Texte intégral
LAURENT BAZIN
Jean-Michel APHATIE, vous recevez donc ce matin Stéphane LE FOLL, le ministre de l'Agriculture qui est aussi le porte-parole du gouvernement.
JEAN-MICHEL APHATIE
Bonjour, Stéphane LE FOLL.
STEPHANE LE FOLL
Bonjour.
JEAN-MICHEL APHATIE
Le ministre de l'Education veut supprimer les notes, est-ce bien raisonnable Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Moi je pense que le ministre de l'Education, après le débat sur les rythmes scolaires, pose une vraie question et apporte une vraie solution, je crois que l'école de la France aujourd'hui
JEAN-MICHEL APHATIE
Tout va bien ? Tout va bien, alors ?
STEPHANE LE FOLL
Oui ! Tout va bien, mais je le dis parce que je veux défendre sa position.
JEAN-MICHEL APHATIE
Je pose la vraie question et c'est la même résolution.
STEPHANE LE FOLL
Je vais défendre sa position. L'école française aujourd'hui continue à faire des très, très bons de moins en moins nombreux mais meilleurs tous les ans et de plus en plus de mauvais élèves qui perdent pied, qui quittent le système scolaire et la France régresse dans tous les calculs internationaux, ce n'est plus possible, donc il y a à la fois plus de temps à l'école pour les apprentissages et sûrement aussi à réfléchir on le sait à une meilleure manière d'accompagner les élèves pour les stimuler, les faire progresser, plutôt que de les sanctionner et les stigmatiser. Moi, je suis d'accord.
JEAN-MICHEL APHATIE
Bon ! Ce sera un beau débat, parce que ce genre de débat quand il est lancé suscite évidemment beaucoup de positions, donc Vous aviez des bonnes notes quand vous étiez à l'école ?
STEPHANE LE FOLL
Elles étaient très erratiques ! Elles pouvaient être bonnes et très mauvaises
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord ! Mais finalement
STEPHANE LE FOLL
Je ne me souviens que des mauvaises.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! C'est vrai ?
STEPHANE LE FOLL
Oui ! Oui, je suis comme ça moi, très humble en fait.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! Bon. Oui ! Oui, bon, bon. Mais enfin vous avez pas mal tourné, finalement, ça va ?
STEPHANE LE FOLL
Je ne sais pas comment je me suis débrouillé, mais au bout du compte on va dire que je me suis bien débrouillé.
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous êtes ministre de l'Agriculture
STEPHANE LE FOLL
Oui !
JEAN-MICHEL APHATIE
Les agriculteurs manifestent ce matin, ils protestent notamment contre votre projet d'interdire l'épandage de pesticides à proximité des lieux publics : maisons de retraite, écoles, d'autres lieux publics et ils disent, on vient d'entendre un agriculteur : « si ce projet de loi passe, si cette mesure passe dans la loi que vous proposez Stéphane LE FOLL, c'est mon outil de travail qui disparait ». Que lui répondez-vous ?
STEPHANE LE FOLL
Bon ! Deux points : le premier, c'est qu'il faut protéger les lieux des éventuels phytosanitaires qui peuvent portés par le vent, je crois que c'est quand même nécessaire ; et, deuxièmement, il n'a jamais été question, comme c'est dit, d'avoir une bande de 200 mètres autour de toutes les habitations, parce que là c'est vrai qu'on atteint des chiffres et des surfaces qui sont incompatibles avec l'activité agricole.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ce sont des
STEPHANE LE FOLL
Donc oui à la protection et non
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Ecoles, maisons de retraite
STEPHANE LE FOLL
Ecoles, maisons de retraite, crèches s'il y en a parce que dans les zones rurales, voilà, les 3 points sur lesquels on va travailler. Donc oui à la protection, non il n'ya aura pas cette zone d'exclusion de 200 mètres il n'y en a jamais eue
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Mais 200 mètres autour de
STEPHANE LE FOLL
Autour des habitations ! Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Autour des habitations, non, c'était ça ?
