Déclaration de Mme Annick Girardin, secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie, sur la politique de développement, à Paris le 7 janvier 2015.

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Circonstance : Journées du réseau de l'Agence française de développement, à Paris le 7 janvier 2015

Texte intégral

Madame la Présidente,
Madame la Directrice générale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs, Chers Amis,
Je suis heureuse d'être présente parmi vous à l'occasion de ce rendez-vous annuel de l'AFD, dans cette maison qui joue, depuis tant d'années, son rôle d'opérateur pivot de la politique de développement française, avec compétence et engagement.
Ce moment privilégié nous offre l'occasion de poursuivre nos échanges, commencés avec beaucoup d'entre vous au cours de mes différents déplacements l'an dernier.
Je souhaite profiter de ce moment pour dresser un bilan de l'année écoulée : une année qui aura été marquée par l'adoption de la première loi de développement et de solidarité internationale. Elle nous fixe un cap, des objectifs, des principes et des méthodes. Il nous faut la mettre en oeuvre. Je m'y emploie et compte sur votre appui.
Dans ce cadre, je nous ai fixé des priorités : la jeunesse, la lutte contre le dérèglement climatique, l'association de tous les acteurs au développement ; des priorités en ligne avec les valeurs et le projet politique que ce gouvernement porte ; des priorités, vous vous en doutez, en ligne avec les échéances qui vont rythmer 2015, une année décisive pour nous tous, pour le développement et pour la planète.
La définition des ODD, mais aussi la signature d'un accord universel sur le climat, mobilisent, d'ores et déjà, nos énergies. J'y reviendrai, car je suis également ici pour vous dire combien je compte sur vous pour faire avancer ces causes collectives.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, je saisis cette occasion qui m'est donnée de m'adresser à chacun de vous pour vous souhaiter mes voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle année.
L'année écoulée aura donc été une année charnière pour notre politique de développement.
Dans la foulée des assises du développement, elle s'est rénovée et s'inscrit désormais dans le cadre d'une loi : la loi d'orientation et de programmation relative au développement et à la solidarité internationale.
Cette loi, elle était indispensable pour moderniser notre politique de développement, l'adapter aux enjeux du 21ème siècle, et renforcer l'exigence de transparence et d'efficacité.
C'était une demande forte du parlement et de la société civile de mieux être associés à la définition de notre politique de développement. C'est désormais chose faite, et j'en serai la garante.
Elle constitue une première, un tournant, dans la politique française d'aide, à plus d'un titre :
- sur le fond des orientations, elle réaffirme, d'une part, la priorité africaine de notre aide au développement et la concentration géographique des subventions dans des pays prioritaires ; et elle inscrit, d'autre part, la lutte contre le réchauffement climatique comme priorité transversale de notre politique de développement, désormais orientée vers le développement durable ;
- en méthode, elle renforce la transparence et la redevabilité de cette politique publique, conditions indispensables de son efficacité et de sa soutenabilité dans la durée, comme l'a démontré la dernière édition du sondage produit par l'AFD sur «les Français et la politique d'aide au développement de la France» ;
- autre apport méthodologique essentiel, elle reconnaît la contribution de toutes les parties prenantes à la politique de développement : ONG et collectivités territoriales bien sûr, mais aussi les entreprises à travers leurs politiques de RSE ou leur contribution directe à l'intérêt général dans le cadre d'une évolution de leurs modèles économiques.
Cette reconnaissance se traduit sur le plan institutionnel par la création du Conseil national du développement et de la solidarité internationale (le CNDSI), qui permet une concertation régulière, transparente et souple entre l'État, les élus et les autres parties prenantes du développement ;
- enfin, sur le plan des structures, la loi a acté la création de l'AFETI, qui vient de regrouper, le 1er janvier 2015, six opérateurs de l'expertise technique internationale, et qui a vocation à rassembler la plupart des autres opérateurs de l'expertise publique à l'international d'ici la fin de cette année.
