Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le rapporteur général du budget, Christian Eckert,
Vous avez raison de le dire même s'il ne s'agit pas de faire de l'autosatisfaction : la France redémarre, Mesdames et Messieurs les députés. Et c'est à ce rendez-vous du redressement de la France, du retour de la croissance qu'il faut amplifier, du recul du chômage qu'il faut consolider, que j'appelle toutes les forces de la nation à se rassembler. Bien sûr, les élus de la majorité parlementaire, mais vous aussi, Mesdames et Messieurs de l'UMP, qui devriez vous réjouir lorsque les chiffres sont meilleurs plutôt que de continuer, comme l'a dit à l'instant Pierre Moscovici, de dénigrer la France et de dénigrer notre pays. L'heure est au patriotisme pas au "France bashing" !
Car que constatons-nous ? Nous constatons que les chiffres du dernier trimestre voient la croissance augmenter de +0,3 %. De 2013 à 2012, Mesdames et Messieurs les députés de l'UMP, un peu de modestie, surtout un peu de lucidité, la croissance a été en moyenne de zéro. La France a aujourd'hui pratiquement le même niveau de croissance que l'Allemagne que vous n'avez de cesse de citer en exemple. La consommation y a contribué pour + 0,5 point. L'investissement des entreprises pour près d'1 point ; les embauches dans le secteur marchand sont redevenues positives pour la première fois depuis longtemps. Alors il faut amplifier, il faut consolider. C'est le sens du pacte que le président de la République a proposé. Il n'y a pas un instant à perdre pour ceux qui aiment la France, ceux qui veulent que la France réussisse, ceux qui veulent redonner le moral aux Françaises et aux Français, faire reculer durablement le chômage.
Et ce n'est pas à vous de sourire, vous qui n'avez aucune solution, qui portez la responsabilité de l'échec de la France : ayez un peu de réflexe, ayez un peu le sens de la dignité et de l'honneur du pays. Ce pacte s'adresse aux entreprises, aux organisations syndicales, aux collectivités territoriales, à tous ceux qui veulent que la France réussisse, comme ces entreprises que nous avons reçues avec le président de la République, qui certes ont des questions à poser à la France, à l'occasion de ce Conseil stratégique de l'attractivité. C'était près de 40 entreprises, des cinq continents, représentant un chiffre d'affaires de 850 milliards d'euros, 39 milliards pour la France où elles investissent, 100 000 emplois. Elles sont prêtes à faire plus, et le pacte a un effet de mobilisation pour ces entreprises-là comme d'ailleurs pour les entreprises françaises. Ce rendez-vous, il ne faut pas le manquer, c'est le rendez-vous auquel vous êtes tous confrontés.
On dira alors : 2014 a été le tournant de la consolidation, les efforts que les Françaises et les Français ont fait depuis plus de 20 mois, ce ne sont pas des efforts inutiles. Ces efforts vont payer, il faut aller plus vite, il faut aller plus fort, il faut aller plus loin. La France redémarre et c'est à nous tous d'y contribuer.
Source http://www.gouvernement.fr, le 20 février 2014
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le rapporteur général du budget, Christian Eckert,
Vous avez raison de le dire même s'il ne s'agit pas de faire de l'autosatisfaction : la France redémarre, Mesdames et Messieurs les députés. Et c'est à ce rendez-vous du redressement de la France, du retour de la croissance qu'il faut amplifier, du recul du chômage qu'il faut consolider, que j'appelle toutes les forces de la nation à se rassembler. Bien sûr, les élus de la majorité parlementaire, mais vous aussi, Mesdames et Messieurs de l'UMP, qui devriez vous réjouir lorsque les chiffres sont meilleurs plutôt que de continuer, comme l'a dit à l'instant Pierre Moscovici, de dénigrer la France et de dénigrer notre pays. L'heure est au patriotisme pas au "France bashing" !
Car que constatons-nous ? Nous constatons que les chiffres du dernier trimestre voient la croissance augmenter de +0,3 %. De 2013 à 2012, Mesdames et Messieurs les députés de l'UMP, un peu de modestie, surtout un peu de lucidité, la croissance a été en moyenne de zéro. La France a aujourd'hui pratiquement le même niveau de croissance que l'Allemagne que vous n'avez de cesse de citer en exemple. La consommation y a contribué pour + 0,5 point. L'investissement des entreprises pour près d'1 point ; les embauches dans le secteur marchand sont redevenues positives pour la première fois depuis longtemps. Alors il faut amplifier, il faut consolider. C'est le sens du pacte que le président de la République a proposé. Il n'y a pas un instant à perdre pour ceux qui aiment la France, ceux qui veulent que la France réussisse, ceux qui veulent redonner le moral aux Françaises et aux Français, faire reculer durablement le chômage.
Et ce n'est pas à vous de sourire, vous qui n'avez aucune solution, qui portez la responsabilité de l'échec de la France : ayez un peu de réflexe, ayez un peu le sens de la dignité et de l'honneur du pays. Ce pacte s'adresse aux entreprises, aux organisations syndicales, aux collectivités territoriales, à tous ceux qui veulent que la France réussisse, comme ces entreprises que nous avons reçues avec le président de la République, qui certes ont des questions à poser à la France, à l'occasion de ce Conseil stratégique de l'attractivité. C'était près de 40 entreprises, des cinq continents, représentant un chiffre d'affaires de 850 milliards d'euros, 39 milliards pour la France où elles investissent, 100 000 emplois. Elles sont prêtes à faire plus, et le pacte a un effet de mobilisation pour ces entreprises-là comme d'ailleurs pour les entreprises françaises. Ce rendez-vous, il ne faut pas le manquer, c'est le rendez-vous auquel vous êtes tous confrontés.
On dira alors : 2014 a été le tournant de la consolidation, les efforts que les Françaises et les Français ont fait depuis plus de 20 mois, ce ne sont pas des efforts inutiles. Ces efforts vont payer, il faut aller plus vite, il faut aller plus fort, il faut aller plus loin. La France redémarre et c'est à nous tous d'y contribuer.
Source http://www.gouvernement.fr, le 20 février 2014