Texte intégral
Communiqué du 24 décembre.
- Des affrontements se sont produits en milieu de journée à Belgrade entre manifestants. On compte déjà plusieurs blessés, dont un par balle. Ces incidents sont particulièrement regrettables et nous condamnons vigoureusement leurs auteurs.
- Nous plaidons pour un arrêt immédiat de ces affrontements de rue et recommandons aux autorités yougoslaves de gérer avec la plus grande retenue cette nouvelle crise. Il serait grave en effet que l'intervention des forces de l'ordre ne donne lieu à de nouveaux actes de violence ou favorise des provocations. Nous appelons de nouveau tous les acteurs de cette crise à faire preuve de calme et de modération, comme cela avait été le cas jusqu'ici de la part de l'opposition.
- Nous déplorons que l'absence de dialogue ait conduit à l'impasse actuelle, alors même que la mission de l'OSCE conduite par M. Felipe Gonzalez doit remettre ses conclusions en fin de semaine. De la même manière, nous constatons que les manifestations, qui se déroulaient de manière pacifique dans la capitale yougoslave depuis plus d'un mois, ont brusquement dégénéré à la suite de contre-manifestations organisées par le gouvernement.
- Nous craignons donc que la tension continue de monter, aussi longtemps que le gouvernement de Serbie n'aura pas fait les gestes d'ouverture nécessaires, en faveur desquels nous plaidons depuis quatre semaines. Nous considérons en effet qu'il est primordial que soit respecté le vote des électeurs.
- Communiqué du 28 décembre 1996.
- La France a marqué auprès du gouvernement de Belgrade, de façon pressante, son souhait de voir les conclusions de la mission de l'OSCE prises en compte : l'ambassadeur de France à Belgrade a effectué une démarche en ce sens auprès de M. Milutinovic, ministre fédéral des affaires étrangères, le 27 décembre dès la publication du rapport.
- Par ailleurs, alors que le président en exercice de l'OSCE et la présidence de l'Union européenne ont publiquement appelé le président de la République de Serbie, M. Milosevic, à mettre en oeuvre les conclusions de M. Gonzalez, la France a proposé dès hier à ses partenaires européens qu'une démarche soit effectuée auprès des plus hautes autorités yougoslaves, c'est-à-dire le président de la République fédérale de Yougoslavie. M. Zoran Lilic et le président de la République de Serbie, M. Slobodan Milosevic.
- Nous appelons donc le gouvernement serbe à reconnaître sans délai la victoire de l'opposition dans les villes désignées par M. Gonzalez et ainsi aboutir à une issue pacifique et démocratique, en faveur de laquelle nous n'avons jamais cessé d'appeler depuis bientôt cinq semaines.
- Les obsèques d'un manifestant qui a trouvé la mort cette semaine doivent avoir lieu cet après-midi au cimetière de Belgrade. La France appelle de la façon la plus pressante le gouvernement serbe à respecter le deuil populaire et à veiller à éviter tout affrontement.
- C'est là la seule solution possible. Les affrontements de cette semaine ont déjà fait une victime et près d'une centaine de blessés. Le renouvellement de tels incidents constituerait une dangereuse escalade, dont personne ne peut connaître l'issue. Le gouvernement serbe doit en effet bien avoir conscience que la fracture entre les autorités du pays et la population risque de devenir définitive, s'il n'accomplit pas rapidement les gestes d'apaisement et d'ouverture nécessaires.
- Il y va de la stabilité du pays tout entier mais également de la réintégration de la République fédérale de Yougoslavie au sein de la communauté internationale.
- Des affrontements se sont produits en milieu de journée à Belgrade entre manifestants. On compte déjà plusieurs blessés, dont un par balle. Ces incidents sont particulièrement regrettables et nous condamnons vigoureusement leurs auteurs.
- Nous plaidons pour un arrêt immédiat de ces affrontements de rue et recommandons aux autorités yougoslaves de gérer avec la plus grande retenue cette nouvelle crise. Il serait grave en effet que l'intervention des forces de l'ordre ne donne lieu à de nouveaux actes de violence ou favorise des provocations. Nous appelons de nouveau tous les acteurs de cette crise à faire preuve de calme et de modération, comme cela avait été le cas jusqu'ici de la part de l'opposition.
- Nous déplorons que l'absence de dialogue ait conduit à l'impasse actuelle, alors même que la mission de l'OSCE conduite par M. Felipe Gonzalez doit remettre ses conclusions en fin de semaine. De la même manière, nous constatons que les manifestations, qui se déroulaient de manière pacifique dans la capitale yougoslave depuis plus d'un mois, ont brusquement dégénéré à la suite de contre-manifestations organisées par le gouvernement.
- Nous craignons donc que la tension continue de monter, aussi longtemps que le gouvernement de Serbie n'aura pas fait les gestes d'ouverture nécessaires, en faveur desquels nous plaidons depuis quatre semaines. Nous considérons en effet qu'il est primordial que soit respecté le vote des électeurs.
- Communiqué du 28 décembre 1996.
- La France a marqué auprès du gouvernement de Belgrade, de façon pressante, son souhait de voir les conclusions de la mission de l'OSCE prises en compte : l'ambassadeur de France à Belgrade a effectué une démarche en ce sens auprès de M. Milutinovic, ministre fédéral des affaires étrangères, le 27 décembre dès la publication du rapport.
- Par ailleurs, alors que le président en exercice de l'OSCE et la présidence de l'Union européenne ont publiquement appelé le président de la République de Serbie, M. Milosevic, à mettre en oeuvre les conclusions de M. Gonzalez, la France a proposé dès hier à ses partenaires européens qu'une démarche soit effectuée auprès des plus hautes autorités yougoslaves, c'est-à-dire le président de la République fédérale de Yougoslavie. M. Zoran Lilic et le président de la République de Serbie, M. Slobodan Milosevic.
- Nous appelons donc le gouvernement serbe à reconnaître sans délai la victoire de l'opposition dans les villes désignées par M. Gonzalez et ainsi aboutir à une issue pacifique et démocratique, en faveur de laquelle nous n'avons jamais cessé d'appeler depuis bientôt cinq semaines.
- Les obsèques d'un manifestant qui a trouvé la mort cette semaine doivent avoir lieu cet après-midi au cimetière de Belgrade. La France appelle de la façon la plus pressante le gouvernement serbe à respecter le deuil populaire et à veiller à éviter tout affrontement.
- C'est là la seule solution possible. Les affrontements de cette semaine ont déjà fait une victime et près d'une centaine de blessés. Le renouvellement de tels incidents constituerait une dangereuse escalade, dont personne ne peut connaître l'issue. Le gouvernement serbe doit en effet bien avoir conscience que la fracture entre les autorités du pays et la population risque de devenir définitive, s'il n'accomplit pas rapidement les gestes d'apaisement et d'ouverture nécessaires.
- Il y va de la stabilité du pays tout entier mais également de la réintégration de la République fédérale de Yougoslavie au sein de la communauté internationale.