La création de cette Agence amorce ainsi une rationalisation nécessaire de notre dispositif dans ce domaine clé pour notre politique de développement. Mais elle ne prendra tout son sens que si elle s'inscrit dans un renforcement de la coordination des acteurs publics intervenant dans le champ du développement, et notamment l'AFD qui joue un rôle, complémentaire mais tout aussi essentiel, dans l'interface entre offre et demande d'expertise.
Bien sûr, cette loi fait une large part à l'AFD, et je remercie ici les équipes qui ont contribué à sa gestation par leurs propositions de fond et qui se mobilisent aujourd'hui pour sa mise en oeuvre. Nous en sommes tous, collectivement, redevables et je compte sur vous pour y contribuer dans les domaines qui vous concernent.
L'année écoulée aura également été une année intense et couronnée de succès à l'AFD.
Je suis également ici pour vous en féliciter.
Vous avez contribué à la mise en place du Contrat d'objectifs et de moyens (le COM), qui traduit les orientations de la loi dans une feuille de route opérationnelle. Il s'agit d'un document important - c'est sans doute pourquoi nous avons pris tout le temps nécessaire pour le finaliser : il assigne à l'Agence des objectifs ambitieux et exigeants, qu'il s'agisse de la croissance de ses engagements ou de la maîtrise de ses charges. Mais il lui donne également tous les moyens, notamment financiers, de soutenir cette croissance, avec le renforcement en cours des fonds propres.
Vous avez fait de l'Afrique un partenaire privilégié, dans des contextes parfois instables et périlleux.
Vous avez su être présents et innovants sur les terrains difficiles des États fragiles et en crise : je pense à la RCA, où l'AFD a notamment été à l'origine de la création du fond Bêkou ; je pense aussi au Mali, au Liban, à la Palestine ou à l'Afghanistan.
Je tiens également à souligner votre réactivité et votre mobilisation dans la lutte contre Ebola en Guinée. Il fallait agir vite, au bon endroit, de la meilleure manière ; il fallait montrer que nous prenions la mesure des enjeux et que nous avions la capacité d'y répondre. L'AFD y a grandement contribué.
Autant de théâtres de crise où la présence des bailleurs est essentielle. L'AFD a su répondre présent là où d'autres ont fermé leurs représentations ou réduit leurs effectifs :
Je pense en particulier à la RCA et à la Guinée, où les équipes de l'AFD ont maintenu une activité stratégique dans des conditions difficiles. Je les remercie aujourd'hui sincèrement pour le travail mené pour contribuer à gérer ces crises, atténuer leurs effets et préparer la reconstruction.
Votre mobilisation en faveur du développement durable est ancienne et reconnue. Vous atteignez, désormais, l'objectif ambitieux de 50 % des engagements de l'Agence Française de Développement porteurs de co-bénéfices en matière de lutte contre les dérèglements climatiques ;
Vous innovez, et le FFEM, qui vient d'être reconstitué et inscrit son action dans un cadre stratégique renouvelé, vous aide à promouvoir l'innovation et les partenariats au service de la lutte contre le dérèglement climatique et l'érosion de la biodiversité.
L'introduction d'un second avis développement durable dans les projets vient renforcer la convergence des agendas amorcée de longue date à l'AFD et améliore la qualité de la démarche.
Vos politiques en matière de RSE, de transparence financière et de lutte contre le blanchiment et la corruption se renforcent et répondent aux objectifs ambitieux du gouvernement dans ce domaine. Je salue en particulier l'innovation que constitue l'introduction d'exigences élevées et concrètes en matière sociale et environnementale dans vos documents d'appels d'offre.
Les premières expérimentations menées au Cameroun se révèlent concluantes, avec l'éviction d'entreprises ne pouvant garantir des pratiques RSE aux meilleurs standards. C'est une belle démonstration !
