Texte intégral
* Monsieur le Député, le plan qui vient d'être annoncé par M. Juncker au nom de la Commission européenne est une bonne nouvelle pour l'Europe et une bonne nouvelle pour la France. Ce plan d'investissement est bienvenu, car c'est d'investissements que l'Europe et la France manquent aujourd'hui.
Le niveau des investissements publics et privés en Europe est aujourd'hui de 16 % inférieur à ce qu'il était en 2007, avant la crise. L'une des causes principales de la trop faible croissance que connaissent actuellement la zone euro et la France est précisément le défaut d'investissements. Il fallait donc, au niveau européen, un plan d'investissement à la mesure du problème. C'est désormais le cas : tant mieux !
La France, vous l'avez souligné, le demandait depuis de nombreux mois. Il arrive enfin et il n'y a aucune raison de bouder notre plaisir, d'autant plus que ce plan d'investissement est tourné vers les secteurs d'avenir, les secteurs qui nous semblent décisifs : les infrastructures de transport, le numérique, mais aussi le financement de la transition énergétique, qui permettra notamment l'émergence d'énergies nouvelles et une isolation plus rapide de nos bâtiments. Et derrière tout cela, il y a aussi de l'activité et de l'emploi.
C'est donc une bonne base, mais qui doit être améliorée, et il nous faudra travailler, dans les semaines qui viennent, pour faire en sorte que les choses aillent vite, car nous ne voulons pas des investissements pour 2017, nous les voulons pour 2015 ! Et nous voulons des projets concrets ! Il faut que ce plan d'investissement européen puisse financer rapidement des projets qui sont déjà prêts en France. Ce plan marque le début d'une reprise de notre activité, indispensable pour recoudre notre tissu économique et social et retrouver confiance en l'avenir.
* C'est la troisième question posée - par un groupe différent à chaque fois - sur ce sujet. Cela prouve l'importance de la proposition qui a été faite ce matin par M. Juncker. Son contenu est également décisif : il faut que le paquet soit agréable, mais aussi que le contenu soit pertinent, et c'est le sens de votre question.
Oui, il faut financer, avec un mécanisme que le ministre de l'économie a décrit, en mobilisant le plus possible d'argent nouveau et non pas en recyclant de l'argent qui était prévu sur d'autres lignes, ce qui ne permettrait pas d'apporter plus d'activité à l'ensemble des économies de la zone euro. Mais il faut bien choisir les bons projets. Qu'est-ce qu'un bon projet ? C'est un projet qui est lui-même porteur de cet avenir que nous voulons meilleur pour chacun d'entre nous, mais aussi pour l'ensemble de la planète. La question de la transition énergétique est évidemment au coeur des propositions que nous devons faire en France comme dans les autres pays pour bénéficier des financements annoncés par M. Juncker.
Nous serons attentifs. Premièrement, nous mettons en place les procédures propres à faire bénéficier de nombreuses PME-PMI du dispositif de financement, parce que c'est ce tissu, sur l'ensemble du territoire français et européen, qui peut permettre de redonner de la vie, de l'activité et de l'emploi dans toutes les zones, y compris dans les zones rurales ou urbaines éloignées de l'activité.
La seconde chose à laquelle il nous faut être attentifs est qu'il ne s'agit pas d'une histoire de grands projets. Il peut y avoir quelques grands projets, d'ailleurs porteurs du point de vue de la transition énergétique, par exemple la promotion de types de transports différents, plus économes du point de vue énergétique, mais je suis attentif à ce que le développement de la transition énergétique permette de mobiliser aussi beaucoup de petits projets. Voilà la direction dans laquelle nous nous lançons pour être immédiatement efficaces.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2014
Le niveau des investissements publics et privés en Europe est aujourd'hui de 16 % inférieur à ce qu'il était en 2007, avant la crise. L'une des causes principales de la trop faible croissance que connaissent actuellement la zone euro et la France est précisément le défaut d'investissements. Il fallait donc, au niveau européen, un plan d'investissement à la mesure du problème. C'est désormais le cas : tant mieux !
La France, vous l'avez souligné, le demandait depuis de nombreux mois. Il arrive enfin et il n'y a aucune raison de bouder notre plaisir, d'autant plus que ce plan d'investissement est tourné vers les secteurs d'avenir, les secteurs qui nous semblent décisifs : les infrastructures de transport, le numérique, mais aussi le financement de la transition énergétique, qui permettra notamment l'émergence d'énergies nouvelles et une isolation plus rapide de nos bâtiments. Et derrière tout cela, il y a aussi de l'activité et de l'emploi.
C'est donc une bonne base, mais qui doit être améliorée, et il nous faudra travailler, dans les semaines qui viennent, pour faire en sorte que les choses aillent vite, car nous ne voulons pas des investissements pour 2017, nous les voulons pour 2015 ! Et nous voulons des projets concrets ! Il faut que ce plan d'investissement européen puisse financer rapidement des projets qui sont déjà prêts en France. Ce plan marque le début d'une reprise de notre activité, indispensable pour recoudre notre tissu économique et social et retrouver confiance en l'avenir.
* C'est la troisième question posée - par un groupe différent à chaque fois - sur ce sujet. Cela prouve l'importance de la proposition qui a été faite ce matin par M. Juncker. Son contenu est également décisif : il faut que le paquet soit agréable, mais aussi que le contenu soit pertinent, et c'est le sens de votre question.
Oui, il faut financer, avec un mécanisme que le ministre de l'économie a décrit, en mobilisant le plus possible d'argent nouveau et non pas en recyclant de l'argent qui était prévu sur d'autres lignes, ce qui ne permettrait pas d'apporter plus d'activité à l'ensemble des économies de la zone euro. Mais il faut bien choisir les bons projets. Qu'est-ce qu'un bon projet ? C'est un projet qui est lui-même porteur de cet avenir que nous voulons meilleur pour chacun d'entre nous, mais aussi pour l'ensemble de la planète. La question de la transition énergétique est évidemment au coeur des propositions que nous devons faire en France comme dans les autres pays pour bénéficier des financements annoncés par M. Juncker.
Nous serons attentifs. Premièrement, nous mettons en place les procédures propres à faire bénéficier de nombreuses PME-PMI du dispositif de financement, parce que c'est ce tissu, sur l'ensemble du territoire français et européen, qui peut permettre de redonner de la vie, de l'activité et de l'emploi dans toutes les zones, y compris dans les zones rurales ou urbaines éloignées de l'activité.
La seconde chose à laquelle il nous faut être attentifs est qu'il ne s'agit pas d'une histoire de grands projets. Il peut y avoir quelques grands projets, d'ailleurs porteurs du point de vue de la transition énergétique, par exemple la promotion de types de transports différents, plus économes du point de vue énergétique, mais je suis attentif à ce que le développement de la transition énergétique permette de mobiliser aussi beaucoup de petits projets. Voilà la direction dans laquelle nous nous lançons pour être immédiatement efficaces.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2014