Texte intégral
Nous avons fait un tour d'horizon sur beaucoup de sujets très sensibles à l'heure actuelle. Nous avons parlé de tout ce qui est important en ce moment. Dans cette phase si dangereuse au Proche-Orient, nous pensons tous les deux qu'il est très important que l'Europe, en particulier, assure une présence presque continue sur place auprès des protagonistes pour empêcher cette situation de s'aggraver encore, et pour essayer de redessiner des perspectives. Naturellement, nous participerons à cet effort collectif.
En ce qui concerne la Macédoine, ce qui est le plus important maintenant, c'est que l'accord qui vient d'être signé soit mis en oeuvre, en commençant par la collecte des armes. Pour la dimension politique, là aussi nous allons suivre cela de très près et apporter notre plein soutien à la mise en oeuvre de cet accord. Il faudra à un moment ou à un autre replacer cette question de la Macédoine dans une perspective plus large. Au sommet de Zagreb, l'an dernier, nous avions dessiné une perspective pour l'ensemble des Balkans. Il faudra la confirmer et la préciser dans cette région-là, le sud-est de l'Europe.
Nous avons eu un échange sur la mondialisation, sur les sommets et les manifestations, naturellement. C'est un sujet important et nous pensons tous les deux que les gouvernements doivent pouvoir continuer à se réunir pour travailler, car ils travaillent précisément à encadrer et réguler la mondialisation. Les manifestants pacifiques doivent absolument pouvoir manifester comme ils en ont le droit dans de bonnes conditions, sans être soumis au risque d'une minorité violente qui les utilise à d'autres fins. Il faut donc concilier ces différents éléments. Un dialogue politique est souhaité par tous les gouvernements avec tous ceux qui ont des questions politiques à poser sur ces problèmes, mais il y a des parlements, il y a des syndicats. Ce dialogue doit prendre une sorte de forme.
Nous avons parlé de plusieurs autres sujets. Nous avons fait un point des questions stratégiques. Nous avons également évoqué la prochaine conférence de l'OMC au Qatar. Donc, vous voyez, nous avons parlé de tout et nous allons continuer à travailler en étroite coopération. Nous avons également préparé la prochaine réunion du Gymnich, la réunion informelle qui a lieu début septembre, sous présidence belge et qui, elle aussi, a un ordre du jour bien chargé, comme l'était notre déjeuner par ailleurs très amical.
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Q - Est-ce que vous pensez, Monsieur le Ministre, qu'au Moyen-Orient la diplomatie peut suffire, au point où l'on en est ?
R - La question n'est pas tellement de savoir si la diplomatie peut suffire. La question est de ne jamais se décourager, de ne pas baisser les bras et de déployer tous les efforts possibles et imaginables : diplomatiques, politiques, économiques s'il le faut. C'est plutôt cela la priorité actuelle au prix d'efforts diplomatiques que les Européens vont modeler malgré toutes ces difficultés que l'on connaît et qui s'inscrivent naturellement dans une perspective plus vaste.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 août 2001)
En ce qui concerne la Macédoine, ce qui est le plus important maintenant, c'est que l'accord qui vient d'être signé soit mis en oeuvre, en commençant par la collecte des armes. Pour la dimension politique, là aussi nous allons suivre cela de très près et apporter notre plein soutien à la mise en oeuvre de cet accord. Il faudra à un moment ou à un autre replacer cette question de la Macédoine dans une perspective plus large. Au sommet de Zagreb, l'an dernier, nous avions dessiné une perspective pour l'ensemble des Balkans. Il faudra la confirmer et la préciser dans cette région-là, le sud-est de l'Europe.
Nous avons eu un échange sur la mondialisation, sur les sommets et les manifestations, naturellement. C'est un sujet important et nous pensons tous les deux que les gouvernements doivent pouvoir continuer à se réunir pour travailler, car ils travaillent précisément à encadrer et réguler la mondialisation. Les manifestants pacifiques doivent absolument pouvoir manifester comme ils en ont le droit dans de bonnes conditions, sans être soumis au risque d'une minorité violente qui les utilise à d'autres fins. Il faut donc concilier ces différents éléments. Un dialogue politique est souhaité par tous les gouvernements avec tous ceux qui ont des questions politiques à poser sur ces problèmes, mais il y a des parlements, il y a des syndicats. Ce dialogue doit prendre une sorte de forme.
Nous avons parlé de plusieurs autres sujets. Nous avons fait un point des questions stratégiques. Nous avons également évoqué la prochaine conférence de l'OMC au Qatar. Donc, vous voyez, nous avons parlé de tout et nous allons continuer à travailler en étroite coopération. Nous avons également préparé la prochaine réunion du Gymnich, la réunion informelle qui a lieu début septembre, sous présidence belge et qui, elle aussi, a un ordre du jour bien chargé, comme l'était notre déjeuner par ailleurs très amical.
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Q - Est-ce que vous pensez, Monsieur le Ministre, qu'au Moyen-Orient la diplomatie peut suffire, au point où l'on en est ?
R - La question n'est pas tellement de savoir si la diplomatie peut suffire. La question est de ne jamais se décourager, de ne pas baisser les bras et de déployer tous les efforts possibles et imaginables : diplomatiques, politiques, économiques s'il le faut. C'est plutôt cela la priorité actuelle au prix d'efforts diplomatiques que les Européens vont modeler malgré toutes ces difficultés que l'on connaît et qui s'inscrivent naturellement dans une perspective plus vaste.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 août 2001)