Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique ont présenté une communication relative aux perspectives économiques du second semestre.
La reprise est à l'uvre depuis le début de l'année et se diffuse désormais à tous les secteurs d'économie, y compris dans les services, où l'activité était jusqu'ici en retrait. Le climat des affaires se redresse nettement depuis un an pour atteindre en juin son plus haut niveau depuis 2011 et la confiance des ménages est à son plus haut niveau depuis 2010. Cette dynamique conforte le scénario macroéconomique sur lequel est construite la loi de finances.
Au-delà des à-coups trimestriels liés notamment à la consommation d'énergie, la croissance est portée par la consommation des ménages, par les exportations et par un début de reprise de l'investissement.
La consommation est soutenue par la progression du pouvoir d'achat, grâce à la baisse du prix du pétrole et à une évolution plus favorable des impôts : en 2015, plus aucune catégorie de ménages ne verra son impôt augmenter à situation inchangée et 9 millions de ménages bénéficieront d'une réduction. L'accord sur le nucléaire iranien devrait favoriser la modération des prix de l'énergie.
Par ailleurs, les conditions financières soutiennent l'activité grâce à la politique conduite par la Banque centrale européenne (BCE). La baisse et la convergence, entre pays de la zone euro, des taux d'emprunt ainsi que la croissance du crédit au secteur privé montrent que la politique monétaire porte ses fruits pour soutenir l'économie réelle.
La politique économique vise à continuer à consolider les conditions de la reprise. En particulier, avec le regain des marges auxquelles ont contribué le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et le Pacte de responsabilité et de solidarité, l'amélioration des conditions de demande et le plan de soutien à l'investissement, notamment la mesure de suramortissement des investissements productifs mise en uvre depuis juin, devraient permettre une reprise plus nette des investissements. Les chefs d'entreprise ont revu leurs plans d'investissement à la hausse, ce qui se traduit par des commandes de biens d'équipement matériel auprès de leurs fournisseurs plus étoffées. L'activité dans le bâtiment et les travaux publics donne par ailleurs des premiers signes d'amélioration : les permis de construire ont notamment progressé ces derniers mois.
En lien avec la politique monétaire de la BCE, la dépréciation de l'euro - qui s'est stabilisé autour de 1,1 $ depuis le début du printemps - et le regain de compétitivité lié au CICE et au Pacte de responsabilité et de solidarité ont permis une bonne tenue des exportations malgré le ralentissement de la demande mondiale. Ainsi, la progression des exportations française depuis le début de l'année est significative (+ 3,8 % en valeur sur les 5 premiers mois de 2015 en comparaison de la même période en 2014, pour une croissance de + 1,1 % des importations).
Enfin, l'accord du 13 juillet sur la crise grecque, qui préserve l'intégrité la zone euro, élimine le risque d'une nouvelle crise financière et contribue au regain de confiance en France et dans la zone euro.Si la croissance reste, aujourd'hui encore, insuffisante pour faire baisser le nombre de chômeurs, l'accélération de l'activité, portée par le dynamisme de la consommation puis par la reprise de l'investissement, doit permettre une reprise progressive de l'emploi.
La reprise est à l'uvre depuis le début de l'année et se diffuse désormais à tous les secteurs d'économie, y compris dans les services, où l'activité était jusqu'ici en retrait. Le climat des affaires se redresse nettement depuis un an pour atteindre en juin son plus haut niveau depuis 2011 et la confiance des ménages est à son plus haut niveau depuis 2010. Cette dynamique conforte le scénario macroéconomique sur lequel est construite la loi de finances.
Au-delà des à-coups trimestriels liés notamment à la consommation d'énergie, la croissance est portée par la consommation des ménages, par les exportations et par un début de reprise de l'investissement.
La consommation est soutenue par la progression du pouvoir d'achat, grâce à la baisse du prix du pétrole et à une évolution plus favorable des impôts : en 2015, plus aucune catégorie de ménages ne verra son impôt augmenter à situation inchangée et 9 millions de ménages bénéficieront d'une réduction. L'accord sur le nucléaire iranien devrait favoriser la modération des prix de l'énergie.
Par ailleurs, les conditions financières soutiennent l'activité grâce à la politique conduite par la Banque centrale européenne (BCE). La baisse et la convergence, entre pays de la zone euro, des taux d'emprunt ainsi que la croissance du crédit au secteur privé montrent que la politique monétaire porte ses fruits pour soutenir l'économie réelle.
La politique économique vise à continuer à consolider les conditions de la reprise. En particulier, avec le regain des marges auxquelles ont contribué le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et le Pacte de responsabilité et de solidarité, l'amélioration des conditions de demande et le plan de soutien à l'investissement, notamment la mesure de suramortissement des investissements productifs mise en uvre depuis juin, devraient permettre une reprise plus nette des investissements. Les chefs d'entreprise ont revu leurs plans d'investissement à la hausse, ce qui se traduit par des commandes de biens d'équipement matériel auprès de leurs fournisseurs plus étoffées. L'activité dans le bâtiment et les travaux publics donne par ailleurs des premiers signes d'amélioration : les permis de construire ont notamment progressé ces derniers mois.
En lien avec la politique monétaire de la BCE, la dépréciation de l'euro - qui s'est stabilisé autour de 1,1 $ depuis le début du printemps - et le regain de compétitivité lié au CICE et au Pacte de responsabilité et de solidarité ont permis une bonne tenue des exportations malgré le ralentissement de la demande mondiale. Ainsi, la progression des exportations française depuis le début de l'année est significative (+ 3,8 % en valeur sur les 5 premiers mois de 2015 en comparaison de la même période en 2014, pour une croissance de + 1,1 % des importations).
Enfin, l'accord du 13 juillet sur la crise grecque, qui préserve l'intégrité la zone euro, élimine le risque d'une nouvelle crise financière et contribue au regain de confiance en France et dans la zone euro.Si la croissance reste, aujourd'hui encore, insuffisante pour faire baisser le nombre de chômeurs, l'accélération de l'activité, portée par le dynamisme de la consommation puis par la reprise de l'investissement, doit permettre une reprise progressive de l'emploi.