Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de léconomie, de lindustrie et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de léconomie.
Les perspectives dactivité en zone euro restent peu dynamiques. Lactivité de la zone a légèrement accéléré au troisième trimestre (+ 0,2 %), mais les enquêtes auprès des entreprises restent dégradées, bien quune légère amélioration soit visible ces tout derniers mois. Ces enquêtes suggèrent une reprise moins forte quaux États-Unis et en Grande Bretagne. Quant à linflation dans la zone euro, elle continue dévoluer à ses plus bas niveaux depuis 2009, en dépit des initiatives prises par la Banque centrale européenne (BCE), et les perspectives pour les mois qui viennent sont clairement orientées à la baisse.
Ce diagnostic, partagé depuis plusieurs mois avec les organisations internationales, appelle la conduite dune politique économique agrégée adaptée à la situation. Cest lobjet de discussions en cours au niveau européen. A ce titre, le plan dinvestissement européen doit se déployer rapidement, avec des premiers projets accompagnés dès lannée 2015. Les réformes de structure doivent se poursuivre et les marges de flexibilité doivent être utilisées pour rendre la politique budgétaire plus accommodante, afin daccompagner les initiatives de politique monétaire conduites par la BCE.
Sagissant de la France, les derniers développements conjoncturels confortent le scénario macroéconomique du Gouvernement. Si la relative atonie de la demande européenne et les risques demeurent, plusieurs facteurs pourraient venir stimuler lactivité dans les mois qui viennent, et confirmer ainsi la prévision de croissance de 1 % en 2015, comme vient de lestimer lINSEE.
Léconomie française bénéficie des premiers effets des politiques de soutien à lactivité mises en uvre par le Gouvernement (Crédit dimpôt compétitivité emploi et Pacte de responsabilité et de solidarité).
La baisse du prix du pétrole depuis lété sest déjà matérialisée par une baisse très nette des prix à la pompe (plus de 15 centimes / litre depuis lété), ce qui constitue un facteur important de réduction des coûts de production des entreprises et de soutien au pourvoir dachat des ménages. Alors quil était stable depuis le début de lannée autour de 110 $ le baril, le prix du Brent sest inscrit à la baisse depuis début juillet et avoisine aujourdhui les 60 $ (- 45 %). Cependant cette situation concourt au niveau particulièrement faible de linflation et loriente encore à la baisse, ce qui pourrait même la rendre temporairement négative dans les prochains mois.
Le taux de change de leuro face au dollar a fortement baissé depuis lété (- 10 %) à la suite des décisions de la BCE, après avoir augmenté de lété 2013 à lété 2014. Au-delà de leffet sur lactivité, la baisse de leuro, face à lensemble des monnaies depuis lété, devrait participer progressivement à la reprise de linflation et à la réduction du déficit commercial.Les taux dintérêt sur la dette publique sont en baisse continue depuis le début de lannée, ce qui allège la charge de la dette publique, et rend moins cher le crédit des ménages et des entreprises. Le taux demprunt français à 10 ans est aujourdhui sous les 1 %. Cette situation est le reflet dun redressement encore très progressif des perspectives de croissance anticipé par les investisseurs, de la politique monétaire accommodante, conduite par le BCE pour lutter contre la faiblesse de linflation, et de lactivité en zone euro, mais également de la confiance des investisseurs envers la France, puisque lécart de taux avec lAllemagne est à son plus bas niveau depuis 2011.
Les perspectives dactivité en zone euro restent peu dynamiques. Lactivité de la zone a légèrement accéléré au troisième trimestre (+ 0,2 %), mais les enquêtes auprès des entreprises restent dégradées, bien quune légère amélioration soit visible ces tout derniers mois. Ces enquêtes suggèrent une reprise moins forte quaux États-Unis et en Grande Bretagne. Quant à linflation dans la zone euro, elle continue dévoluer à ses plus bas niveaux depuis 2009, en dépit des initiatives prises par la Banque centrale européenne (BCE), et les perspectives pour les mois qui viennent sont clairement orientées à la baisse.
Ce diagnostic, partagé depuis plusieurs mois avec les organisations internationales, appelle la conduite dune politique économique agrégée adaptée à la situation. Cest lobjet de discussions en cours au niveau européen. A ce titre, le plan dinvestissement européen doit se déployer rapidement, avec des premiers projets accompagnés dès lannée 2015. Les réformes de structure doivent se poursuivre et les marges de flexibilité doivent être utilisées pour rendre la politique budgétaire plus accommodante, afin daccompagner les initiatives de politique monétaire conduites par la BCE.
Sagissant de la France, les derniers développements conjoncturels confortent le scénario macroéconomique du Gouvernement. Si la relative atonie de la demande européenne et les risques demeurent, plusieurs facteurs pourraient venir stimuler lactivité dans les mois qui viennent, et confirmer ainsi la prévision de croissance de 1 % en 2015, comme vient de lestimer lINSEE.
Léconomie française bénéficie des premiers effets des politiques de soutien à lactivité mises en uvre par le Gouvernement (Crédit dimpôt compétitivité emploi et Pacte de responsabilité et de solidarité).
La baisse du prix du pétrole depuis lété sest déjà matérialisée par une baisse très nette des prix à la pompe (plus de 15 centimes / litre depuis lété), ce qui constitue un facteur important de réduction des coûts de production des entreprises et de soutien au pourvoir dachat des ménages. Alors quil était stable depuis le début de lannée autour de 110 $ le baril, le prix du Brent sest inscrit à la baisse depuis début juillet et avoisine aujourdhui les 60 $ (- 45 %). Cependant cette situation concourt au niveau particulièrement faible de linflation et loriente encore à la baisse, ce qui pourrait même la rendre temporairement négative dans les prochains mois.
Le taux de change de leuro face au dollar a fortement baissé depuis lété (- 10 %) à la suite des décisions de la BCE, après avoir augmenté de lété 2013 à lété 2014. Au-delà de leffet sur lactivité, la baisse de leuro, face à lensemble des monnaies depuis lété, devrait participer progressivement à la reprise de linflation et à la réduction du déficit commercial.Les taux dintérêt sur la dette publique sont en baisse continue depuis le début de lannée, ce qui allège la charge de la dette publique, et rend moins cher le crédit des ménages et des entreprises. Le taux demprunt français à 10 ans est aujourdhui sous les 1 %. Cette situation est le reflet dun redressement encore très progressif des perspectives de croissance anticipé par les investisseurs, de la politique monétaire accommodante, conduite par le BCE pour lutter contre la faiblesse de linflation, et de lactivité en zone euro, mais également de la confiance des investisseurs envers la France, puisque lécart de taux avec lAllemagne est à son plus bas niveau depuis 2011.