STEPHANE LE FOLL
Autour des habitations.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord C'était ça ?
STEPHANE LE FOLL
Bon ! Donc on va travailler pour la loi d'avenir, c'est-à-dire début juillet, sur une solution qui va permettre d'avoir des systèmes de protection. Alors je ne vais pas rentrer dans les systèmes techniques mais il y a des protections qui peuvent être mises sur les épandeurs qui évitent la dispersion et la ; il y a aussi des haies et des protections physiques qui peuvent être mises ; et il y aura à définir, si ces protections ne sont pas mises en oeuvre, eh bien la protection qu'on apporte au travers peut-être d'une distance par rapport aux habitations qui sont citées, qu'on a citées ensemble, c'est-à-dire à la fois les écoles, les crèches et les maisons de retraite, ce qui existe déjà en partie pour les maisons de retraite.
JEAN-MICHEL APHATIE
Et ça ferait disparaître combien de terres cultivables si votre mesure passe telle qu'elle vous la présentez ici, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Mais ça ne fera pas disparaître ! La question
JEAN-MICHEL APHATIE
Eh bien il y aura moins de possibilités de cultiver les terres qui seront en zones rurales
STEPHANE LE FOLL
Aujourd'hui dans le Code rural il existe une distance de sécurité, elle est de 50 mètres, ça existe
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Bon.
STEPHANE LE FOLL
Donc, on va regarder. Je vais demander aussi une expertise de l'ANSES pour savoir comment on pouvait gérer cette question, on a une réponse qui va arriver ou qui est arrivée maintenant, donc à partir de là on fera des propositions, il n'a jamais été question de faire 200 mètres autour de toutes les habitations
JEAN-MICHEL APHATIE
Mais 200 mètres autour de certains établissements publics ça veut dire que votre mesure peut évoluer, c'est ce que vous voulez dire ce matin ?
STEPHANE LE FOLL
Je vais surtout être clair ce matin ! Il n'y a jamais eu dans aucun texte d'écrit 200 mètres autour des habitations, jamais, donc voilà
JEAN-MICHEL APHATIE
Deux cents mètres autour des établissements publics ?
STEPHANE LE FOLL
Non ! Je n'ai jamais dit ça non plus.
JEAN-MICHEL APHATIE
De certains établissements : écoles, maisons de retraite, crèches
STEPHANE LE FOLL
Je n'ai pas dit ça non plus. J'ai dit qu'autour des établissements publics il y a
JEAN-MICHEL APHATIE
C'est ce que vous avez dit.
STEPHANE LE FOLL
Voilà ! Autour des établissements publics il y a besoin de protéger des populations qui y sont, ça me parait normal.
JEAN-MICHEL APHATIE
Mais la question c'est est-ce que ça peut évoluer ou pas, les 200 mètres autour de ces
STEPHANE LE FOLL
Mais je vous réponds oui et je dis même que ce n'est pas forcément 200 mètres, il y a aujourd'hui dans le Code rural 50 mètres, je ne peux pas être plus clair.
JEAN-MICHEL APHATIE
Si ! Vous pourriez, enfin vous dites que ça peut évoluer, ce n'est pas forcément 200 mètres.
STEPHANE LE FOLL
Eh bien ce n'est pas forcément, ce nest pas forcément 200 mètres, pour être le plus clair possible.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord ! Eh bien les agriculteurs qui nous écoutent ont compris que a peut évoluer, voilà, ils doivent se dire... Si ! C'est ce que vous dites.
STEPHANE LE FOLL
Ca peut évoluer ! Ca sous-entendrait qu'il y avait une décision qui avait été prise de dire que c'était 200 mètres autour des habitations, il n'y en a pas, bon Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Il y a un projet de loi, donc on verra ce qu'il deviendra.
STEPHANE LE FOLL
Voilà ! Par contre il y aura des projections.
