Texte intégral
Madame la Députée, ce dont la France, l'Europe, chaque pays européen ont besoin aujourd'hui, c'est plus de croissance pour plus d'emploi.
Ce n'est pas une question propre à tel ou tel pays, c'est une question pour l'ensemble de l'Union européenne, et tout particulièrement pour l'ensemble de la zone euro qui, depuis plusieurs années, année après année, connaît une croissance trop faible, un chômage trop élevé.
C'est le combat qui nous a, les uns, les autres, rassemblés et qui a permis à la France, vous l'avez dit, de montrer le chemin et d'entraîner autour d'elle pour aller vers une réorientation progressive de la politique européenne.
De la croissance en plus, c'est une politique monétaire adaptée à la situation. C'est ce qu'a fait la Banque centrale européenne. Aujourd'hui, le niveau de l'euro est beaucoup plus en adéquation avec la valeur raisonnable de cette monnaie par rapport aux autres monnaies du monde.
Aujourd'hui, les taux d'intérêt sont extrêmement faibles en Europe de manière générale et tout particulièrement en France, ce qui est le signe de la confiance des investisseurs.
Aujourd'hui, nous soutenons, mais il faut aller plus vite et plus fort, un plan d'investissement qui permette de relancer l'activité tout en modernisant en profondeur l'ensemble de notre économie et de nos territoires.
Madame la Députée, nous voulons que la Grèce reste dans l'Europe et la zone euro, car sa place est dans l'euro ; c'est qui est le meilleur moyen pour la Grèce de faire face à ses difficultés et pour l'Europe de progresser. Ce dont la Grèce a besoin, c'est d'une croissance supplémentaire. Elle a perdu 25 % de sa richesse en l'espace de quelques années.
On comprend qu'une telle situation soit insupportable pour le peuple grec comme pour l'économie. Telle est la direction dans laquelle nous nous orientons avec tous les Européens pour qu'il y ait plus de croissance, plus d'investissement, plus d'emploi et afin que chacun trouve une place sereine au sein d'une Europe en marche.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 février 2015