Texte intégral
Monsieur le Ministre du Redressement Productif, cher Arnaud,
Madame la Ministre de lEnseignement supérieur et de la recherche, chère Geneviève,
Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement heureuse de vous présenter plus en détail la « nouvelle donne pour linnovation » annoncée par le Premier Ministre, hier à St-Etienne, dans la continuité du Pacte pour la compétitivité, la croissance et les emplois.
Nous avons mené depuis un an un travail de fond, je pense aux missions confiées respectivement à Pierre Tambourin et Jean-Luc Beylat, puis à Anne Lauvergeon à travers la Commission « innovation 2030 ».
Le Premier Ministre ma confié en avril 2013 le soin de préparer un plan pour linnovation, auprès dArnaud Montebourg, en étroite collaboration avec Geneviève Fioraso. Le temps des rapports est terminé, nous sommes à présent dans le temps de laction politique !
Au risque de vous décevoir, ce nest pas un plan avec des milliards deuros, car ce nest pas le sujet : le verrou, cest changer nos pratiques et notre logiciel de pensée sur linnovation, cest construire une nouvelle donne pour linnovation !
Linnovation se traduit par un nouveau produit ou un service qui satisfait un besoin et trouve un marché. Cest la montée en gamme de notre économie pour créer de la croissance et des emplois durables en France.
Les classements internationaux, de lOCDE à lUnion Européenne, en témoignent : la France est dans le peloton des « suiveurs de linnovation », autour de la quinzième place. Nous devons partir de ce constat pour être efficaces, sinon nous resterons à une vision habituelle consistant à limiter notre action aux « moyens », indispensables mais non suffisante, cest-à-dire à la part de la R&D dans le PIB.
Comment cette course mondiale à linnovation se manifeste-t-elle ?
Cest le pari des start-up , dont les Etats-Unis ont parfaitement compris les enjeux en matière demploi, je pense à linitiative Startup America de ladministration Obama, ou encore à Startup Berlin ou Techcity à Londres, Startup Brazil ou Startup Chile.
Cest la multiplication des ETI à la fois innovantes et exportatrices, les deux caractéristiques sont liées, nous lavons vu hier avec la visite de Focal à St Etienne.
Cest la croissance de nouveaux champions mondiaux, jeunes et à croissance rapide, comme Gemalto, une des seules entreprises industrielles récemment créées qui soient rentrées dans le CAC40. En 25 ans, les Etats-Unis ont fait émerger 23 leaders technologiques mondiaux (avec plus de 100 millions deuros de R&D par an) contre aucun en France. Lenjeu, cest donc dêtre capable de ne pas nous limiter à notre stock de leaders mondiaux mais de participer au flux de nouveaux entrants !
Cest enfin lattractivité, cest-à-dire la capacité à attirer les ingrédients de la croissance et de linnovation : les talents, les investissements, les entreprises. Il nest pas anodin que le slogan de la campagne dattractivité que ma confiée le Premier Ministre sintitule « Say oui to France, say yes to Innovation » !
Le Premier Ministre la rappelé hier : nous avons de nombreux atouts pour que la France ne reste pas dans les pays suiveurs en matière dinnovation :
- la sixième puissance scientifique mondiale, avec une belle recherche publique et un effort important via le Crédit Impôt Recherche.
- de bonnes infrastructures (la formation, lenseignement supérieur, le THD).
- de vrais entrepreneurs qui réussissent, lexemple de la rentrée de Criteo au NASDAQ avant-hier, est une magnifique réussite.
- enfin, des écosystèmes dynamiques, avec le soutien des collectivités territoriales, en premier lieu des régions.
Mais nous devons être lucides sur notre performance en matière dinnovation, pour que ces atouts se transforment en succès.
Beaucoup a déjà été fait avec des mesures fortes du Pacte pour la compétitivité, comme le crédit dimpôt innovation, lextension de lassiette des JEI à linnovation, ou encore la décision de consacrer 2% de la commande publique à linnovation.
Dans le même temps, il nexiste pas de « mesures miracles » car linnovation, cest une politique globale, traversant toute la société et les politiques publiques.