JEAN-MICHEL APHATIE
L'écotaxe est morte au profit d'un péage de transit poids lourd, les camions de plus de 3,5 tonnes sur 4.000 kilomètres du territoire acquitteront une taxe d'environ 13 centimes par kilomètre. Du coup, on est d'accord Stéphane LE FOLL, le coût final de cette taxe c'est le consommateur qui la supportera puisque le transport va devenir plus cher ?
STEPHANE LE FOLL
Mais depuis le départ, alors là je veux dire depuis le départ le fait qu'on pouvait avoir cette taxe forfaitaire sur la facture en partie oui
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! C'est le consommateur qui va trinquer.
STEPHANE LE FOLL
Mais comme sur les comme à chaque fois quand vous avez
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Mais on ne le dit pas souvent.
STEPHANE LE FOLL
Oui !
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Vous le dites, voilà.
STEPHANE LE FOLL
Mais je le dis parce que dans ce transport routier vous avez ceux qui chargent des marchandises, ceux qui les transportent. Ceux qui les transportent, ils prennent la marchandise et ils l'amènent en général où ? Là où elle va être vendue ou transformée pour être vendue ensuite et donc cette taxe, cette écotaxe - c'est bien pour ça qu'elle a été réduite et c'est bien pour ça que sur ce qu'a proposé Ségolène ROYAL et Manuel VALLS moi je suis d'accord on va dans le sens qui consiste à mettre en place quelque chose qui va jouer sur le transit. Et on a qu'à regarder ce qui a été dessiné ! Quand je pense quand j'étais à Strasbourg député européen, je me souviens des camions qui passaient et qui quittaient justement l'Allemagne pour passer par la France et Strasbourg, c'est des milliers de camions, on ne peut pas laisser ces camions continuer à passer dans notre pays sans prélever en partie une taxe qui sera, ensuite, réinvestie dans des infrastructures.
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Ca, on est d'accord, mais enfin c'est Donc, on nous dit que les impôts ça n'augmente plus mais ça va augmenter à partir du 1er janvier 2015 ?
STEPHANE LE FOLL
Mais, si c'est des camions qui traversent la France monsieur APHATIE et qui viennent du Nord de l'Europe pour aller jusqu'en Espagne, qui c'est qui va payer ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Les consommateurs !
STEPHANE LE FOLL
Lesquels ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Eh bien ceux qui vont acheter la marchandise transportée.
STEPHANE LE FOLL
Non ! Non, non. Je reprends, je pars des Pays Bas et de la Belgique, je traverse la France et je vais en Espagne, je paie une taxe, et qui c'est qui paie à la fin ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Je suis sûr que vous aviez de bonnes à l'école
STEPHANE LE FOLL
Voilà !
JEAN-MICHEL APHATIE
A la manière dont vous posez les questions avec beaucoup d'autorité, je suis sûr que vous saviez y répondre avec autant d'autorité.
STEPHANE LE FOLL
Voilà !
JEAN-MICHEL APHATIE
Jacques TOUBON sera peut-être nommé Défenseur des droits, ça suscite beaucoup de débats, une pétition circule, 100.000 personnes sont contre. C'est un bon choix Jacques TOUBON, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Eh bien moi je ne ferai pas de commentaire ! Je vais attendre de voir ce qui va se passer à l'Assemblée nationale
JEAN-MICHEL APHATIE
Parce que vous êtes ennuyé, c'est pour ça que vous ne voulez pas répondre ?
STEPHANE LE FOLL
Il y a un vote en commission.
JEAN-MICHEL APHATIE
Pas de commentaire parce que ça vous embête de
STEPHANE LE FOLL
Ce n'est pas que ça m'embête, j'ai maintenant à respecter ce qui va se passer à l'Assemblée nationale.
JEAN-MICHEL APHATIE
C'est un bon choix Jacques TOUBON, c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Mais c'est le choix qui a été fait.
