Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Croyez-le bien, je reste attaché à la primauté du politique, à condition que le politique n'oublie pas les réalités sociales, les contraintes économiques, le poids des réalités internationales, la nécessité de l'engagement européen et, en même temps, continue à faire sa place à la libre expression de chacun.
Ce gouvernement auquel J.-P. Chevènement a apporté et sa légitimité et son sens du politique reste, après son départ que j'ai regretté, aussi politique et, je le pense, jusqu'à ce que les Français en décident autrement, aussi légitime. Pour autant, ce livre dont vous avez parlé, relève donc non pas d'une légitimité d'élu, mais simplement du droit absolu de chacun, en démocratie, de penser, d'écrire et de publier.
Quant au débat d'idées et au débat démocratique, malgré tout le respect que j'ai pour le monde politique auquel j'appartiens, je crois qu'il n'a jamais été dans l'esprit d'une démocratie et peut-être même dans l'esprit de la République, question de le limiter aux seuls élus qui s'en autoriseraient la propriété particulière.
L'initiative de ce livre appartient à celui qui l'a écrit. Le contenu de ce livre est également le sien et je pense qu'il intéressera les Français de connaître, sur une expérience cruciale de gouvernement et sur la cohabitation, le point de vue libre d'un haut serviteur de l'Etat qui, dans sa mission auprès d'un Premier ministre et un gouvernement, agit à la fois comme un administratif et comme un politique.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Croyez-le bien, je reste attaché à la primauté du politique, à condition que le politique n'oublie pas les réalités sociales, les contraintes économiques, le poids des réalités internationales, la nécessité de l'engagement européen et, en même temps, continue à faire sa place à la libre expression de chacun.
Ce gouvernement auquel J.-P. Chevènement a apporté et sa légitimité et son sens du politique reste, après son départ que j'ai regretté, aussi politique et, je le pense, jusqu'à ce que les Français en décident autrement, aussi légitime. Pour autant, ce livre dont vous avez parlé, relève donc non pas d'une légitimité d'élu, mais simplement du droit absolu de chacun, en démocratie, de penser, d'écrire et de publier.
Quant au débat d'idées et au débat démocratique, malgré tout le respect que j'ai pour le monde politique auquel j'appartiens, je crois qu'il n'a jamais été dans l'esprit d'une démocratie et peut-être même dans l'esprit de la République, question de le limiter aux seuls élus qui s'en autoriseraient la propriété particulière.
L'initiative de ce livre appartient à celui qui l'a écrit. Le contenu de ce livre est également le sien et je pense qu'il intéressera les Français de connaître, sur une expérience cruciale de gouvernement et sur la cohabitation, le point de vue libre d'un haut serviteur de l'Etat qui, dans sa mission auprès d'un Premier ministre et un gouvernement, agit à la fois comme un administratif et comme un politique.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 octobre 2001)