Texte intégral
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est une première, bienvenue Fleur PELLERIN, parmi nous.
FLEUR PELLERIN
Merci.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Bonjour.
FLEUR PELLERIN
Bonjour.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça n'a pas tardé, la réforme du collège va être appliquée, le décret est donc paru ce matin au Journal Officiel, tous les opposants peuvent s'époumoner, la caravane passe.
FLEUR PELLERIN
La caravane passe parce que la réforme est nécessaire, mais néanmoins les opposants, ceux qui contestaient le bienfondé de cette réforme, ont été entendus, puisque la ministre de l'Education nationale a décidé de confier un certain nombre de missions au Conseil Supérieur des Programmes
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous ne pouviez pas attendre un jour après la grève des enseignants, c'est une manière de montrer votre respect à leur égard ?
FLEUR PELLERIN
Non, vous savez, ce n'est pas une question de respect. Il y a eu de l'écoute, la ministre a pratiqué le dialogue et l'écoute, elle a d'ailleurs saisi le Conseil Supérieur des Programmes pour travailler sur la question des langues anciennes qui posait problème, elle a expliqué pendant de nombreuses semaines à la fois les motivations et les effets attendus de cette réforme, à un moment il y a une décision à prendre, cette décision a été prise.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça veut dire que désormais vous pensez qu'il faut imposer les réformes pour guérir le corporatisme et la maladie du statu quo en France.
FLEUR PELLERIN
Mais, à un moment, il faut décider. Il y a eu plusieurs semaines, un mois même, de discussions, d'explications, de pédagogie autour de cette réforme
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça suffit quoi !
FLEUR PELLERIN
Il faut ensuite continuer à discuter sur un certain nombre de points, qui posent problème, encore une fois, l'enseignement des langues anciennes, le programme, le programme, pourront être discutés.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
On connaît, mais ça c'est autre chose, ça sera la réforme du contenu des programmes
FLEUR PELLERIN
Oui, mais c'est important de le dire, et donc, à un moment, il y a une nécessité
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais ça ressemble à de la provocation et à un passage en force.
FLEUR PELLERIN
Il y a une nécessité de décider, ce n'est pas une provocation, c'est juste la mise en oeuvre de réformes qui sont nécessaires pour rétablir davantage d'égalité. Le niveau de l'école est en train de baisser, depuis plusieurs années, année après année
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Oui, mais on ne pouvait pas attendre 48 heures, il y avait cette urgence ?
FLEUR PELLERIN
Année après année, il y a des enquêtes PISA qui montrent que si l'on ne fait rien, le niveau baisse, le niveau baisse en langues, le niveau baisse en maths, le niveau baisse en français
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Chaque jour, chaque jour.
FLEUR PELLERIN
Et donc il est normal de pouvoir proposer des réformes, je crois que c'est dans l'intérêt des enfants.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous allez avoir des réactions toute la journée, pour François BAYROU le recours c'est une manifestation nationale.
FLEUR PELLERIN
Oui, on peut toujours manifester et préférer ne rien faire plutôt que d'agir, nous je crois que nous avons le courage d'agir, et nous l'avons fait en ayant écouté les uns et les autres, et en ayant
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Agissez dans d'autres secteurs.
FLEUR PELLERIN
Et en ayant consulté aussi, les enseignants.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Aujourd'hui, sur votre territoire, avec Manuel VALLS, vous allez réunir à Matignon les 30 signataires de ce que vous appelez le Pacte de la culture, qui est conclu avec les mairies et les agglomérations. Il s'agit, si j'ai bien compris, de contrats de 3 ans, à condition que ces mairies ne réduisent pas l'argent consacré à la culture et à l'éduction artistique. Par exemple, ça veut dire que vous essayez de sauver les 150 festivals qui étaient menacés ?
FLEUR PELLERIN
Alors ça veut dire que, à un moment où les collectivités territoriales doivent faire un certain nombre d'économies, moi j'ai souhaité leur dire
JEAN-PIERRE ELKABBACH
11 milliards en 3 ans.
FLEUR PELLERIN
11 milliards en 3 ans, moi j'ai souhaité leur dire
JEAN-PIERRE ELKABBACH
3,5 milliards par an.
