Texte intégral
Permettez-moi d'abord, Monsieur le Député, de vous adresser toutes mes félicitations et celles du gouvernement pour votre brillante élection. Je veux aussi vous redire notre attachement le plus fort à Strasbourg, capitale européenne de la démocratie.
Vous l'avez rappelé, le plan Juncker est un succès - pour la France et pour l'Europe. La France en est en effet le premier pays bénéficiaire s'agissant du montant global des projets financés. Ainsi, les 2,3 milliards d'euros de financements accordés par la Banque européenne d'investissement permettent de mobiliser 14,5 milliards d'investissements sur notre territoire, grâce aux trente-trois décisions déjà prises par le Fonds européen pour les investissements stratégiques.
Au-delà de ces chiffres, les projets bénéficient à toutes nos régions ; l'important, vous l'avez dit en évoquant l'Alsace, est qu'ils concernent des secteurs stratégiques : la transition énergétique, le numérique ou encore les PME innovantes. J'en citerai quelques exemples. En ce qui concerne le logement, le plan Juncker appuiera financièrement le renforcement de l'efficacité énergétique de 40.000 foyers résidentiels ; dans le domaine de l'énergie, il soutiendra un fonds dédié à la production d'énergie renouvelable ; dans l'industrie agroalimentaire, il contribuera au financement d'une usine de production de lait dans le Cotentin.
Ce plan ne se résume pas, toutefois, au financement de grands projets ou de grandes entreprises, puisque des prêts sont distribués, par l'intermédiaire de Bpifrance et des réseaux bancaires, à plus de 23.000 PME et start-ups, avec à la clé la création de dizaines, de centaines voire de milliers d'emplois.
Ces quelques exemples illustrent la réussite du plan Juncker dans notre pays ; mais c'est aussi le cas à l'échelle européenne, puisque les 12,8 milliards d'investissements décidés par la Banque européenne d'investissement ont permis de mobiliser 100 milliards d'investissements au total, soit un tiers de l'objectif de 315 milliards.
Nous voulons donc poursuivre et amplifier le plan Juncker, car il reflète l'Europe que nous aimons : l'Europe qui soutient la croissance, l'investissement et l'emploi.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2016