Vous mettez en oeuvre, avec énergie, la feuille de route «diplomatie économique», et je mesure tout ce que cela suppose en termes de renouvellement de vos pratiques. Les agences AFD sont aujourd'hui des interlocuteurs importants de nos entreprises et je m'en réjouis. Votre connaissance des pays d'intervention de même que vos exigences en matière de RSE sont des atouts considérables pour les entreprises françaises.
Au-delà de ces réalisations pratiques, je tiens à signaler votre apport conceptuel. Par vos productions en matière de recherche, d'évaluation, de formation ; par les conférences et nombreux débats organisés l'année passée, vous avez alimenté les réflexions françaises et internationales sur le développement. Je crois d'ailleurs que vous vous êtes engagés dans une réflexion prospective sur l'AFD en 2025, je ne peux qu'encourager une telle démarche !
Pour tout cela, je vous remercie.
Tournons la page de 2014. Le cadre indispensable à notre action collective est désormais posé. Le rôle et la responsabilité de l'AFD y sont confortés. Le développement durable est notre cap à tous. À nous d'inventer les manières les plus efficaces de le construire ensemble.
L'année 2015 sera déterminante pour le développement durable de la planète...
Notre action pour l'année à venir doit s'inscrire résolument dans l'agenda international de définition d'un nouveau paradigme du développement.
Le premier enjeu, c'est la définition des objectifs de développement durable : notre objectif, c'est d'aboutir à un agenda universel, pleinement centré sur la notion de développement durable, et s'attachant à mobiliser tous les outils financiers pour y parvenir. L'AFD a largement ouvert la voie sur ces sujets et je souhaite qu'elle continue à approfondir la réflexion en la matière.
À Addis Abeba, en juillet, nous avons un grand rendez-vous sur le financement du développement. Dans le cadre du CNDSI, nous avons lancé un groupe de travail pour nous y préparer en associant toutes les parties prenantes et faire ainsi émerger des idées neuves et partagées. L'APD restera le coeur du financement du développement.
Mais face aux défis environnementaux, à celui de la couverture sanitaire universelle, à celui de la mobilisation des ressources propres des pays, de la contribution du secteur privé au financement du développement durable, il faudra innover et être créatif.
Dans ces débats, je vous demande de jouer tout votre rôle et sais pouvoir compter sur vous.
Le second enjeu de cet agenda sera bien sûr le climat, et la COP21. Triple objectif pour la France : un accord juridiquement contraignant s'appliquant à tous ; des engagements nationaux de réduction des émissions suffisamment ambitieux pour garantir une trajectoire globale compatible avec la limite des + 2° ; un accompagnement technologique et financier permettant de mobiliser ressources publiques et privées, mais aussi des mécanismes de transfert de technologie et de renforcement des capacités.
L'AFD aura une responsabilité majeure dans la préparation de l'agenda des solutions : depuis 2 ans, vous expérimentez par exemple un dispositif pour intégrer la résilience dans tous nos projets d'infrastructures en Afrique. Les États-Unis ont rejoint cette dynamique. Je veux pouvoir compter sur vos premiers retours d'expériences d'ici la fin du premier semestre, pour entraîner la communauté internationale dans cette direction.
Paris Climat 2015 sera aussi l'occasion d'accompagner les pays les plus pauvres et plus vulnérables dans la mutation de leurs systèmes énergétiques. Nous avons vis-à-vis de l'Afrique et des Petites Iles, une responsabilité particulière, celle de faire en sorte que Paris Climat 2015 ne les oublie pas : l'AFD, au sein des réseaux auxquels elle participe, notamment IDFC, mais aussi SE4all devra prendre toute sa place pour aider ces pays à préparer leurs contributions, puis à les mettre en oeuvre.
Nous devons être pleinement mobilisés, je ne le répèterai jamais assez, pour contribuer à la réussite de ces échéances.
Évidemment, notre action ne se réduira pas à ces deux priorités, même si elles mobiliseront une grande partie de nos énergies.
