Texte intégral
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ont présenté une communication relative à la situation économique et l'emploi.
La reprise économique se confirme pour les principaux partenaires commerciaux de la France, même si elle n'est pas exempte d'à-coups. Les Etats-Unis restent sur une trajectoire de croissance forte, malgré certains indicateurs en-deçà des attentes comme le nombre de créations d'emplois en décembre ; le taux de chômage continue de baisser et les indicateurs avancés confirment une accélération de l'activité en début d'année. L'économie britannique, dynamique depuis le 2e trimestre 2013, confirme sa vigueur au 4e trimestre 2013. Ce rebond semble porté à la fois par une politique monétaire accommodante, par un léger ralentissement de la consolidation budgétaire entre 2012 et 2013, ainsi que par un phénomène naturel de rattrapage, le Royaume-Uni ayant pris un certain retard dans la reprise économique par rapport aux grandes économies européennes- France et Allemagne notamment-. L'Italie et surtout l'Espagne bénéficient également de ce phénomène de rattrapage, ainsi que des effets des mesures mises en place dans ces deux pays. Ces économies, sorties de récession au 3e trimestre 2013, voient leurs perspectives économiques s'améliorer graduellement et devraient bénéficier d'un retour de la croissance en 2014. Cette embellie économique se traduit déjà par une amélioration des conditions de financement de ces États, dont les taux retrouvent leur niveau d'avant la crise de la dette souveraine. Enfin, le bon déroulement des émissions de dette irlandaise et portugaise au cours de la semaine dernière constitue également un signe de l'amélioration de la situation de ces pays, et une source de renforcement de l'économie pour l'ensemble de la zone euro.
Les indicateurs de l'économie française confirment le rebond de l'activité au 4e trimestre et une poursuite de la reprise en 2014. La production industrielle a rebondi en novembre (+1,3 %), après un léger repli en octobre, tandis que la sous composante production manufacturière poursuivait sa hausse graduelle. Les résultats de son enquête de conjoncture pour le mois de décembre ont conduit la Banque de France à confirmer sa prévision de croissance du PIB de 0,5% au 4e trimestre 2013. Par ailleurs, les industriels interrogés dans cette enquête anticipent un rebond de leur activité en janvier. L'indicateur composite de l'OCDE publié pour le mois de novembre confirme cette tendance à l'amélioration et suggère une inflexion positive de l'activité économique en France. La hausse des prix reste très contenue en décembre (0,7% en glissement annuel, soit une inflation de 0,9% en moyenne sur l'année 2013) ce qui devrait soutenir le pouvoir d'achat des ménages. En matière de finances publiques, la demande soutenue lors de l'adjudication de jeudi dernier, et tout particulièrement sur les titres à très long terme, témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs dans la signature de la France.
Malgré ces signes d'amélioration, l'économie française n'a pas retrouvé son potentiel de production : les effets de la crise restent très largement perceptibles dans le niveau de l'activité. Le Gouvernement est plus que jamais mobilisé pour que l'économie retrouve pleinement sa vigueur.
S'agissant du marché du travail, l'amélioration de la situation s'est poursuivie à la fin de l'année 2013, avec notamment une progression de l'emploi intérimaire de +2,3% sur le mois de novembre (+4,3% en sur an) et des déclarations d'embauches de plus d'un mois (hors intérim) de +3,3% sur le mois de novembre aussi (+1,2% sur un an). Les chiffres de demandeurs d'emploi pour le mois de novembre, publiés fin décembre, ont fait apparaitre une hausse de + 0,5%, faisant suite à une baisse de - 0,6% en octobre. Cela ne contredit pas l'analyse d'une amélioration de la situation de l'emploi. La progression se ralentit de mois en mois, et l'inversion de la courbe du chômage est engagée puisqu'une baisse du chômage est observée sur les deux premiers mois du quatrième trimestre 2013.L'inversion de la courbe du chômage des jeunes est déjà une réalité depuis maintenant 6 mois : - 4,1% au total depuis avril, soit 23 000 jeunes demandeurs d'emploi en moins.