JEAN-MICHEL APHATIE
Et c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Donc, je respecte ce choix.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! Vous ne diriez pas que c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Je dis que Jacques TOUBON a des qualités pour être Défenseur des droits et en même temps, maintenant, c'est à l'Assemblée et à la commission des lois d'en décider.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'où ça vient ? D'où ça vient Jacques TOUBON, on n'avait pas noté que François HOLLANDE était proche de Jacques TOUBON, comme ça qu'il d'où ça vient ?
STEPHANE LE FOLL
Non ! Ce qui Ca vient qu'il y a un équilibre à trouver entre la gauche, la droite dans ces postes, je pense que c'est normal, Dominique BAUDIS était celui qui occupait ce poste, je pense que là il y a un équilibre à trouver, voilà d'où ça vient.
JEAN-MICHEL APHATIE
Stéphane LE FOLL, 15 sur 20, était l'invité de RTL ce matin.
LAURENT BAZIN
Ah ! Eh bien dites donc la bonne note...
STEPHANE LE FOLL
Non ! Mais c'est fini les notes.
LAURENT BAZIN
Quelle bonne note. On va en débattre ce matin
STEPHANE LE FOLL
Je voulais simplement dire si je peux progresser ! Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous pouvez progresser !
STEPHANE LE FOLL
Très bien, ça m'encourage.
LAURENT BAZIN
Tout à l'heure avec Michel FIELDS on y reviendra à 8 h 20
STEPHANE LE FOLL
Donc, je reviendrai monsieur APHATIE.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! C'est très gentil.
LAURENT BAZIN
Merci ! Merci beaucoup messieurs, je vous arrête là. Stéphane LE FOLL, je vous salue
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Parce que vous n'écoutez pas (brouhaha)
LAURENT BAZIN
Mais ça vous intéressera la suite aussi parce que je vais saluer François LENGLET.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 25 juin 2014
Jean-Michel APHATIE, vous recevez donc ce matin Stéphane LE FOLL, le ministre de l'Agriculture qui est aussi le porte-parole du gouvernement.
JEAN-MICHEL APHATIE
Bonjour, Stéphane LE FOLL.
STEPHANE LE FOLL
Bonjour.
JEAN-MICHEL APHATIE
Le ministre de l'Education veut supprimer les notes, est-ce bien raisonnable Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Moi je pense que le ministre de l'Education, après le débat sur les rythmes scolaires, pose une vraie question et apporte une vraie solution, je crois que l'école de la France aujourd'hui
JEAN-MICHEL APHATIE
Tout va bien ? Tout va bien, alors ?
STEPHANE LE FOLL
Oui ! Tout va bien, mais je le dis parce que je veux défendre sa position.
JEAN-MICHEL APHATIE
Je pose la vraie question et c'est la même résolution.
STEPHANE LE FOLL
Je vais défendre sa position. L'école française aujourd'hui continue à faire des très, très bons de moins en moins nombreux mais meilleurs tous les ans et de plus en plus de mauvais élèves qui perdent pied, qui quittent le système scolaire et la France régresse dans tous les calculs internationaux, ce n'est plus possible, donc il y a à la fois plus de temps à l'école pour les apprentissages et sûrement aussi à réfléchir on le sait à une meilleure manière d'accompagner les élèves pour les stimuler, les faire progresser, plutôt que de les sanctionner et les stigmatiser. Moi, je suis d'accord.
JEAN-MICHEL APHATIE
Bon ! Ce sera un beau débat, parce que ce genre de débat quand il est lancé suscite évidemment beaucoup de positions, donc Vous aviez des bonnes notes quand vous étiez à l'école ?
STEPHANE LE FOLL
Elles étaient très erratiques ! Elles pouvaient être bonnes et très mauvaises
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord ! Mais finalement
STEPHANE LE FOLL
Je ne me souviens que des mauvaises.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! C'est vrai ?