Laurent Fabius vous présentera cet après-midi ses ambitions en matière d'action extérieure de la France, et sa vision de la place de l'AFD au sein de notre outil diplomatique, notamment son rôle en matière de diplomatie économique. Car l'AFD a incontestablement un rôle à y jouer. L'AFD doit aussi, plus largement, poursuivre son rapprochement des entreprises, qui peuvent et doivent être des acteurs de développement à part entière.
Les entreprises sont en effet appelées à jouer un plus grand rôle dans le développement durable des territoires du sud, d'abord par intérêt, pour assurer leur propre pérennité, mais également en réponse aux attentes de leurs collaborateurs ou des consommateurs.
La prise en compte du développement durable dans le coeur de métier des entreprises est une démarche innovante et un enjeu majeur pour tous ceux qui promeuvent le développement durable.
Une entreprise qui prend en compte l'impact de ses modes de production et de distribution sur son environnement immédiat, intègre une approche sociétale et réoriente son action en conséquence, peut jouer un rôle considérable dans la pérennisation de cet environnement.
Pour encourager ce mouvement, je souhaite une forte mobilisation : je vais relancer, en lien avec l'initiative portée le président de la République «la France s'engage», un concours autour de l'innovation au sud, sous toutes ses formes. Vous serez bien sûr sollicités pour accompagner ce concours, ici et sur le terrain.
L'innovation sociale en Afrique sera un sujet important de la fondation franco-africaine pour une croissance partagée, que préfigure actuellement Lionel Zinsou.
Le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) va aussi évoluer cette année : à côté du financement de petits projets orientés vers le renforcement de la société civile au sud, il financera des projets pilote portés par des coalitions d'acteurs.
Je sais qu'à l'AFD et à Proparco, vous étudiez le financement de projets d'économie inclusive et que vous développez de nouveaux outils pour accompagner leur émergence : je compte sur votre mobilisation pour que nous puissions porter ce sujet à Addis et en présenter les premiers fruits dès cette année !
J'ai en effet la conviction que l'innovation doit guider notre réflexion et notre action : face à des enjeux parfois vertigineux, à des besoins immenses et à des moyens pour y répondre clairement insuffisants, il nous faut en effet faire autrement, être à l'écoute des idées et des énergies qui s'expriment autour de nous.
Vous tous, sur le terrain, êtes les premiers à assister à cette révolution en marche. En Afrique, vous l'avez vu et lu comme moi, les nouvelles technologies véhiculées par les smartphones sont en train de révolutionner les pratiques de la vie quotidienne. La pénétration du mobile est passée de 20 % à 70 % de la population entre 2005 et 2012. L'accès à l'information qu'elle permet modifie la donne dans de nombreux domaines : en agriculture, où les prix sont mieux connus, les risques mieux appréhendés ; en médecine, où l'accès aux soins est facilité ; en éducation, où des cours en ligne démultiplient l'accès au savoir. L'innovation est d'abord technologique, et elle devrait renforcer significativement la croissance économique en Afrique dans les années à venir.
Mais l'innovation n'est pas que technologique, elle concerne également les manières de faire, de produire, de distribuer, de consommer, de vivre ensemble.
Partout sur les territoires du sud, des hommes et des femmes inventent des réponses à des problèmes de société ou d'intérêt général : créations d'entreprises sociales, de coopératives, d'associations en réponse à des besoins sociaux ou environnementaux non couverts ; offre de produits et de services adaptés à la demande ; modes de production et de distribution innovants... Sachons mettre ces populations au coeur de nos projets et de nos financements. Soyons dans l'écoute et dans le dialogue !
Travaillons aussi ensemble au rapprochement de la recherche et de nos politiques de développement. Outre les compétences internes à l'AFD, notre pays dispose d'excellents instituts de recherche, l'IRD, le CIRAD, les Instituts français de recherche à l'étranger (IFRE)... Comment faire mieux travailler ensemble tous les acteurs de la recherche, au Nord et au Sud ? Comment favoriser l'innovation dans nos politiques de développement grâce à une meilleure connexion entre ces pôles ? L'AFD peut contribuer à ce rapprochement et accompagner cette réflexion.