Cest donc un véritable modèle d« innovation à la française » quil faut faire émerger. Et cette nouvelle donne, nous lavons construite autour de quatre axes, qui structurent 40 mesures.
Le premier axe est l'innovation par tous.
Linnovation naît de la mobilisation de tous les talents. Cest une aventure humaine dont le ressort est la créativité. Linnovation implique des femmes et des hommes de toute origine et de toutes les formations.
Je citerai deux actions emblématiques très concrètes :
- le soutien aux projets de développement de la culture de lentrepreneuriat et de linnovation, avec 20 millions deuros dans le Fonds National dInnovation dont jai obtenu la création au sein du programme dinvestissements davenir. Cette action est bien sûr cohérente avec la dynamique des Assises de lentrepreneuriat.
- la création dune « bourse des nouveaux entrepreneurs », parce que lentrepreneuriat doit jouer son rôle dascenseur social. Cette bourse sera dotée dune dizaine de millions deuros par an, que portera bpifrance, et viendra compléter le concours du Ministère de la Recherche et de lEnseignement Supérieur pour les chercheurs qui veulent créer une entreprise (je sais combien Geneviève Fioraso est attachée à la mobilité des chercheurs !).
Le deuxième axe concerne l'innovation ouverte.
Linnovation ne se planifie pas : elle émerge de la rencontre dacteurs dunivers différents. Ce sont ces rencontres quil faut stimuler, entre laboratoires et entreprises, entre grands groupes et PME, entre entrepreneurs et financeurs, en soutenant la dynamique des écosystèmes, cest-à-dire de nos territoires.
Je citerai deux actions emblématiques :
Nous mobiliserons les grands groupes à travers un « partenariat pour linnovation ouverte » que nous allons signer dici début 2014 avec les principales organisations représentant les entreprises. Les sujets visés seront lessaimage, le corporate venture, le mécénat de compétences, la commande privée innovantes, les partenariats grande entreprise/PME innovante,
Cest le « chasser en meute » de linnovation à la française !
Pour que ce partenariat ne soit pas un voeu pieux, nous mettrons en place des indicateurs chiffrés rendus publics : cest lopen data pour linnovation !
enfin, les régions ont été mises au coeur de la gouvernance de linnovation dans les territoires, au plus près des besoins des entreprises innovantes, avec les nouvelles Stratégies régionales de développement économique et de linnovation. Cest une évolution majeure de la part de lEtat, dans la lignée de laccord entre le Président et lAssociation des Régions de France de septembre 2012.
La politique ambitieuse pour le transfert, initiée par Geneviève Fioraso avec son plan de novembre 2012, sinscrit logiquement dans cette démarche dinnovation ouverte.
Le troisième axe du plan est linnovation pour la croissance.
Linnovation est portée par des entreprises innovantes, souvent des start-up, des PME ou des ETI. Leur accompagnement dans leur trajectoire de croissance doit mobiliser tous les leviers disponibles et lever tous les verrous quelles rencontrent. Ce plan est dabord fait pour les entreprises innovantes de croissance !
Je citerai deux mesures qui me semblent emblématiques :
la première est le soutien lindustrie du financement de linnovation, avec des mesures de simplification pour les FIP et les FCPI, un amortissement fiscal pour les investissements des grandes entreprises dans des PME innovantes, et un assouplissement prévu sur les Sociétés dInvestissement de Business Angels.
Jaurai loccasion de mexprimer prochainement avec Pierre Moscovici sur ces mesures.
Ensuite, le pôle innovation de bpifrance sera renforcé de manière ambitieuse, afin daccompagner la croissance des PME et ETI innovantes, en soutien aux dynamiques régionales.
Ce renforcement passe par le plan de transformation interne Nova, que précise aujourdhui le directeur général de bpifrance, Nicolas Dufourcq. Un des outils exemplaires est le fonds Large Ventures, de lordre de 500 millions deuros, qui intervient en co-investissement du privé.
Jen viens au quatrième axe, l'innovation publique.