STEPHANE LE FOLL
Oui ! Oui, je suis comme ça moi, très humble en fait.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! Bon. Oui ! Oui, bon, bon. Mais enfin vous avez pas mal tourné, finalement, ça va ?
STEPHANE LE FOLL
Je ne sais pas comment je me suis débrouillé, mais au bout du compte on va dire que je me suis bien débrouillé.
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous êtes ministre de l'Agriculture
STEPHANE LE FOLL
Oui !
JEAN-MICHEL APHATIE
Les agriculteurs manifestent ce matin, ils protestent notamment contre votre projet d'interdire l'épandage de pesticides à proximité des lieux publics : maisons de retraite, écoles, d'autres lieux publics et ils disent, on vient d'entendre un agriculteur : « si ce projet de loi passe, si cette mesure passe dans la loi que vous proposez Stéphane LE FOLL, c'est mon outil de travail qui disparait ». Que lui répondez-vous ?
STEPHANE LE FOLL
Bon ! Deux points : le premier, c'est qu'il faut protéger les lieux des éventuels phytosanitaires qui peuvent portés par le vent, je crois que c'est quand même nécessaire ; et, deuxièmement, il n'a jamais été question, comme c'est dit, d'avoir une bande de 200 mètres autour de toutes les habitations, parce que là c'est vrai qu'on atteint des chiffres et des surfaces qui sont incompatibles avec l'activité agricole.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ce sont des
STEPHANE LE FOLL
Donc oui à la protection et non
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Ecoles, maisons de retraite
STEPHANE LE FOLL
Ecoles, maisons de retraite, crèches s'il y en a parce que dans les zones rurales, voilà, les 3 points sur lesquels on va travailler. Donc oui à la protection, non il n'ya aura pas cette zone d'exclusion de 200 mètres il n'y en a jamais eue
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Mais 200 mètres autour de
STEPHANE LE FOLL
Autour des habitations ! Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Autour des habitations, non, c'était ça ?
STEPHANE LE FOLL
Autour des habitations.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord C'était ça ?
STEPHANE LE FOLL
Bon ! Donc on va travailler pour la loi d'avenir, c'est-à-dire début juillet, sur une solution qui va permettre d'avoir des systèmes de protection. Alors je ne vais pas rentrer dans les systèmes techniques mais il y a des protections qui peuvent être mises sur les épandeurs qui évitent la dispersion et la ; il y a aussi des haies et des protections physiques qui peuvent être mises ; et il y aura à définir, si ces protections ne sont pas mises en oeuvre, eh bien la protection qu'on apporte au travers peut-être d'une distance par rapport aux habitations qui sont citées, qu'on a citées ensemble, c'est-à-dire à la fois les écoles, les crèches et les maisons de retraite, ce qui existe déjà en partie pour les maisons de retraite.
JEAN-MICHEL APHATIE
Et ça ferait disparaître combien de terres cultivables si votre mesure passe telle qu'elle vous la présentez ici, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Mais ça ne fera pas disparaître ! La question
JEAN-MICHEL APHATIE
Eh bien il y aura moins de possibilités de cultiver les terres qui seront en zones rurales
STEPHANE LE FOLL
Aujourd'hui dans le Code rural il existe une distance de sécurité, elle est de 50 mètres, ça existe
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Bon.
STEPHANE LE FOLL
Donc, on va regarder. Je vais demander aussi une expertise de l'ANSES pour savoir comment on pouvait gérer cette question, on a une réponse qui va arriver ou qui est arrivée maintenant, donc à partir de là on fera des propositions, il n'a jamais été question de faire 200 mètres autour de toutes les habitations
JEAN-MICHEL APHATIE
Mais 200 mètres autour de certains établissements publics ça veut dire que votre mesure peut évoluer, c'est ce que vous voulez dire ce matin ?
