Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de l'économie.
Les perspectives économiques s'améliorent en France. La mise en uvre d'une politique qui permet aux entreprises de retrouver des marges et de recréer des emplois trouvera sa pleine efficacité dans le contexte de baisse du prix du pétrole, du taux de change de l'euro et des taux d'intérêt dont bénéficie la France.
L'évolution du taux de change et des taux d'intérêt est directement liée à l'action de la Banque centrale européenne, dont le programme d'assouplissement quantitatif améliore les conditions de financement des acteurs publics et privés, participe du rééquilibrage du change euro/dollar, et tire les marchés d'actifs européens vers le haut.
La baisse du prix du pétrole, de près de 35 % en euros en 6 mois, devrait apporter plus de 20 milliards de pouvoir d'achat à l'économie française en 2015 se répartissant à parts égales entre les ménages et les entreprises.
Les baisses d'impôt sur le revenu, ainsi que le recul de l'inflation, permettent au pouvoir d'achat des ménages, qui a progressé en 2014, d'accélérer sa hausse, et la consommation reprend de la vigueur.
S'ajoutant aux effets du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du Pacte de responsabilité et de solidarité, la baisse du taux de change et du prix du pétrole vient par ailleurs consolider les marges et la compétitivité des entreprises. Conjugué à des conditions de financement favorables, ceci devrait avoir des effets positifs importants sur l'investissement des entreprises.
Ce contexte conjoncturel et la stabilité dans la durée des choix de politique économique doivent permettre le retour de la confiance des acteurs économiques, essentielle pour déclencher les projets d'embauche et d'investissement. La reprise doit être consolidée dans les mois qui viennent pour permettre au chômage de reculer dans la durée.
Les économistes anticipent désormais pour la France, à l'instar du Gouvernement, une croissance de + 1,0 % en 2015. Les premiers indicateurs pour le premier trimestre suggèrent que cette prévision est à la fois réaliste et prudente, dans le contexte de regain de dynamisme des économies avancées, mais de ralentissement des émergents. Dans un environnement de reprise encore progressive, la contrepartie du contre choc pétrolier est un niveau encore anormalement bas de l'inflation. Après + 0,4 % en 2014, l'inflation, telle que prévue par le Gouvernement, devrait être nulle (+ 0 %) en moyenne sur l'année 2015.Enfin, les politiques économiques doivent rester mobilisées en faveur de la croissance, y compris face aux risques géopolitiques et économiques dans la zone euro. Le plan d'investissement européen doit se concrétiser, et trouver son prolongement au niveau national aussi rapidement que possible. A cet effet, la France contribuera à hauteur de 8 milliards d'euros à ce plan sous forme de co-investissement par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque publique d'investissement. En appui, l'adoption d'une trajectoire de réduction des déficits réalistes pour la France et le ralentissement du rythme de réduction des déficits dans la zone euro en général devront permettre de conforter la reprise.
Les perspectives économiques s'améliorent en France. La mise en uvre d'une politique qui permet aux entreprises de retrouver des marges et de recréer des emplois trouvera sa pleine efficacité dans le contexte de baisse du prix du pétrole, du taux de change de l'euro et des taux d'intérêt dont bénéficie la France.
L'évolution du taux de change et des taux d'intérêt est directement liée à l'action de la Banque centrale européenne, dont le programme d'assouplissement quantitatif améliore les conditions de financement des acteurs publics et privés, participe du rééquilibrage du change euro/dollar, et tire les marchés d'actifs européens vers le haut.
La baisse du prix du pétrole, de près de 35 % en euros en 6 mois, devrait apporter plus de 20 milliards de pouvoir d'achat à l'économie française en 2015 se répartissant à parts égales entre les ménages et les entreprises.
Les baisses d'impôt sur le revenu, ainsi que le recul de l'inflation, permettent au pouvoir d'achat des ménages, qui a progressé en 2014, d'accélérer sa hausse, et la consommation reprend de la vigueur.
S'ajoutant aux effets du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du Pacte de responsabilité et de solidarité, la baisse du taux de change et du prix du pétrole vient par ailleurs consolider les marges et la compétitivité des entreprises. Conjugué à des conditions de financement favorables, ceci devrait avoir des effets positifs importants sur l'investissement des entreprises.
Ce contexte conjoncturel et la stabilité dans la durée des choix de politique économique doivent permettre le retour de la confiance des acteurs économiques, essentielle pour déclencher les projets d'embauche et d'investissement. La reprise doit être consolidée dans les mois qui viennent pour permettre au chômage de reculer dans la durée.
Les économistes anticipent désormais pour la France, à l'instar du Gouvernement, une croissance de + 1,0 % en 2015. Les premiers indicateurs pour le premier trimestre suggèrent que cette prévision est à la fois réaliste et prudente, dans le contexte de regain de dynamisme des économies avancées, mais de ralentissement des émergents. Dans un environnement de reprise encore progressive, la contrepartie du contre choc pétrolier est un niveau encore anormalement bas de l'inflation. Après + 0,4 % en 2014, l'inflation, telle que prévue par le Gouvernement, devrait être nulle (+ 0 %) en moyenne sur l'année 2015.Enfin, les politiques économiques doivent rester mobilisées en faveur de la croissance, y compris face aux risques géopolitiques et économiques dans la zone euro. Le plan d'investissement européen doit se concrétiser, et trouver son prolongement au niveau national aussi rapidement que possible. A cet effet, la France contribuera à hauteur de 8 milliards d'euros à ce plan sous forme de co-investissement par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque publique d'investissement. En appui, l'adoption d'une trajectoire de réduction des déficits réalistes pour la France et le ralentissement du rythme de réduction des déficits dans la zone euro en général devront permettre de conforter la reprise.