Message de M. Lionel Jospin, Premier ministre, sur l'adoption par concensus d'un déclaration finale lors de la conférence internationale de l'ONU à Durban contre le racisme, Paris le 8 septembre 2001.

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Circonstance : Conférence mondiale de l'ONU contre le racisme à Durban (Afrique du Sud) du 31 août au 8 septembre 2001

Texte intégral

C'est avec une très grande satisfaction que j'apprends l'adoption par consensus de la Déclaration de la Conférence de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée. Ce succès est à mettre au crédit de la délégation sud-africaine et tout particulièrement du président Thabo M'Beki que je remercie et que je salue. Elle témoigne également de l'esprit de coopération qui doit présider aux travaux de la société internationale quand celle-ci se penche sur des questions aussi difficiles que celles qui étaient en discussion à Durban.
Ces questions sont vitales pour l'ensemble des sociétés du monde. La Conférence de Durban a su faire prévaloir le nécessaire et difficile effort de compréhension indispensable aux rapports entre les personnes et les Etats. Elle a souligné l'importance que revêt le combat pour l'égalité des chances et contre l'exclusion sociale dans la prévention des manifestations du racisme.
Les questions liées à l'éducation, à l'accès aux soins, à l'accès au marché du travail, dans le cadre d'une politique d'intégration de populations étrangères et d'origine étrangère, sont pour notre pays l'un des instruments les plus efficaces de lutte contre le racisme et la discrimination. Elles ont fait l'objet d'une préoccupation constante du gouvernement français. Il est particulièrement satisfaisant de constater qu'elles ont été élevées au niveau international et que la Conférence de Durban a souhaité y apporter des réponses. Mon gouvernement s'associera à cet effort collectif.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 septembre 2001)