Texte intégral
Chacun le sait, le compte à rebours est maintenant lancé avant le 23 mars qui sera le jour du premier tour des élections municipales, c'est-à-dire dans cinq semaines. Les Français sont appelés aux urnes pour un rendez-vous auquel ils sont particulièrement attachés, qui est un moment marquant de la vie démocratique de notre pays.
Le maire, l'élu municipal, c'est l'élu le plus proche des citoyens. C'est le premier recours ou le dernier recours dans leur vie quotidienne et c'est en tout cas celui qui est le plus connu avec le président de la République et c'est évidemment un moment important qu'il faut réussir.
C'est un vrai défi, car cette année, le gouvernement a introduit un certain nombre de modifications qui peuvent changer les habitudes des électeurs, et c'est la responsabilité de l'Etat, c'est la responsabilité du gouvernement d'informer les citoyens de toutes ces modifications et de rappeler les enjeux du scrutin. C'est la raison d'être de cette campagne de communication.
Pour la première fois en effet, les Français pourront élire leurs conseillers municipaux et en même temps, les délégués des communes au conseil communautaire. D'une certaine façon, ce seront les premières « élections intercommunales » organisées en France, et c'est d'ailleurs du point de vue de la démocratie un grand progrès attendu depuis longtemps.
Dans près de 7000 communes, celles entre 1000 et 3500 habitants, le mode de scrutin va également changer avec un premier objectif qui consiste à favoriser l'égale représentation des femmes et des hommes.
Ce sont là des changements d'autant plus importants qu'ils concernent un mode de scrutin qui n'a pas changé depuis la loi de 1983 qui avait mis fin au panachage dans les communes de plus de 3500 habitants.
Cette modernisation de notre code électoral nous l'avons voulue ; nous nous y étions engagés, ces engagements ont été tenus, mais il appartient désormais au gouvernement d'informer les électeurs, les citoyens de ces nouvelles règles.
C'est pourquoi nous avons décidé cette campagne pédagogique, ciblée sur les segments de la population directement concernés. Elle va vous être présentée dans quelques instants par le directeur du service d'information du gouvernement, Philippe GUIBERT. Elle privilégiera la radio, le web pour éviter trop de dépenses. C'est donc une campagne à la fois économe mais qui se veut efficace.
La responsabilité de l'Etat, c'est que ce scrutin se déroule dans les meilleures conditions, pour les Français, mais aussi pour tous ceux qui font vivre la démocratie locale à travers nos municipalités et nos intercommunalités.
Ce sont plus de 600.000 élus qui s'y consacrent quotidiennement, la plupart du temps à titre bénévole. C'est un formidable réseau d'hommes et de femmes qui s'engagent au service des autres et y donnent le meilleur d'eux-mêmes.
C'est une chance pour la République, et nous avons tous le devoir de nous mobiliser pour faire de ce scrutin un succès pour la démocratie.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 février 2014
Le maire, l'élu municipal, c'est l'élu le plus proche des citoyens. C'est le premier recours ou le dernier recours dans leur vie quotidienne et c'est en tout cas celui qui est le plus connu avec le président de la République et c'est évidemment un moment important qu'il faut réussir.
C'est un vrai défi, car cette année, le gouvernement a introduit un certain nombre de modifications qui peuvent changer les habitudes des électeurs, et c'est la responsabilité de l'Etat, c'est la responsabilité du gouvernement d'informer les citoyens de toutes ces modifications et de rappeler les enjeux du scrutin. C'est la raison d'être de cette campagne de communication.
Pour la première fois en effet, les Français pourront élire leurs conseillers municipaux et en même temps, les délégués des communes au conseil communautaire. D'une certaine façon, ce seront les premières « élections intercommunales » organisées en France, et c'est d'ailleurs du point de vue de la démocratie un grand progrès attendu depuis longtemps.
Dans près de 7000 communes, celles entre 1000 et 3500 habitants, le mode de scrutin va également changer avec un premier objectif qui consiste à favoriser l'égale représentation des femmes et des hommes.
Ce sont là des changements d'autant plus importants qu'ils concernent un mode de scrutin qui n'a pas changé depuis la loi de 1983 qui avait mis fin au panachage dans les communes de plus de 3500 habitants.
Cette modernisation de notre code électoral nous l'avons voulue ; nous nous y étions engagés, ces engagements ont été tenus, mais il appartient désormais au gouvernement d'informer les électeurs, les citoyens de ces nouvelles règles.
C'est pourquoi nous avons décidé cette campagne pédagogique, ciblée sur les segments de la population directement concernés. Elle va vous être présentée dans quelques instants par le directeur du service d'information du gouvernement, Philippe GUIBERT. Elle privilégiera la radio, le web pour éviter trop de dépenses. C'est donc une campagne à la fois économe mais qui se veut efficace.
La responsabilité de l'Etat, c'est que ce scrutin se déroule dans les meilleures conditions, pour les Français, mais aussi pour tous ceux qui font vivre la démocratie locale à travers nos municipalités et nos intercommunalités.
Ce sont plus de 600.000 élus qui s'y consacrent quotidiennement, la plupart du temps à titre bénévole. C'est un formidable réseau d'hommes et de femmes qui s'engagent au service des autres et y donnent le meilleur d'eux-mêmes.
C'est une chance pour la République, et nous avons tous le devoir de nous mobiliser pour faire de ce scrutin un succès pour la démocratie.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 février 2014