Texte intégral
Q - Il y a un an vous déclariez que Bruxelles entrave les entreprises européennes. Aujourd'hui vous réunissez à Paris les ministres européens de l'industrie avec le commissaire européen en charge du secteur, Antonio Tajani. Que peut faire l'Europe pour ses entreprises ?
R - Les règles de l'Europe sont des règles du monde d'avant. Nous devons dépasser ces règles obsolètes qui ne correspondent pas à une économie globalisée. L'Europe a organisé la balkanisation de ses entreprises à force de faire la chasse aux aides d'État.
Q - Comment l'Europe peut-elle redresser la barre ?
Dans une économie mondialisée, les grands blocs soutiennent leur industrie. Nous devons faire de même. L'Europe n'a pas hésité à injecter 500 milliards d'euros dans ses banques pour sauvegarder le système financier. C'est d'ailleurs ce qui a créé des montagnes de dettes que nous devons gérer aujourd'hui. Et l'industrie a eu zéro. Nous avons besoin d'une politique qui favorise les ententes industrielles. C'est pour cela que nous lançons avec le commissaire Tajani le club des Amis de l'industrie : avec d'autres ministres de l'industrie européens, nous allons oeuvrer en faveur de la ré industrialisation de l'Europe.
Q - Comment allez- vous vous y prendre ?
R - Et bien la monnaie européenne est trop forte, elle est trop chère. Il faut modifier la politique monétaire de toute urgence. La relance de l'industrie passe par une monnaie qui permette aux produits européens d'être concurrentiels sur les marchés internationaux, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui
Q - Sur quels secteurs doivent se concentrer les efforts de l'Europe en matière de politique industrielle ?
R - Il y a de nombreux secteurs comme l'énergie, les télécoms, les énergies renouvelables, qui seraient très appropriés. Il y a aussi l'armement, avec l'idée d'un drone européen. Alors que les États-Unis nous écoutent massivement, il est temps de riposter dans ce domaine de façon sérieuse.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 octobre 2013
R - Les règles de l'Europe sont des règles du monde d'avant. Nous devons dépasser ces règles obsolètes qui ne correspondent pas à une économie globalisée. L'Europe a organisé la balkanisation de ses entreprises à force de faire la chasse aux aides d'État.
Q - Comment l'Europe peut-elle redresser la barre ?
Dans une économie mondialisée, les grands blocs soutiennent leur industrie. Nous devons faire de même. L'Europe n'a pas hésité à injecter 500 milliards d'euros dans ses banques pour sauvegarder le système financier. C'est d'ailleurs ce qui a créé des montagnes de dettes que nous devons gérer aujourd'hui. Et l'industrie a eu zéro. Nous avons besoin d'une politique qui favorise les ententes industrielles. C'est pour cela que nous lançons avec le commissaire Tajani le club des Amis de l'industrie : avec d'autres ministres de l'industrie européens, nous allons oeuvrer en faveur de la ré industrialisation de l'Europe.
Q - Comment allez- vous vous y prendre ?
R - Et bien la monnaie européenne est trop forte, elle est trop chère. Il faut modifier la politique monétaire de toute urgence. La relance de l'industrie passe par une monnaie qui permette aux produits européens d'être concurrentiels sur les marchés internationaux, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui
Q - Sur quels secteurs doivent se concentrer les efforts de l'Europe en matière de politique industrielle ?
R - Il y a de nombreux secteurs comme l'énergie, les télécoms, les énergies renouvelables, qui seraient très appropriés. Il y a aussi l'armement, avec l'idée d'un drone européen. Alors que les États-Unis nous écoutent massivement, il est temps de riposter dans ce domaine de façon sérieuse.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 octobre 2013