STEPHANE LE FOLL
Je vais surtout être clair ce matin ! Il n'y a jamais eu dans aucun texte d'écrit 200 mètres autour des habitations, jamais, donc voilà
JEAN-MICHEL APHATIE
Deux cents mètres autour des établissements publics ?
STEPHANE LE FOLL
Non ! Je n'ai jamais dit ça non plus.
JEAN-MICHEL APHATIE
De certains établissements : écoles, maisons de retraite, crèches
STEPHANE LE FOLL
Je n'ai pas dit ça non plus. J'ai dit qu'autour des établissements publics il y a
JEAN-MICHEL APHATIE
C'est ce que vous avez dit.
STEPHANE LE FOLL
Voilà ! Autour des établissements publics il y a besoin de protéger des populations qui y sont, ça me parait normal.
JEAN-MICHEL APHATIE
Mais la question c'est est-ce que ça peut évoluer ou pas, les 200 mètres autour de ces
STEPHANE LE FOLL
Mais je vous réponds oui et je dis même que ce n'est pas forcément 200 mètres, il y a aujourd'hui dans le Code rural 50 mètres, je ne peux pas être plus clair.
JEAN-MICHEL APHATIE
Si ! Vous pourriez, enfin vous dites que ça peut évoluer, ce n'est pas forcément 200 mètres.
STEPHANE LE FOLL
Eh bien ce n'est pas forcément, ce nest pas forcément 200 mètres, pour être le plus clair possible.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'accord ! Eh bien les agriculteurs qui nous écoutent ont compris que a peut évoluer, voilà, ils doivent se dire... Si ! C'est ce que vous dites.
STEPHANE LE FOLL
Ca peut évoluer ! Ca sous-entendrait qu'il y avait une décision qui avait été prise de dire que c'était 200 mètres autour des habitations, il n'y en a pas, bon Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Il y a un projet de loi, donc on verra ce qu'il deviendra.
STEPHANE LE FOLL
Voilà ! Par contre il y aura des projections.
JEAN-MICHEL APHATIE
L'écotaxe est morte au profit d'un péage de transit poids lourd, les camions de plus de 3,5 tonnes sur 4.000 kilomètres du territoire acquitteront une taxe d'environ 13 centimes par kilomètre. Du coup, on est d'accord Stéphane LE FOLL, le coût final de cette taxe c'est le consommateur qui la supportera puisque le transport va devenir plus cher ?
STEPHANE LE FOLL
Mais depuis le départ, alors là je veux dire depuis le départ le fait qu'on pouvait avoir cette taxe forfaitaire sur la facture en partie oui
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! C'est le consommateur qui va trinquer.
STEPHANE LE FOLL
Mais comme sur les comme à chaque fois quand vous avez
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Mais on ne le dit pas souvent.
STEPHANE LE FOLL
Oui !
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Vous le dites, voilà.
STEPHANE LE FOLL
Mais je le dis parce que dans ce transport routier vous avez ceux qui chargent des marchandises, ceux qui les transportent. Ceux qui les transportent, ils prennent la marchandise et ils l'amènent en général où ? Là où elle va être vendue ou transformée pour être vendue ensuite et donc cette taxe, cette écotaxe - c'est bien pour ça qu'elle a été réduite et c'est bien pour ça que sur ce qu'a proposé Ségolène ROYAL et Manuel VALLS moi je suis d'accord on va dans le sens qui consiste à mettre en place quelque chose qui va jouer sur le transit. Et on a qu'à regarder ce qui a été dessiné ! Quand je pense quand j'étais à Strasbourg député européen, je me souviens des camions qui passaient et qui quittaient justement l'Allemagne pour passer par la France et Strasbourg, c'est des milliers de camions, on ne peut pas laisser ces camions continuer à passer dans notre pays sans prélever en partie une taxe qui sera, ensuite, réinvestie dans des infrastructures.
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Ca, on est d'accord, mais enfin c'est Donc, on nous dit que les impôts ça n'augmente plus mais ça va augmenter à partir du 1er janvier 2015 ?