La reprise économique se confirme pour les principaux partenaires commerciaux de la France, même si elle n'est pas exempte d'à-coups. Les Etats-Unis restent sur une trajectoire de croissance forte, malgré certains indicateurs en-deçà des attentes comme le nombre de créations d'emplois en décembre ; le taux de chômage continue de baisser et les indicateurs avancés confirment une accélération de l'activité en début d'année. L'économie britannique, dynamique depuis le 2e trimestre 2013, confirme sa vigueur au 4e trimestre 2013. Ce rebond semble porté à la fois par une politique monétaire accommodante, par un léger ralentissement de la consolidation budgétaire entre 2012 et 2013, ainsi que par un phénomène naturel de rattrapage, le Royaume-Uni ayant pris un certain retard dans la reprise économique par rapport aux grandes économies européennes- France et Allemagne notamment-. L'Italie et surtout l'Espagne bénéficient également de ce phénomène de rattrapage, ainsi que des effets des mesures mises en place dans ces deux pays. Ces économies, sorties de récession au 3e trimestre 2013, voient leurs perspectives économiques s'améliorer graduellement et devraient bénéficier d'un retour de la croissance en 2014. Cette embellie économique se traduit déjà par une amélioration des conditions de financement de ces États, dont les taux retrouvent leur niveau d'avant la crise de la dette souveraine. Enfin, le bon déroulement des émissions de dette irlandaise et portugaise au cours de la semaine dernière constitue également un signe de l'amélioration de la situation de ces pays, et une source de renforcement de l'économie pour l'ensemble de la zone euro.
Les indicateurs de l'économie française confirment le rebond de l'activité au 4e trimestre et une poursuite de la reprise en 2014. La production industrielle a rebondi en novembre (+1,3 %), après un léger repli en octobre, tandis que la sous composante production manufacturière poursuivait sa hausse graduelle. Les résultats de son enquête de conjoncture pour le mois de décembre ont conduit la Banque de France à confirmer sa prévision de croissance du PIB de 0,5% au 4e trimestre 2013. Par ailleurs, les industriels interrogés dans cette enquête anticipent un rebond de leur activité en janvier. L'indicateur composite de l'OCDE publié pour le mois de novembre confirme cette tendance à l'amélioration et suggère une inflexion positive de l'activité économique en France. La hausse des prix reste très contenue en décembre (0,7% en glissement annuel, soit une inflation de 0,9% en moyenne sur l'année 2013) ce qui devrait soutenir le pouvoir d'achat des ménages. En matière de finances publiques, la demande soutenue lors de l'adjudication de jeudi dernier, et tout particulièrement sur les titres à très long terme, témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs dans la signature de la France.
Malgré ces signes d'amélioration, l'économie française n'a pas retrouvé son potentiel de production : les effets de la crise restent très largement perceptibles dans le niveau de l'activité. Le Gouvernement est plus que jamais mobilisé pour que l'économie retrouve pleinement sa vigueur.
S'agissant du marché du travail, l'amélioration de la situation s'est poursuivie à la fin de l'année 2013, avec notamment une progression de l'emploi intérimaire de +2,3% sur le mois de novembre (+4,3% en sur an) et des déclarations d'embauches de plus d'un mois (hors intérim) de +3,3% sur le mois de novembre aussi (+1,2% sur un an). Les chiffres de demandeurs d'emploi pour le mois de novembre, publiés fin décembre, ont fait apparaitre une hausse de + 0,5%, faisant suite à une baisse de - 0,6% en octobre. Cela ne contredit pas l'analyse d'une amélioration de la situation de l'emploi. La progression se ralentit de mois en mois, et l'inversion de la courbe du chômage est engagée puisqu'une baisse du chômage est observée sur les deux premiers mois du quatrième trimestre 2013.L'inversion de la courbe du chômage des jeunes est déjà une réalité depuis maintenant 6 mois : - 4,1% au total depuis avril, soit 23 000 jeunes demandeurs d'emploi en moins.