FLEUR PELLERIN
J'ai souhaité leur dire « ne sacrifiez pas la culture », parce que la culture c'est ce qui crée du lien, c'est ce qui donne des perspectives à la jeunesse, c'est ce qui permet aussi de se construire un regard critique sur le monde qui nous entoure, et donc il ne faut pas tailler dans ces dépenses et risquer de le regretter dans les années qui viennent.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Qu'est-ce que vous leur donnez en échange ?
FLEUR PELLERIN
Et en échange je leur dis « moi, Etat, je m'engage à vous accompagner pendant 3 ans », et ça c'est important, parce que ça donne de la visibilité aux acteurs culturels, qui sinon, d'année en année, ne savent pas si leur budget va être reconduit
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Non, mais vous les accompagnez comment ?
FLEUR PELLERIN
Et donc je stabilise mes dépenses culturelles dans le territoire de cette ville ou de cette agglomération, pendant les trois prochaines années, et ça permet d'avoir de la visibilité sur le moyen terme, et c'est très sécurisant.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire, vous leur demandez à eux de faire des économies et vous leur offrez en échange de la visibilité ?
FLEUR PELLERIN
Non, c'est-à-dire que je leur dis
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire rien du tout, du vent.
FLEUR PELLERIN
Non, c'est-à-dire que je leur dis, « maintenez vos investissements dans la culture pendant les trois prochaines années, c'est-à-dire ne réduisez pas vos dépenses culturelles, et de la même façon »
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais qu'est-ce que vous leur donnez en échange ?
FLEUR PELLERIN
« Le ministère de la Culture s'engage pendant 3 ans. » On leur donne de la visibilité. D'habitude
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est quoi ça, la visibilité ?
FLEUR PELLERIN
D'habitude on négocie le budget année par année, c'est-à-dire que, un festival, une institution culturelle, doit chaque année remettre les compteurs à zéro et se dire, peut-être que ma subvention ne viendra pas cette année. Donc là
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce ne sont pas les mairies qui financent les festivals, ou très peu
FLEUR PELLERIN
Bien sûr que si.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce sont d'abord les régions.
FLEUR PELLERIN
Oui, les collectivités locales, mais ce n'est pas du tout l'Etat
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce sont d'abord les régions, qui ne sont pas aidées, qui ne sont pas concernées.
FLEUR PELLERIN
Ce n'est pas du tout l'Etat, donc ce sont les collectivités locales qui financent, pas seulement les festivals, il y a beaucoup d'institutions à faire vivre
JEAN-PIERRE ELKABBACH
D'activités culturelles.
FLEUR PELLERIN
Il y a des labels, il y a des scènes nationales, il y a des théâtres, il y a des opéras.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Fleur PELLERIN, vous dites 3 ans, c'est-à-dire, à partir de ?
FLEUR PELLERIN
A partir de la date de la signature.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire, 2015, 2016, 2017 ?
FLEUR PELLERIN
Pour ceux qui sont signés maintenant c'est mais pour ceux qui sont signés l'année prochaine
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Jusqu'en 2017.
FLEUR PELLERIN
Ce sera 3 ans à partir de
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Cette année.
FLEUR PELLERIN
Mais je compte en signer jusqu'en 2017, bien sûr.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire que vous prévoyez la victoire de la droite après ?
FLEUR PELLERIN
Je prévoie qu'il y a une continuité de l'Etat et que les engagements qui seront pris sont tenables.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Si la droite gagne, s'il y a une alternance, qu'elle fasse la même chose.
FLEUR PELLERIN
Ce sont des dépenses pour lesquelles je dispose des crédits, et donc, voilà, je compte qu'il y aura une continuité de l'Etat.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous accordez donc des subventions, vous offrez, etc., est-ce que la culture c'est l'addition de clientèles, Madame ?
FLEUR PELLERIN
Ce n'est pas l'addition de clientèles, je crois que c'est un engagement pour des valeurs qu'on partage, par exemple dans ces pactes il n'est pas seulement question d'argent, moi je crois que l'argent c'est important pour défendre des projets avant tout, et donc il est question aussi d'un certain nombre de valeurs que nous respectons. Par exemple, le fait pour une collectivité de respecter la liberté de programmation
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce que
FLEUR PELLERIN
Attendez, c'est très important ; la liberté de programmation des institutions culturelles, de ne pas s'ingérer dans la politique de programmation des institutions culturelles, de s'investir dans l'éducation artistique et culturelle pour garantir le plus large accès à la culture, donc ce sont des valeurs partagées avant d'être de l'argent.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce que je peux demander à la ministre de la Culture quel est le projet symbole de Fleur PELLERIN ?
