Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de l'économie.
Les derniers développements économiques confirment la propagation de la reprise économique aux différents secteurs de l'activité en France que ce soit le dynamisme de la production industrielle, la solidité de la consommation des ménages ou la reprise dans le secteur de la construction.
Cette dynamique à l'uvre depuis un an doit se prolonger sur les prochains trimestres et l'objectif de croissance du Gouvernement pour cette année est confirmé par l'acquis de croissance à mi année qui atteint déjà 0,9 %. Dans son dernier point de conjoncture, l'Insee prévoit une accélération de l'activité au second semestre, avec + 0,2 % au 3ème trimestre puis + 0,4 % au 4ème trimestre. En moyenne annuelle, les différents instituts anticipent une croissance égale ou un peu supérieure à 1 % cette année, suivie d'une accélération l'an prochain.
Le contexte international n'est pas exempt de risques comme en témoignent les révisions à la baisse des dernières perspectives du Fonds monétaire international (FMI), en lien avec le ralentissement de l'activité en Chine et dans les pays émergents fragilisés par la baisse des prix des matières premières et la volatilité des flux de capitaux. Ces prévisions restent cependant cohérentes avec une croissance mondiale soutenue par les pays industrialisés, dont la zone euro qui apparaît relativement peu exposée à la situation des émergents. Les prévisions de croissance du Gouvernement de 2015 et 2016, 1 % et 1,5 % respectivement, sont ainsi cohérentes avec les dernières publications de l'Institut national de la statistique et des études économiques, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du FMI, qui prennent en compte ce ralentissement des pays émergents.
Les derniers indicateurs ont été bien orientés. Ainsi, le fort rebond de la production manufacturière en août (+ 2,2 %) vient plus que corriger la baisse observée en juillet et correspond aux indications données par les enquêtes auprès des chefs d'entreprise, avec par exemple des perspectives personnelles de production qui retrouvent des niveaux inégalés depuis 2011. Avec la mise en place du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et du Pacte de responsabilité et de solidarité, les marges des entreprises ont progressé de près de 2 points depuis un an, reprenant les deux tiers du chemin perdu depuis la crise. Dans ce contexte, l'investissement des entreprises, qui a redémarré depuis le début de l'année (+ 1 % d'acquis), devrait s'accélérer dans les mois qui viennent, soutenu par des perspectives de demande solides, des conditions de financement favorables et la mesure de suramortissement. Le plan « Industries du Futur » contribue également à soutenir les investissements industriels. Les mesures de soutien à la compétitivité des entreprises, dans un contexte de stabilisation du prix du pétrole à un niveau très bas, se traduisent par une nette amélioration du déficit commercial qui devrait retrouver en 2015 son niveau d'avant crise, après avoir ainsi été divisé par deux depuis son pic de 2011.
La reprise économique s'appuie sur une dynamique robuste de consommation des ménages, soutenue par les gains de pouvoir d'achat, auxquels contribuent les baisses d'impôts sur le revenu, qui pour l'année en cours se sont matérialisées lors des dernières semaines. Ainsi, la confiance des ménages a atteint en septembre son plus haut niveau depuis fin 2007.Depuis le début de l'année, l'économie française a renoué avec les créations d'emploi. Celles-ci doivent encore augmenter pour permettre au chômage de reculer. Les baisses du coût du travail permises par le CICE et le Pacte de responsabilité et de solidarité, qui continuent à monter en puissance, et les réformes menées doivent y contribuer, notamment la loi sur la sécurisation de l'emploi, la loi pour l'activité et la croissance et la loi relative au dialogue social et à l'emploi. Cette dynamique de réforme se poursuivra dans les prochains mois et le Gouvernement est également pleinement mobilisé pour donner aux lois votées leur pleine traduction opérationnelle avec leurs différents textes d'applications.
Les derniers développements économiques confirment la propagation de la reprise économique aux différents secteurs de l'activité en France que ce soit le dynamisme de la production industrielle, la solidité de la consommation des ménages ou la reprise dans le secteur de la construction.
Cette dynamique à l'uvre depuis un an doit se prolonger sur les prochains trimestres et l'objectif de croissance du Gouvernement pour cette année est confirmé par l'acquis de croissance à mi année qui atteint déjà 0,9 %. Dans son dernier point de conjoncture, l'Insee prévoit une accélération de l'activité au second semestre, avec + 0,2 % au 3ème trimestre puis + 0,4 % au 4ème trimestre. En moyenne annuelle, les différents instituts anticipent une croissance égale ou un peu supérieure à 1 % cette année, suivie d'une accélération l'an prochain.
Le contexte international n'est pas exempt de risques comme en témoignent les révisions à la baisse des dernières perspectives du Fonds monétaire international (FMI), en lien avec le ralentissement de l'activité en Chine et dans les pays émergents fragilisés par la baisse des prix des matières premières et la volatilité des flux de capitaux. Ces prévisions restent cependant cohérentes avec une croissance mondiale soutenue par les pays industrialisés, dont la zone euro qui apparaît relativement peu exposée à la situation des émergents. Les prévisions de croissance du Gouvernement de 2015 et 2016, 1 % et 1,5 % respectivement, sont ainsi cohérentes avec les dernières publications de l'Institut national de la statistique et des études économiques, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du FMI, qui prennent en compte ce ralentissement des pays émergents.
Les derniers indicateurs ont été bien orientés. Ainsi, le fort rebond de la production manufacturière en août (+ 2,2 %) vient plus que corriger la baisse observée en juillet et correspond aux indications données par les enquêtes auprès des chefs d'entreprise, avec par exemple des perspectives personnelles de production qui retrouvent des niveaux inégalés depuis 2011. Avec la mise en place du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et du Pacte de responsabilité et de solidarité, les marges des entreprises ont progressé de près de 2 points depuis un an, reprenant les deux tiers du chemin perdu depuis la crise. Dans ce contexte, l'investissement des entreprises, qui a redémarré depuis le début de l'année (+ 1 % d'acquis), devrait s'accélérer dans les mois qui viennent, soutenu par des perspectives de demande solides, des conditions de financement favorables et la mesure de suramortissement. Le plan « Industries du Futur » contribue également à soutenir les investissements industriels. Les mesures de soutien à la compétitivité des entreprises, dans un contexte de stabilisation du prix du pétrole à un niveau très bas, se traduisent par une nette amélioration du déficit commercial qui devrait retrouver en 2015 son niveau d'avant crise, après avoir ainsi été divisé par deux depuis son pic de 2011.
La reprise économique s'appuie sur une dynamique robuste de consommation des ménages, soutenue par les gains de pouvoir d'achat, auxquels contribuent les baisses d'impôts sur le revenu, qui pour l'année en cours se sont matérialisées lors des dernières semaines. Ainsi, la confiance des ménages a atteint en septembre son plus haut niveau depuis fin 2007.Depuis le début de l'année, l'économie française a renoué avec les créations d'emploi. Celles-ci doivent encore augmenter pour permettre au chômage de reculer. Les baisses du coût du travail permises par le CICE et le Pacte de responsabilité et de solidarité, qui continuent à monter en puissance, et les réformes menées doivent y contribuer, notamment la loi sur la sécurisation de l'emploi, la loi pour l'activité et la croissance et la loi relative au dialogue social et à l'emploi. Cette dynamique de réforme se poursuivra dans les prochains mois et le Gouvernement est également pleinement mobilisé pour donner aux lois votées leur pleine traduction opérationnelle avec leurs différents textes d'applications.