STEPHANE LE FOLL
Mais, si c'est des camions qui traversent la France monsieur APHATIE et qui viennent du Nord de l'Europe pour aller jusqu'en Espagne, qui c'est qui va payer ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Les consommateurs !
STEPHANE LE FOLL
Lesquels ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Eh bien ceux qui vont acheter la marchandise transportée.
STEPHANE LE FOLL
Non ! Non, non. Je reprends, je pars des Pays Bas et de la Belgique, je traverse la France et je vais en Espagne, je paie une taxe, et qui c'est qui paie à la fin ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Je suis sûr que vous aviez de bonnes à l'école
STEPHANE LE FOLL
Voilà !
JEAN-MICHEL APHATIE
A la manière dont vous posez les questions avec beaucoup d'autorité, je suis sûr que vous saviez y répondre avec autant d'autorité.
STEPHANE LE FOLL
Voilà !
JEAN-MICHEL APHATIE
Jacques TOUBON sera peut-être nommé Défenseur des droits, ça suscite beaucoup de débats, une pétition circule, 100.000 personnes sont contre. C'est un bon choix Jacques TOUBON, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Eh bien moi je ne ferai pas de commentaire ! Je vais attendre de voir ce qui va se passer à l'Assemblée nationale
JEAN-MICHEL APHATIE
Parce que vous êtes ennuyé, c'est pour ça que vous ne voulez pas répondre ?
STEPHANE LE FOLL
Il y a un vote en commission.
JEAN-MICHEL APHATIE
Pas de commentaire parce que ça vous embête de
STEPHANE LE FOLL
Ce n'est pas que ça m'embête, j'ai maintenant à respecter ce qui va se passer à l'Assemblée nationale.
JEAN-MICHEL APHATIE
C'est un bon choix Jacques TOUBON, c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Mais c'est le choix qui a été fait.
JEAN-MICHEL APHATIE
Et c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Donc, je respecte ce choix.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! Vous ne diriez pas que c'est un bon choix ?
STEPHANE LE FOLL
Je dis que Jacques TOUBON a des qualités pour être Défenseur des droits et en même temps, maintenant, c'est à l'Assemblée et à la commission des lois d'en décider.
JEAN-MICHEL APHATIE
D'où ça vient ? D'où ça vient Jacques TOUBON, on n'avait pas noté que François HOLLANDE était proche de Jacques TOUBON, comme ça qu'il d'où ça vient ?
STEPHANE LE FOLL
Non ! Ce qui Ca vient qu'il y a un équilibre à trouver entre la gauche, la droite dans ces postes, je pense que c'est normal, Dominique BAUDIS était celui qui occupait ce poste, je pense que là il y a un équilibre à trouver, voilà d'où ça vient.
JEAN-MICHEL APHATIE
Stéphane LE FOLL, 15 sur 20, était l'invité de RTL ce matin.
LAURENT BAZIN
Ah ! Eh bien dites donc la bonne note...
STEPHANE LE FOLL
Non ! Mais c'est fini les notes.
LAURENT BAZIN
Quelle bonne note. On va en débattre ce matin
STEPHANE LE FOLL
Je voulais simplement dire si je peux progresser ! Voilà.
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous pouvez progresser !
STEPHANE LE FOLL
Très bien, ça m'encourage.
LAURENT BAZIN
Tout à l'heure avec Michel FIELDS on y reviendra à 8 h 20
STEPHANE LE FOLL
Donc, je reviendrai monsieur APHATIE.
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! C'est très gentil.
LAURENT BAZIN
Merci ! Merci beaucoup messieurs, je vous arrête là. Stéphane LE FOLL, je vous salue
JEAN-MICHEL APHATIE
Oui ! Parce que vous n'écoutez pas (brouhaha)
LAURENT BAZIN
Mais ça vous intéressera la suite aussi parce que je vais saluer François LENGLET.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 25 juin 2014