Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de l'économie, du redressement productif et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de l'économie.
Dans les principales économies de la zone euro, la production industrielle a nettement fléchi en mai, notamment dans le secteur manufacturier. Si cette baisse est en partie technique et due au nombre important de ponts cette année, notamment en France, elle illustre également une reprise encore fragile. La croissance du PIB de la zone euro au premier trimestre est ainsi restée basse (0,2 %) et disparate selon les pays. Bien qu'enregistrant une légère reprise de l'emploi au premier trimestre dans la zone euro, le taux de chômage reste élevé et les situations sur le marché du travail hétérogènes.
En juin, l'inflation totale en zone euro demeure à 0,5 %, son plus bas niveau depuis novembre 2009. Dans ce contexte, le soutien de la politique monétaire marqué par les décisions de la BCE du 5 juin et confirmées le 3 juillet est bienvenu et cohérent avec les objectifs de la BCE, qui pourrait aller plus loin si les évolutions de l'inflation s'avéraient défavorables. Afin de soutenir la reprise, les politiques doivent être différenciées par Etat membre et l'Europe doit mener des politiques plus résolument en faveur de la croissance : les politiques en faveur de la compétitivité dans les Etats qui en ont besoin doivent s'accompagner d'initiatives permettant de dynamiser la demande dans l'ensemble de la zone euro, notamment en relançant l'investissement au niveau européen comme l'a proposé le nouveau Président de la Commission Européenne dans son discours du 15 juillet.
En France, l'indice de la production industrielle est en baisse en mai (-1,7 %) et l'inflation très modérée est en repli au mois de juin (+0,5 % sur un an).
Les enquêtes de conjoncture du mois de juin auprès des chefs d'entreprises sont globalement stables, même si elles sont en léger recul sur les segments pénalisés par la faiblesse des carnets de commande. A l'inverse, l'indicateur de confiance des ménages, bien qu'éloigné de sa moyenne de long terme, se redresse légèrement au mois de juin notamment en raison de perspectives financières moins dégradées qu'auparavant. Ce contexte de reprise encore fragile en zone euro et de chômage élevé justifie la priorité, portée au Conseil européen, d'une initiative pour la croissance en Europe. Le Pacte de responsabilité et de solidarité répond au besoin de restaurer d'une part la compétitivité en France, après 10 ans de dégradation de 2002 à 2012, et d'autre part les marges des entreprises, érodées de 2007 à 2013, leur permettre de soutenir durablement l'emploi, l'innovation et l'investissement, tandis que la pression fiscale sur les ménages commence à être allégée, dès 2014 pour les ménages à revenus modestes.
Dans les principales économies de la zone euro, la production industrielle a nettement fléchi en mai, notamment dans le secteur manufacturier. Si cette baisse est en partie technique et due au nombre important de ponts cette année, notamment en France, elle illustre également une reprise encore fragile. La croissance du PIB de la zone euro au premier trimestre est ainsi restée basse (0,2 %) et disparate selon les pays. Bien qu'enregistrant une légère reprise de l'emploi au premier trimestre dans la zone euro, le taux de chômage reste élevé et les situations sur le marché du travail hétérogènes.
En juin, l'inflation totale en zone euro demeure à 0,5 %, son plus bas niveau depuis novembre 2009. Dans ce contexte, le soutien de la politique monétaire marqué par les décisions de la BCE du 5 juin et confirmées le 3 juillet est bienvenu et cohérent avec les objectifs de la BCE, qui pourrait aller plus loin si les évolutions de l'inflation s'avéraient défavorables. Afin de soutenir la reprise, les politiques doivent être différenciées par Etat membre et l'Europe doit mener des politiques plus résolument en faveur de la croissance : les politiques en faveur de la compétitivité dans les Etats qui en ont besoin doivent s'accompagner d'initiatives permettant de dynamiser la demande dans l'ensemble de la zone euro, notamment en relançant l'investissement au niveau européen comme l'a proposé le nouveau Président de la Commission Européenne dans son discours du 15 juillet.
En France, l'indice de la production industrielle est en baisse en mai (-1,7 %) et l'inflation très modérée est en repli au mois de juin (+0,5 % sur un an).
Les enquêtes de conjoncture du mois de juin auprès des chefs d'entreprises sont globalement stables, même si elles sont en léger recul sur les segments pénalisés par la faiblesse des carnets de commande. A l'inverse, l'indicateur de confiance des ménages, bien qu'éloigné de sa moyenne de long terme, se redresse légèrement au mois de juin notamment en raison de perspectives financières moins dégradées qu'auparavant. Ce contexte de reprise encore fragile en zone euro et de chômage élevé justifie la priorité, portée au Conseil européen, d'une initiative pour la croissance en Europe. Le Pacte de responsabilité et de solidarité répond au besoin de restaurer d'une part la compétitivité en France, après 10 ans de dégradation de 2002 à 2012, et d'autre part les marges des entreprises, érodées de 2007 à 2013, leur permettre de soutenir durablement l'emploi, l'innovation et l'investissement, tandis que la pression fiscale sur les ménages commence à être allégée, dès 2014 pour les ménages à revenus modestes.