Face à linnovation continue, lEtat doit évaluer et améliorer les résultats de ses politiques publiques en faveur de linnovation, avec une vraie culture du résultat. Cest un Etat qui comprend que la source de linnovation est dans les écosystèmes territoriaux et travaille donc main dans la main avec tous les acteurs de linnovation, en premier lieu les régions et les collectivités territoriales, dans une vision renouvelée de son rôle.
Je retiendrai deux mesures emblématiques :
- nous créons une instance dévaluation des politiques dinnovation à lintérieur du Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, je me suis personnellement investie sur ce sujet auprès de Jean Pisany-Ferri. Cest un point essentiel pour notre efficacité : combien dépensons-nous ? à quoi servent les euros investis ? Combien demplois sont créés ?
- enfin, nous confions à la médiation interentreprises le soin de monter en son sein une médiation de linnovation, en réponse à une vieille revendication des entreprises innovantes, je pense en particulier au Comité Richelieu. Avec Arnaud Montebourg, nous avons confié une mission au médiateur, Pierre Pelouzet, pour que, dès début 2014, cette médiation de linnovation existe.
Cette nouvelle donne repose surtout sur lidentification dune véritable politique publique en faveur de linnovation, dans la durée, dans la cohérence entre lensemble des ministères, dans une démarche dévaluation. Je tiens à saluer la mobilisation de tous les ministres concernés, qui va au-delà de ceux présents aujourdhui, en particulier de Vincent Peillon et de Pierre Moscovici.
Cette nouvelle donne pour linnovation renforce la démarche sectorielle des 34 plans industriels de la Nouvelle France Industrielle engagée par Arnaud Montebourg et des 7 défis thématiques issus de la Commission Lauvergeon. Cest bien entendu au coeur de notre combat pour le redressement productif.
Lenjeu, cest notre capacité à transformer léconomie et la société, dans les conditions réelles de 2013. Ce ne sont pas des sujets « techniques » ou purement économiques : lambition est de changer le logiciel de notre action et de notre projet politique pour linnovation.
Merci de votre attention.
Source http://www.redressement-productif.gouv.fr, le 13 novembre 2013
Madame la Ministre de lEnseignement supérieur et de la recherche, chère Geneviève,
Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement heureuse de vous présenter plus en détail la « nouvelle donne pour linnovation » annoncée par le Premier Ministre, hier à St-Etienne, dans la continuité du Pacte pour la compétitivité, la croissance et les emplois.
Nous avons mené depuis un an un travail de fond, je pense aux missions confiées respectivement à Pierre Tambourin et Jean-Luc Beylat, puis à Anne Lauvergeon à travers la Commission « innovation 2030 ».
Le Premier Ministre ma confié en avril 2013 le soin de préparer un plan pour linnovation, auprès dArnaud Montebourg, en étroite collaboration avec Geneviève Fioraso. Le temps des rapports est terminé, nous sommes à présent dans le temps de laction politique !
Au risque de vous décevoir, ce nest pas un plan avec des milliards deuros, car ce nest pas le sujet : le verrou, cest changer nos pratiques et notre logiciel de pensée sur linnovation, cest construire une nouvelle donne pour linnovation !
Linnovation se traduit par un nouveau produit ou un service qui satisfait un besoin et trouve un marché. Cest la montée en gamme de notre économie pour créer de la croissance et des emplois durables en France.
Les classements internationaux, de lOCDE à lUnion Européenne, en témoignent : la France est dans le peloton des « suiveurs de linnovation », autour de la quinzième place. Nous devons partir de ce constat pour être efficaces, sinon nous resterons à une vision habituelle consistant à limiter notre action aux « moyens », indispensables mais non suffisante, cest-à-dire à la part de la R&D dans le PIB.
Comment cette course mondiale à linnovation se manifeste-t-elle ?
Cest le pari des start-up , dont les Etats-Unis ont parfaitement compris les enjeux en matière demploi, je pense à linitiative Startup America de ladministration Obama, ou encore à Startup Berlin ou Techcity à Londres, Startup Brazil ou Startup Chile.
