Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme tous les autres membres de cette Assemblée, vous savez que pour la France, cela fait très longtemps que la solution des problèmes que vous avez évoqués est une des priorités de sa diplomatie, de sa ténacité, de son action, de ses initiatives.
C'est vrai pour la paix au Proche-Orient, chacun le sait, je n'y reviens pas. C'est vrai pour l'Iraq naturellement. Cela fait des années que nous disons qu'il faut pouvoir exercer le contrôle nécessaire contre ce régime, ce que demandent tous ses voisins, sans mettre en péril la société iraquienne qui est totalement détruite et disloquée par un embargo totalement dévoyé, détourné de son objet, devenu inutilement cruel aujourd'hui.
Cela fait des années qu'on le dit et que nous agissons dans ce sens. Et vous connaissez, en particulier, les initiatives, et les actions de ce gouvernement.
Aujourd'hui, à propos de l'Afghanistan, je ne reviens pas sur les opérations sur lesquelles vous ne m'avez pas interrogé, mais sur l'avenir politique de l'Afghanistan. Nous avons été les premiers à proposer, au-delà même de l'urgence humanitaire qu'il faut renforcer, de s'occuper de l'acheminement, s'assurer que cela soit suffisant avant l'hiver, là où il y a une action à mener et nous avons saisi les autorités européennes sur ce point. Nous avons été les premiers à proposer un plan d'action pour l'Afghanistan qui vise précisément à permettre à ce peuple de reprendre le contrôle de son destin.
C'est dans ce cadre que j'ai vu longuement le nouveau représentant du Secrétaire général des Nations unies, M. Brahimi. C'est dans ce cadre que j'ai été hier à Rome rencontrer l'ex-Roi d'Afghanistan, sous l'égide duquel, de l'avis général, un processus se met en place, permettant à toutes les factions, toutes les parties, toutes les représentations de la société afghane de s'organiser pour redonner un avenir à ce peuple.
Et tout le monde voit aujourd'hui qu'avec les quelques pays européens qui ont fait aussi des propositions sur l'Afghanistan, il y en a deux ou trois, avec les Etats-Unis et avec les pays voisins, nous sommes à la pointe de cet engagement pour donner un avenir aux Afghans et aux Afghanes parce que nous avons souvent eu l'occasion ici dans cette Assemblée de nous affliger de leur sort. Il y a là une occasion d'inverser le malheur du destin qu'il ne faut pas laisser passer.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme tous les autres membres de cette Assemblée, vous savez que pour la France, cela fait très longtemps que la solution des problèmes que vous avez évoqués est une des priorités de sa diplomatie, de sa ténacité, de son action, de ses initiatives.
C'est vrai pour la paix au Proche-Orient, chacun le sait, je n'y reviens pas. C'est vrai pour l'Iraq naturellement. Cela fait des années que nous disons qu'il faut pouvoir exercer le contrôle nécessaire contre ce régime, ce que demandent tous ses voisins, sans mettre en péril la société iraquienne qui est totalement détruite et disloquée par un embargo totalement dévoyé, détourné de son objet, devenu inutilement cruel aujourd'hui.
Cela fait des années qu'on le dit et que nous agissons dans ce sens. Et vous connaissez, en particulier, les initiatives, et les actions de ce gouvernement.
Aujourd'hui, à propos de l'Afghanistan, je ne reviens pas sur les opérations sur lesquelles vous ne m'avez pas interrogé, mais sur l'avenir politique de l'Afghanistan. Nous avons été les premiers à proposer, au-delà même de l'urgence humanitaire qu'il faut renforcer, de s'occuper de l'acheminement, s'assurer que cela soit suffisant avant l'hiver, là où il y a une action à mener et nous avons saisi les autorités européennes sur ce point. Nous avons été les premiers à proposer un plan d'action pour l'Afghanistan qui vise précisément à permettre à ce peuple de reprendre le contrôle de son destin.
C'est dans ce cadre que j'ai vu longuement le nouveau représentant du Secrétaire général des Nations unies, M. Brahimi. C'est dans ce cadre que j'ai été hier à Rome rencontrer l'ex-Roi d'Afghanistan, sous l'égide duquel, de l'avis général, un processus se met en place, permettant à toutes les factions, toutes les parties, toutes les représentations de la société afghane de s'organiser pour redonner un avenir à ce peuple.
Et tout le monde voit aujourd'hui qu'avec les quelques pays européens qui ont fait aussi des propositions sur l'Afghanistan, il y en a deux ou trois, avec les Etats-Unis et avec les pays voisins, nous sommes à la pointe de cet engagement pour donner un avenir aux Afghans et aux Afghanes parce que nous avons souvent eu l'occasion ici dans cette Assemblée de nous affliger de leur sort. Il y a là une occasion d'inverser le malheur du destin qu'il ne faut pas laisser passer.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 octobre 2001)