FLEUR PELLERIN
Il n'y a pas de projet symbole au sens où ce n'est pas une construction, ce n'est pas du mobilier
JEAN-PIERRE ELKABBACH
L'ambition, quelque chose de fort pour tous les Français.
FLEUR PELLERIN
L'ambition
JEAN-PIERRE ELKABBACH
En dehors des mots, les valeurs de la République, de la culture, etc.
FLEUR PELLERIN
L'ambition c'est de réussir vraiment la démocratisation culturelle, qui, pour le coup, lorsqu'on regarde les chiffres, on regarde comment on accède aujourd'hui à la culture, qui va à l'opéra, qui va à la Comédie française, qui va dans les théâtres nationaux ou les théâtres régionaux
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Apparemment ça ne change pas !
FLEUR PELLERIN
Ça ne change pas beaucoup, exactement, eh bien c'est ça qui ne me convient pas, et moi je souhaiterais aujourd'hui, et c'est pour ça que je mets l'accent d'ailleurs beaucoup sur le déploiement des politiques culturelles dans les quartiers de politique de la ville par exemple, je veux accéder, je veux m'occuper des publics qui sont les plus empêchés, qui sont les plus éloignés de la culture.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
A Cannes Manuel VALLS s'est fait applaudir, et vous étiez à ses côtés, avec cet aveu, baisser le budget de la culture au début du quinquennat était une erreur. Est-ce que ce n'est pas facile de faire un mea culpa tardif sur la poitrine des autres, de Jean-Marc AYRAULT et d'Aurélie FILIPPETTI ?
FLEUR PELLERIN
Ce n'est pas la question. Manuel VALLS a dit, ce qui nous importe aujourd'hui c'est de comprendre à la fois la déception qui a pu être celle des milieux culturels lorsque ces mesures ont été décidées et assumées par les précédents titulaires des postes, mais maintenant, ce qui nous intéresse, c'est de savoir quel est le projet que nous défendons, on ne parle pas uniquement d'argent.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Justement, c'est nous qui voudrions savoir quel projet vous défendez.
FLEUR PELLERIN
Oui, mais c'est ça.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Alors, est-ce que ça veut dire que le budget de la culture va augmenter, et de combien ?
FLEUR PELLERIN
Mais le Premier ministre l'a dit.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Combien ?
FLEUR PELLERIN
Combien, les budgets se négocient année par année.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
En chiffre.
FLEUR PELLERIN
Donc là, je vais prochainement voir le ministre du Budget pour négocier le budget de 2016, donc je ne peux pas vous répondre pour l'instant puisque je n'ai pas commencé la discussion.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Non, mais combien vous voulez par exemple ?
FLEUR PELLERIN
Mais ce que
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Combien vous voudriez, pour répondre aux besoins ?
FLEUR PELLERIN
Moi je voudrais, pour répondre aux besoins, ce qui correspond aux projets que j'ai. Par exemple je souhaiterais beaucoup insister sur l'éducation artistique et culturelle
JEAN-PIERRE ELKABBACH
D'accord, combien ?
FLEUR PELLERIN
Qui représente aujourd'hui une quarantaine de millions d'euros.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
En chiffre, quel est le montant du budget de la culture aujourd'hui ?
FLEUR PELLERIN
Aujourd'hui c'est, hors audiovisuel public, c'est 3,5 milliards à peu près, et avec l'audiovisuel public on est à 7 milliards.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce n'est pas grand-chose !
FLEUR PELLERIN
C'est quand même beaucoup d'argent, c'est de l'argent des Français, donc moi ce que je souhaite aussi c'est bien dépenser l'argent des Français. Donc, ce n'est pas une logique uniquement d'inflation en disant toujours je veux toujours plus, moi je souhaite aussi
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais on vous a promis que ça sera augmenté.
FLEUR PELLERIN
Je souhaite aussi justifier la raison pour laquelle je demande davantage, et je demande davantage pour pouvoir servir mieux les Français.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous vous battez, Fleur PELLERIN, pour l'égalité des chances, or, vous venez d'autoriser Radio France à s'ouvrir à la publicité des marques. C'est un paradoxe, parce que la droite a interdit la publicité à la télé et la gauche l'autorise à la radio. C'est compliqué ça, non ?
