Texte intégral
Avec mon amie la ministre des affaires étrangères du Mexique et nos deux collègues, nous venons de participer - de présider en ce qui nous concerne - une réunion importante sur l'encadrement du veto en cas d'atrocités de masse.
Vous connaissez notre initiative - elle a été lancée il y a maintenant deux ans et le succès est grandissant - puisqu'à cette heure 73 États ont signé, et pas seulement soutenus en théorie, la proposition qui est la nôtre. Nous considérons comme cela a été dit que face à des atrocités de masse la paralysie du Conseil de sécurité n'est pas acceptable. Nous, la France, qui bénéficions du veto, nous savons que cela ne doit pas être un privilège mais une responsabilité.
Et c'est le sens de l'initiative que nous avons lancé et que vous connaissez. Nous faisons en sorte qu'en cas d'atrocités de masse, les membres permanents du conseil de sécurité renoncent volontairement à se servir du droit de veto. La France a décidé de montrer le chemin puisque le président a annoncé, dans son discours de lundi, que désormais nous renoncerons absolument à utiliser le veto dans ce type de situation et nous souhaitons que cette volonté soit communicative.
Nous adhérons aussi à l'initiative du groupe dit ACT (Accountability, Coherence, Transparency) qui va dans le même sens et qui présentera, demain je crois, un code de conduite qui est utile et complémentaire à ce que nous faisons.
Nous sommes partis, comme on le dit dans une pièce de Corneille, peu nombreux, nous augmentons notre nombre. Et il nous reste, grâce à notre action des uns et des autres, et à votre engagement que nous espérons, à faire en sorte que ces situations disparaissent. Situations où, lorsqu'il y a des crises comme celles la Syrie mais d'autres encore où il y a des atrocités de masse, le conseil de sécurité ne doit pas être paralysé par un veto.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015
Vous connaissez notre initiative - elle a été lancée il y a maintenant deux ans et le succès est grandissant - puisqu'à cette heure 73 États ont signé, et pas seulement soutenus en théorie, la proposition qui est la nôtre. Nous considérons comme cela a été dit que face à des atrocités de masse la paralysie du Conseil de sécurité n'est pas acceptable. Nous, la France, qui bénéficions du veto, nous savons que cela ne doit pas être un privilège mais une responsabilité.
Et c'est le sens de l'initiative que nous avons lancé et que vous connaissez. Nous faisons en sorte qu'en cas d'atrocités de masse, les membres permanents du conseil de sécurité renoncent volontairement à se servir du droit de veto. La France a décidé de montrer le chemin puisque le président a annoncé, dans son discours de lundi, que désormais nous renoncerons absolument à utiliser le veto dans ce type de situation et nous souhaitons que cette volonté soit communicative.
Nous adhérons aussi à l'initiative du groupe dit ACT (Accountability, Coherence, Transparency) qui va dans le même sens et qui présentera, demain je crois, un code de conduite qui est utile et complémentaire à ce que nous faisons.
Nous sommes partis, comme on le dit dans une pièce de Corneille, peu nombreux, nous augmentons notre nombre. Et il nous reste, grâce à notre action des uns et des autres, et à votre engagement que nous espérons, à faire en sorte que ces situations disparaissent. Situations où, lorsqu'il y a des crises comme celles la Syrie mais d'autres encore où il y a des atrocités de masse, le conseil de sécurité ne doit pas être paralysé par un veto.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015