En bref : créons des passerelles entre toutes les sociétés civiles ! Soutenons tous les acteurs qui osent et s'engagent, sans exception. Au premier rang desquels, je pense aux jeunes !
Et je terminerai sur cet autre sujet que je place au coeur des enjeux de solidarité et de développement durable : le soutien à la jeunesse.
Les jeunes de 15 à 24 ans sont 1,2 milliards aujourd'hui, à 90 % dans les pays en développement ou émergents. Ils devraient être 1,5 milliard en 2035.
Cette jeunesse en croissance constante constitue à la fois une opportunité formidable pour le Sud et un risque explosif, si nous ne lui donnons pas les moyens de s'insérer dignement dans la société. Citoyens, travailleurs et dirigeants de demain, ils peuvent être le moteur de l'innovation et de la croissance. Mais ils ne le seront que si les sociétés se mettent en situation de leur offrir de réelles opportunités.
Le sens de la politique de développement, c'est d'apporter des réponses à tous ceux qui, comme vous, comme moi se posent cette question : mes enfants vivront-ils mieux que moi ? Vivront-ils dans un monde moins inégalitaire ? Auront-ils accès à une éducation, à des soins de qualité, à la culture, à la liberté de mouvement et d'expression ? Auront-ils l'opportunité de contribuer à la construction de leur futur ? Ce sont des questions que se posent tous les parents, et tous les adultes du monde.
La politique de développement doit contribuer à offrir un futur à cette jeunesse.
Cela passe notamment par des actions en faveur de la formation et de l'emploi, de l'égalité femmes-hommes, de la santé mais aussi de la citoyenneté, tout en stimulant l'environnement économique. La question de la langue française doit aussi y avoir sa place. La promotion de cette langue, qui est le principal vecteur d'ouverture sur le monde pour des millions de jeunes du Sud, est-elle assez prise en compte dans les programmes de l'AFD ?
L'action de la France dans ces différents domaines est aujourd'hui importante. Mais son orientation «jeunesse» peut être renforcée et doit être affichée de manière plus forte et proactive, en particulier dans notre dialogue politique et sectoriel avec nos pays partenaires.
Si elle doit être fondée sur une vision globale du rôle de la jeunesse dans le développement, notre intervention doit se concentrer sur quelques secteurs clefs, importants pour l'insertion économique, politique et sociale des jeunes.
J'ai souhaité qu'une stratégie «jeunesse» soit formalisée pour ce début d'année. L'AFD y est très associée et en sera l'opérateur privilégié.
La jeunesse du Sud, oui. Mais aussi la jeunesse du Nord. Pour que la solidarité soit chaque jour renouvelée, pour continuer à tisser des passerelles entre les continents, et notamment avec l'Afrique, quand d'autres voudraient creuser des fossés, pour cela il faut continuer à encourager notre jeunesse à s'investir. Le président de la République s'est engagé à créer un service civique universel. Avec un volontariat à l'international rénové, je veux l'y aider.
Mesdames et Messieurs,
Je peux vous affirmer que les Français sont attachés à la politique de développement. Malgré la crise, malgré les difficultés économiques et sociales, les Français font le choix de l'ouverture sur le monde et de la solidarité.
Parce qu'ils ont compris que l'avenir n'était pas dans le repli, mais dans la construction d'un monde plus juste et mieux régulé, seule voie de salut pour nous et les générations à venir. Je l'ai vu moi-même lors de la semaine de la solidarité internationale : sur le terrain, partout en France, la solidarité est une valeur qui rassemble.
Mettons nos efforts au service d'une aide efficace et porteuse de sens ! Je sais que je peux compter sur vous pour cela.
Je vous remercie et vous renouvelle tous mes voeux pour l'année 2015.
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2015