FLEUR PELLERIN
La radio, sur Radio France il y a déjà de la publicité, mais personne ne comprend aujourd'hui
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce que vous vous engagez à maintenir le montant des 40 millions actuels
FLEUR PELLERIN
Personne ne comprend aujourd'hui
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ou 30 millions actuels, dans Radio France ?
FLEUR PELLERIN
Pourquoi la publicité est limitée à, aux Mutuelles du Mans ou à un certain nombre de secteurs, ça n'a absolument aucun sens, et d'ailleurs c'est juridiquement fragile.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Donc vous l'ouvrez aux marques.
FLEUR PELLERIN
Donc moi, ce que j'ai souhaité faire, c'est sécuriser ces recettes et faire en sorte que d'autres secteurs, que les secteurs mutualistes, puissent accéder
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous les enlevez aux radios privées qui protestent là. Vous les savez ça.
FLEUR PELLERIN
Je ne les enlève pas, on travaillera à volumes constants, c'est-à-dire que ce qui fait l'identité du service public
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire, c'était 30 millions, ça reste 30 millions ?
FLEUR PELLERIN
C'est aussi qu'il n'y a pas de long tunnel de publicité le matin, et je pense que les Français, qui écoutent le service public radiophonique, y sont très attachés. Donc moi ce que j'ai dit c'est que, je régularise la situation juridique en autorisant d'autres secteurs à faire de la publicité sur Radio France, mais sans augmenter les volumes, donc ce sera à volumes constants.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire qu'on reste, vous vous engagez, on reste à 30 ou 40 millions maximum.
FLEUR PELLERIN
Absolument.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Très bien. Une dernière question. Christian JACOB, président des députés UMP, réclame une commission d'enquête parlementaire sur la procédure de nomination à la présidence de FRANCE TELEVISIONS, il trouve, comme Médiapart et certains journaux, qu'elle a été biaisée, jouée d'avance, et opaque. Est-ce qu'il faut qu'il y ait cette commission parlementaire, pour qu'une fois pour toute on dise que les procédures sont démocratiques, pluralistes et transparentes, ce qu'on n'a pas tellement vu jusqu'ici ?
FLEUR PELLERIN
Les parlementaires sont souverains pour en décider, donc moi je respecte le Parlement et la décision qu'ils prendront.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous voulez ? Ce serait bien.
FLEUR PELLERIN
Moi je considère que l'article de Médiapart ne contient pas d'éléments qui sont susceptibles de jeter le doute sur la manière dont cette sélection a été faite, mais si les députés, les parlementaires, estiment avoir besoin d'informations complémentaires, c'est leur plus grand droit, et ils devront le faire s'ils l'estiment nécessaire.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Alors, il paraît que maintenant vous lisez ?
FLEUR PELLERIN
Qu'est-ce que ça veut dire ?
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Que vous lisez.
FLEUR PELLERIN
Je n'ai jamais cessé de lire Jean-Pierre ELKABBACH, j'ai dit
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Dans les fiches et les dossiers techniques.
FLEUR PELLERIN
Non, j'ai dit que je lisais moins, ce qui est normal lorsqu'on travaille 16 heures par jour
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Non, parce que je veux vous offrir les deux dernières pléiades
FLEUR PELLERIN
Non, mais Jean-Pierre ELKABBACH, je n'aime pas tellement cette espèce d'approche un peu méprisante, j'ai toujours beaucoup lu
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais ce n'est pas méprisante, moi j'aime beaucoup la culture et la lecture.
FLEUR PELLERIN
Eh bien moi aussi, donc nous nous rejoignons sur ce point.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Regardez « Bibliothèque Médicis », vous serez fixée sur ce qu'on fait à Europe 1. Je vous offre les deux dernières pléiades, vous savez ce que c'est ?
FLEUR PELLERIN
Oui, on en a parlé tout à l'heure, et je vous remercie beaucoup parce que c'est un très beau cadeau.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Casanova et Jean d'ORMESSON.
FLEUR PELLERIN
Merci beaucoup.
THOMAS SOTTO
Merci Fleur PELLERIN d'être venue en direct ce matin.
FLEUR PELLERIN
Et bon anniversaire à Europe 1.
THOMAS SOTTO
Merci beaucoup, merci nous y sommes sensibles. Demain il y aura un grand concert.
JEAN-PIERRE ELKABBACH
Et vous voyez qu'on est bien reçu à Europe 1 aussi !
Source : Service d'information du Gouvernement, le 26 mai 2015