Texte intégral
Merci monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le président Borloo,
Avec vous on est tranquilles ! Le chômage n'était-il pas en berne ? La dette était-elle en berne ? Les déficits étaient-ils en berne ?
Monsieur le député Borloo, nous avons hérité de vos promesses de 250 milliards d'investissements dans les transports. Pas un euro n'était financé. Et c'est vous qui faites la leçon ? Allons, monsieur Borloo, soyez un peu plus modeste, soyez un peu plus réservé, soyez un peu plus humble.
Alors, s'il faut chercher des milliards et des centaines de milliards, mais d'abord des centaines de millions, nous irons les chercher chez ceux qui ont bénéficié d'un arbitrage indu payé par les contribuables. Voilà ce que nous voulons.
Quant au reste, oui la semaine prochaine j'annoncerai un plan d'investissements qui rétablira la vérité en matière de transports, en matière de mobilité et ce ne sera pas, je vais dire, de l'argent comme ça, ce seront des vrais euros, ça seront des vrais investissements pour l'avenir, qui pourront répondre aux besoins de tous les territoires.
Et s'agissant de l'efficacité énergétique, des réductions ou des économies d'énergie, si vous regardiez d'un peu plus près, mais je sais que vous regardez cela d'assez loin, 450 milliards sont déjà inscrits dans le plan des investissements d'avenir pour l'efficacité énergétique. Et l'efficacité énergétique, pour rebondir encore sur la question de Madame Pompili tout à l'heure, elle est essentielle pour atteindre nos trois objectifs. D'abord le premier, qui est de réduire la part du nucléaire dans la production d'énergie électrique de 75 à 50 %, de tenir nos engagements en matière d'économies d'énergie, de mener nos engagements à leur terme en matière d'énergies renouvelables. Donc, nous faisons des choix, des choix stratégiques, des choix budgétaires, des choix politiques. Monsieur Borloo qui a été qualifié par Monsieur Woerth il y a quelques heures, comme le seul grand ministre de l'Environnement depuis quelques années, je trouve que c'est d'une inélégance à l'égard de Madame Kosciusko-Morizet. Moi je ne ferai pas preuve d'inélégance. Ce que je veux c'est tenir les engagements du président de la République. Ils seront tenus.
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 juillet 2013