Texte intégral
(...) Nous avançons dans l'affaire du Kosovo, notamment depuis la réunion qui a eu lieu à Bonn il y a quelques jours et nous sommes à la veille d'une nouvelle réunion des directeurs politiques des pays du G8 qui doivent toujours travailler sur cette solution. Nous avons consacré une partie de nos discussions à cela et nous espérons que dans les jours prochains, nous allons faire des progrès significatifs, importants qui permettront au Conseil de sécurité d'adopter cette résolution dans les meilleurs délais.
Nous avons également eu un long échange de vues à propos du Conseil de sécurité et de l'ONU : nos deux pays sont très attachés au rôle de l'Organisation des Nations unies et du Conseil de sécurité, aussi bien à propos de la gestion des crises qu'à propos de la question de la sécurité dans le monde. Nous avons eu un échange très intéressant à l'initiative de mon homologue canadien sur l'élargissement de cette question de sécurité qui ne doit pas être conçue uniquement comme un concept planétaire et abstrait mais qui doit être regardé au niveau des individus qui doivent en bénéficier. Nous avons également parlé d'un certain nombre de sujets bilatéraux ou d'intérêts communs.
Voilà un résumé rapide de nos conversations qui ont été fort amicales.
Q - Avez-vous des divergences à propos d'une intervention terrestre ?
R - Je pense que le mot "divergence" n'est pas approprié pour définir cette situation. L'Alliance est composée de 19 pays. Au Sommet de Washington, les 19 pays ont examiné la situation et ont confirmé la stratégie qui avait été suivie depuis le début. Avant la réunion au sommet de l'Alliance, il y a eu de très nombreuses réunions au niveau des représentants permanents à Bruxelles, au niveau des ministres des Affaires étrangères, au niveau des ministres de la Défense. Un certain nombre de pays ont proposé de modifier ou d'infléchir cette stratégie, notamment la Grande-Bretagne, à propos de cette action terrestre, mais à Washington, cette stratégie a été confirmée et maintenue.
Nous en sommes là. Il n'y a pas d'éléments nouveaux par rapport à cela. Cela ne suffit à caractériser une divergence parce que, il n'y a pas de divergence dans la façon dont cette stratégie est mise en oeuvre aujourd'hui, jour après jour. C'est donc une discussion sur une éventuelle adaptation qui n'a pas été retenue à ce stade.
D'autre part, il y a une parfaite convergence au contraire en ce qui concerne le travail diplomatique dont M. Axworthy et moi-même avons parlé qui est la préparation de ce qui sera la résolution adoptée par le Conseil de sécurité. S'il y a une différence de souhaits, elle porte sur un point particulier mais dans un cadre général qui est au contraire celui d'une convergence forte.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mai 1999)
Nous avons également eu un long échange de vues à propos du Conseil de sécurité et de l'ONU : nos deux pays sont très attachés au rôle de l'Organisation des Nations unies et du Conseil de sécurité, aussi bien à propos de la gestion des crises qu'à propos de la question de la sécurité dans le monde. Nous avons eu un échange très intéressant à l'initiative de mon homologue canadien sur l'élargissement de cette question de sécurité qui ne doit pas être conçue uniquement comme un concept planétaire et abstrait mais qui doit être regardé au niveau des individus qui doivent en bénéficier. Nous avons également parlé d'un certain nombre de sujets bilatéraux ou d'intérêts communs.
Voilà un résumé rapide de nos conversations qui ont été fort amicales.
Q - Avez-vous des divergences à propos d'une intervention terrestre ?
R - Je pense que le mot "divergence" n'est pas approprié pour définir cette situation. L'Alliance est composée de 19 pays. Au Sommet de Washington, les 19 pays ont examiné la situation et ont confirmé la stratégie qui avait été suivie depuis le début. Avant la réunion au sommet de l'Alliance, il y a eu de très nombreuses réunions au niveau des représentants permanents à Bruxelles, au niveau des ministres des Affaires étrangères, au niveau des ministres de la Défense. Un certain nombre de pays ont proposé de modifier ou d'infléchir cette stratégie, notamment la Grande-Bretagne, à propos de cette action terrestre, mais à Washington, cette stratégie a été confirmée et maintenue.
Nous en sommes là. Il n'y a pas d'éléments nouveaux par rapport à cela. Cela ne suffit à caractériser une divergence parce que, il n'y a pas de divergence dans la façon dont cette stratégie est mise en oeuvre aujourd'hui, jour après jour. C'est donc une discussion sur une éventuelle adaptation qui n'a pas été retenue à ce stade.
D'autre part, il y a une parfaite convergence au contraire en ce qui concerne le travail diplomatique dont M. Axworthy et moi-même avons parlé qui est la préparation de ce qui sera la résolution adoptée par le Conseil de sécurité. S'il y a une différence de souhaits, elle porte sur un point particulier mais dans un cadre général qui est au contraire celui d'une convergence forte.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mai 1999)