Cest la multiplication des ETI à la fois innovantes et exportatrices, les deux caractéristiques sont liées, nous lavons vu hier avec la visite de Focal à St Etienne.
Cest la croissance de nouveaux champions mondiaux, jeunes et à croissance rapide, comme Gemalto, une des seules entreprises industrielles récemment créées qui soient rentrées dans le CAC40. En 25 ans, les Etats-Unis ont fait émerger 23 leaders technologiques mondiaux (avec plus de 100 millions deuros de R&D par an) contre aucun en France. Lenjeu, cest donc dêtre capable de ne pas nous limiter à notre stock de leaders mondiaux mais de participer au flux de nouveaux entrants !
Cest enfin lattractivité, cest-à-dire la capacité à attirer les ingrédients de la croissance et de linnovation : les talents, les investissements, les entreprises. Il nest pas anodin que le slogan de la campagne dattractivité que ma confiée le Premier Ministre sintitule « Say oui to France, say yes to Innovation » !
Le Premier Ministre la rappelé hier : nous avons de nombreux atouts pour que la France ne reste pas dans les pays suiveurs en matière dinnovation :
- la sixième puissance scientifique mondiale, avec une belle recherche publique et un effort important via le Crédit Impôt Recherche.
- de bonnes infrastructures (la formation, lenseignement supérieur, le THD).
- de vrais entrepreneurs qui réussissent, lexemple de la rentrée de Criteo au NASDAQ avant-hier, est une magnifique réussite.
- enfin, des écosystèmes dynamiques, avec le soutien des collectivités territoriales, en premier lieu des régions.
Mais nous devons être lucides sur notre performance en matière dinnovation, pour que ces atouts se transforment en succès.
Beaucoup a déjà été fait avec des mesures fortes du Pacte pour la compétitivité, comme le crédit dimpôt innovation, lextension de lassiette des JEI à linnovation, ou encore la décision de consacrer 2% de la commande publique à linnovation.
Dans le même temps, il nexiste pas de « mesures miracles » car linnovation, cest une politique globale, traversant toute la société et les politiques publiques.
Cest donc un véritable modèle d« innovation à la française » quil faut faire émerger. Et cette nouvelle donne, nous lavons construite autour de quatre axes, qui structurent 40 mesures.
Le premier axe est l'innovation par tous.
Linnovation naît de la mobilisation de tous les talents. Cest une aventure humaine dont le ressort est la créativité. Linnovation implique des femmes et des hommes de toute origine et de toutes les formations.
Je citerai deux actions emblématiques très concrètes :
- le soutien aux projets de développement de la culture de lentrepreneuriat et de linnovation, avec 20 millions deuros dans le Fonds National dInnovation dont jai obtenu la création au sein du programme dinvestissements davenir. Cette action est bien sûr cohérente avec la dynamique des Assises de lentrepreneuriat.
- la création dune « bourse des nouveaux entrepreneurs », parce que lentrepreneuriat doit jouer son rôle dascenseur social. Cette bourse sera dotée dune dizaine de millions deuros par an, que portera bpifrance, et viendra compléter le concours du Ministère de la Recherche et de lEnseignement Supérieur pour les chercheurs qui veulent créer une entreprise (je sais combien Geneviève Fioraso est attachée à la mobilité des chercheurs !).
Le deuxième axe concerne l'innovation ouverte.
Linnovation ne se planifie pas : elle émerge de la rencontre dacteurs dunivers différents. Ce sont ces rencontres quil faut stimuler, entre laboratoires et entreprises, entre grands groupes et PME, entre entrepreneurs et financeurs, en soutenant la dynamique des écosystèmes, cest-à-dire de nos territoires.
Je citerai deux actions emblématiques :
Nous mobiliserons les grands groupes à travers un « partenariat pour linnovation ouverte » que nous allons signer dici début 2014 avec les principales organisations représentant les entreprises. Les sujets visés seront lessaimage, le corporate venture, le mécénat de compétences, la commande privée innovantes, les partenariats grande entreprise/PME innovante,
Cest le « chasser en meute » de linnovation à la française !
