Texte intégral
Un an presque jour pour jour après la signature de laccord de Nouméa, le 5 mai 1998, les élections aux trois assemblées de province et au Congrès de Nouvelle Calédonie, prévues par cet accord, se sont tenues, le dimanche 9 mai, dans le calme et la sérénité. La campagne électorale qui avait précédé navait été marquée daucun incident particulier.
Ces élections se caractérisent par un taux de participation de plus de 75 %, supérieur denviron 5 points à celui des précédentes élections provinciales de 1995.
Cette forte participation manifeste la confiance des citoyens de Nouvelle-Calédonie dans le processus institutionnel inscrit dans laccord de Nouméa. Les formations qui ont approuvé cet accord lors de la consultation du 8 novembre 1998 obtiennent une large adhésion et gagnent des sièges.
Tout en prenant en compte toutes les composantes humaines de la Nouvelle-Calédonie, laccord de Nouméa pose les bases dun avenir fondé sur un transfert, progressif et irréversible, de compétences aux nouvelles institutions calédoniennes, dès le 1er janvier 2000, et par un partage des responsabilités avec la métropole.
Comme le prévoient laccord de Nouméa et la loi organique, les exécutifs des provinces vont maintenant être formés. Il appartient au Congrès qui vient dêtre élu de désigner, selon les dispositions prévues dans la loi organique, le gouvernement de la Nouvelle Calédonie. Cet exécutif comprendra entre cinq et onze membres.
Au nom du gouvernement, je salue lesprit de responsabilité qui a animé, pendant toute cette période, les signataires de laccord de Nouméa auxquels les électeurs calédoniens viennent aujourdhui de renouveller leur confiance. Je ne doute pas quils auront à coeur, dans le même esprit, de conjuguer leurs efforts pour bâtir la Nouvelle Calédonie de demain. Je me rendrai à Nouméa, une fois le gouvernement constitué, pour installer les nouvelles institutions.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 10 mai 1999)
Ces élections se caractérisent par un taux de participation de plus de 75 %, supérieur denviron 5 points à celui des précédentes élections provinciales de 1995.
Cette forte participation manifeste la confiance des citoyens de Nouvelle-Calédonie dans le processus institutionnel inscrit dans laccord de Nouméa. Les formations qui ont approuvé cet accord lors de la consultation du 8 novembre 1998 obtiennent une large adhésion et gagnent des sièges.
Tout en prenant en compte toutes les composantes humaines de la Nouvelle-Calédonie, laccord de Nouméa pose les bases dun avenir fondé sur un transfert, progressif et irréversible, de compétences aux nouvelles institutions calédoniennes, dès le 1er janvier 2000, et par un partage des responsabilités avec la métropole.
Comme le prévoient laccord de Nouméa et la loi organique, les exécutifs des provinces vont maintenant être formés. Il appartient au Congrès qui vient dêtre élu de désigner, selon les dispositions prévues dans la loi organique, le gouvernement de la Nouvelle Calédonie. Cet exécutif comprendra entre cinq et onze membres.
Au nom du gouvernement, je salue lesprit de responsabilité qui a animé, pendant toute cette période, les signataires de laccord de Nouméa auxquels les électeurs calédoniens viennent aujourdhui de renouveller leur confiance. Je ne doute pas quils auront à coeur, dans le même esprit, de conjuguer leurs efforts pour bâtir la Nouvelle Calédonie de demain. Je me rendrai à Nouméa, une fois le gouvernement constitué, pour installer les nouvelles institutions.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 10 mai 1999)