Texte intégral
Merci Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Je ne sais pas si vous vous inspirez du gaullisme, Monsieur Jacob. Vous n'êtes pas le dernier à faire la leçon. Un ancien président de l'Assemblée nationale s'est permis de le faire il y a quelques jours à propos d'un recueillement avec l'Ordre de la Libération des 5 communes compagnons de la Libération, dont Paris, Nantes, Grenoble, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein, et qui portent la mémoire et la responsabilité de l'Ordre de la Libération. Et Monsieur Accoyer, c'est à ce titre qu'ils étaient à Colombey-les-Deux-Eglises. Et nous sommes, vous comme nous, héritiers d'une grande histoire. Arrêtez de nous faire toujours la leçon !
Mais puisque vous la faites et que vous parlez des institutions, vous êtes en train de faire croire qu'il y a une crise institutionnelle.
Mais de quoi parlez-vous Monsieur Jacob ? Remettez-vous en cause la légitimité du suffrage universel ? Je vous pose la question. Est-ce que vous mesurez la portée de vos discours ? Je ne suis pas certain que vous ayez mesuré la responsabilité de ce que vous venez de dire. Vous remettez en cause l'élection au suffrage universel du président de la République. Mais que je sache, François Hollande est élu pour 5 ans président de la République !
Alors si vous voulez le contester, allez avec ceux qui manifestaient le 11 novembre sur les Champs-Elysées.
Mais quant à la majorité et au Gouvernement, la meilleure façon de vous répondre est simple : vous verrez dans quelques jours, ce sera la semaine prochaine, c'est le vote du budget, le vote en dépenses et en recettes, le vote de tout le budget pour 2014. Eh bien, je n'ai aucun doute, ce jour-là, il y aura toute la majorité, les socialistes, les radicaux et les écologistes, et le MRC, qui voteront ensemble, parce qu'ils forment la majorité parlementaire, le budget de la France.
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2013