Pour que ce partenariat ne soit pas un voeu pieux, nous mettrons en place des indicateurs chiffrés rendus publics : cest lopen data pour linnovation !
enfin, les régions ont été mises au coeur de la gouvernance de linnovation dans les territoires, au plus près des besoins des entreprises innovantes, avec les nouvelles Stratégies régionales de développement économique et de linnovation. Cest une évolution majeure de la part de lEtat, dans la lignée de laccord entre le Président et lAssociation des Régions de France de septembre 2012.
La politique ambitieuse pour le transfert, initiée par Geneviève Fioraso avec son plan de novembre 2012, sinscrit logiquement dans cette démarche dinnovation ouverte.
Le troisième axe du plan est linnovation pour la croissance.
Linnovation est portée par des entreprises innovantes, souvent des start-up, des PME ou des ETI. Leur accompagnement dans leur trajectoire de croissance doit mobiliser tous les leviers disponibles et lever tous les verrous quelles rencontrent. Ce plan est dabord fait pour les entreprises innovantes de croissance !
Je citerai deux mesures qui me semblent emblématiques :
la première est le soutien lindustrie du financement de linnovation, avec des mesures de simplification pour les FIP et les FCPI, un amortissement fiscal pour les investissements des grandes entreprises dans des PME innovantes, et un assouplissement prévu sur les Sociétés dInvestissement de Business Angels.
Jaurai loccasion de mexprimer prochainement avec Pierre Moscovici sur ces mesures.
Ensuite, le pôle innovation de bpifrance sera renforcé de manière ambitieuse, afin daccompagner la croissance des PME et ETI innovantes, en soutien aux dynamiques régionales.
Ce renforcement passe par le plan de transformation interne Nova, que précise aujourdhui le directeur général de bpifrance, Nicolas Dufourcq. Un des outils exemplaires est le fonds Large Ventures, de lordre de 500 millions deuros, qui intervient en co-investissement du privé.
Jen viens au quatrième axe, l'innovation publique.
Face à linnovation continue, lEtat doit évaluer et améliorer les résultats de ses politiques publiques en faveur de linnovation, avec une vraie culture du résultat. Cest un Etat qui comprend que la source de linnovation est dans les écosystèmes territoriaux et travaille donc main dans la main avec tous les acteurs de linnovation, en premier lieu les régions et les collectivités territoriales, dans une vision renouvelée de son rôle.
Je retiendrai deux mesures emblématiques :
- nous créons une instance dévaluation des politiques dinnovation à lintérieur du Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, je me suis personnellement investie sur ce sujet auprès de Jean Pisany-Ferri. Cest un point essentiel pour notre efficacité : combien dépensons-nous ? à quoi servent les euros investis ? Combien demplois sont créés ?
- enfin, nous confions à la médiation interentreprises le soin de monter en son sein une médiation de linnovation, en réponse à une vieille revendication des entreprises innovantes, je pense en particulier au Comité Richelieu. Avec Arnaud Montebourg, nous avons confié une mission au médiateur, Pierre Pelouzet, pour que, dès début 2014, cette médiation de linnovation existe.
Cette nouvelle donne repose surtout sur lidentification dune véritable politique publique en faveur de linnovation, dans la durée, dans la cohérence entre lensemble des ministères, dans une démarche dévaluation. Je tiens à saluer la mobilisation de tous les ministres concernés, qui va au-delà de ceux présents aujourdhui, en particulier de Vincent Peillon et de Pierre Moscovici.
Cette nouvelle donne pour linnovation renforce la démarche sectorielle des 34 plans industriels de la Nouvelle France Industrielle engagée par Arnaud Montebourg et des 7 défis thématiques issus de la Commission Lauvergeon. Cest bien entendu au coeur de notre combat pour le redressement productif.
Lenjeu, cest notre capacité à transformer léconomie et la société, dans les conditions réelles de 2013. Ce ne sont pas des sujets « techniques » ou purement économiques : lambition est de changer le logiciel de notre action et de notre projet politique pour linnovation.
Merci de votre attention.
Source http://www.redressement-productif.gouv.fr, le 13 novembre 2013