Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de l'économie, du redressement productif et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de l'économie.
Le dynamisme de l'activité en zone euro au 1er trimestre confirme que la reprise est à l'uvre, avec cependant des situations encore très hétérogènes, et la France à un niveau médian. La pause de l'appréciation de l'euro est bienvenue, même si les évolutions passées pèsent sur le dynamisme de l'économie.
Dans la zone euro, le rebond de l'activité, observé en fin d'année dernière, se poursuit avec une croissance de +0,2% au 1er trimestre, après un recul de -0,4% sur l'ensemble de l'année 2013. Cette évolution résulte d'une accélération en Allemagne (+0,8%) et en Espagne (+0,4), alors qu'un recul est constaté en Italie (-0,1%), au Portugal (-0,7%) ou aux Pays-Bas (-1,4%).
Les indicateurs avancés pour la zone dans son ensemble augurent d'une activité en hausse au second semestre, cohérente avec une croissance attendue en 2014 de l'ordre de 1% (+1,1% d'après le Consensus).
Dans ce contexte de reprise modérée, le chômage reste à un niveau très élevé (11,8% en mars pour la zone euro).
Les prises de positions récentes de la Banque centrale européenne ouvrant la possibilité de nouvelles mesures d'assouplissement de la politique monétaire à bref horizon, en lien avec son inquiétude quant à l'appréciation de l'euro dans un contexte d'inflation faible et de niveau toujours bas d'activité économique vont dans la bonne direction.
Au 1er trimestre, la France se place dans une situation médiane au sein de la zone euro. L'évolution trimestrielle a été légèrement inférieure aux prévisions, même si un ralentissement était attendu. La stabilité du PIB s'explique par une contraction de la demande intérieure et une contribution défavorable du commerce extérieur, compensées cependant par la progression de la consommation publique et la reconstitution des stocks. La baisse de la consommation des ménages devrait être transitoire car elle est en partie liée aux contrecoups des mesures qui l'avaient soutenue au dernier trimestre 2013, notamment l'anticipation de la mise en place du malus écologique. De plus, la douceur climatique en début d'année a pesé sur la demande d'énergie. La production manufacturière confirme son redressement entamé l'année dernière (+1%).
Conséquence mécanique de l'essoufflement passager, l'emploi salarié a reculé au 1er trimestre (-24 000 postes), après avoir renoué fin 2013 avec les créations d'emploi. Cette baisse est intégralement imputable au secteur de l'intérim.
Pour le deuxième trimestre, les effets de contrecoup observés en début d'année devraient se dissiper permettant de redynamiser l'activité.
Ce contexte légitime la stratégie du Gouvernement qui vise l'accélération de la croissance et de l'emploi.
Le Gouvernement a ainsi annoncé, dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, des mesures de soutien au pouvoir d'achat des plus modestes, dès 2014 sous forme de réduction d'impôt ciblée, et à partir de 2015 sous forme de baisse de cotisations. Ces mesures, favorables à la demande, complèteront les mesures de soutien à la croissance, la compétitivité et l'emploi mises en uvre pour les entreprises.
Les lois financières rectificatives, qui seront présentées en conseil des ministres à la mi-juin, porteront l'ensemble des mesures du Pacte de responsabilité et de solidarité annoncées pour 2014 et 2015. Grâce à ce Pacte, ce sont près de 200 000 créations d'emplois supplémentaires qui sont attendues dans les 3 prochaines années.
Le dynamisme de l'activité en zone euro au 1er trimestre confirme que la reprise est à l'uvre, avec cependant des situations encore très hétérogènes, et la France à un niveau médian. La pause de l'appréciation de l'euro est bienvenue, même si les évolutions passées pèsent sur le dynamisme de l'économie.
Dans la zone euro, le rebond de l'activité, observé en fin d'année dernière, se poursuit avec une croissance de +0,2% au 1er trimestre, après un recul de -0,4% sur l'ensemble de l'année 2013. Cette évolution résulte d'une accélération en Allemagne (+0,8%) et en Espagne (+0,4), alors qu'un recul est constaté en Italie (-0,1%), au Portugal (-0,7%) ou aux Pays-Bas (-1,4%).
Les indicateurs avancés pour la zone dans son ensemble augurent d'une activité en hausse au second semestre, cohérente avec une croissance attendue en 2014 de l'ordre de 1% (+1,1% d'après le Consensus).
Dans ce contexte de reprise modérée, le chômage reste à un niveau très élevé (11,8% en mars pour la zone euro).
Les prises de positions récentes de la Banque centrale européenne ouvrant la possibilité de nouvelles mesures d'assouplissement de la politique monétaire à bref horizon, en lien avec son inquiétude quant à l'appréciation de l'euro dans un contexte d'inflation faible et de niveau toujours bas d'activité économique vont dans la bonne direction.
Au 1er trimestre, la France se place dans une situation médiane au sein de la zone euro. L'évolution trimestrielle a été légèrement inférieure aux prévisions, même si un ralentissement était attendu. La stabilité du PIB s'explique par une contraction de la demande intérieure et une contribution défavorable du commerce extérieur, compensées cependant par la progression de la consommation publique et la reconstitution des stocks. La baisse de la consommation des ménages devrait être transitoire car elle est en partie liée aux contrecoups des mesures qui l'avaient soutenue au dernier trimestre 2013, notamment l'anticipation de la mise en place du malus écologique. De plus, la douceur climatique en début d'année a pesé sur la demande d'énergie. La production manufacturière confirme son redressement entamé l'année dernière (+1%).
Conséquence mécanique de l'essoufflement passager, l'emploi salarié a reculé au 1er trimestre (-24 000 postes), après avoir renoué fin 2013 avec les créations d'emploi. Cette baisse est intégralement imputable au secteur de l'intérim.
Pour le deuxième trimestre, les effets de contrecoup observés en début d'année devraient se dissiper permettant de redynamiser l'activité.
Ce contexte légitime la stratégie du Gouvernement qui vise l'accélération de la croissance et de l'emploi.
Le Gouvernement a ainsi annoncé, dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, des mesures de soutien au pouvoir d'achat des plus modestes, dès 2014 sous forme de réduction d'impôt ciblée, et à partir de 2015 sous forme de baisse de cotisations. Ces mesures, favorables à la demande, complèteront les mesures de soutien à la croissance, la compétitivité et l'emploi mises en uvre pour les entreprises.
Les lois financières rectificatives, qui seront présentées en conseil des ministres à la mi-juin, porteront l'ensemble des mesures du Pacte de responsabilité et de solidarité annoncées pour 2014 et 2015. Grâce à ce Pacte, ce sont près de 200 000 créations d'emplois supplémentaires qui sont attendues dans les 3 prochaines années.