Texte intégral
Monsieur le maire,
Madame la députée,
Monsieur le Président,
Monsieur le directeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me joins à vous aujourd'hui pour l'inauguration des nouveaux locaux de l'école Louis Pasteur de Floirac. Je veux avant tout remercier Monsieur le maire, mon ami Pierre Garmendia, et avec lui l'ensemble des Floracois, pour leur accueil chaleureux.
Cette invitation m'a touché. Inaugurer un établissement scolaire n'est jamais un acte anodin. L'éducation est en effet la priorité des priorités. Démocratie, progrès, emploi, tout en est issu. Oui, la justice sociale passe d'abord par l'égalité des chances et l'égalité des chances n'est possible - cela n'a pas changé depuis Jules Ferry - que grâce à l'instruction laïque, gratuite et obligatoire que doit offrir la République à tous ses futurs citoyens.
Il y a aussi ce symbole, très fort, du nom de Louis Pasteur, savant qui sût faire reculer la maladie et triompher la science. La réalité, nous la voyons tout autour de nous : des locaux flambants neufs, pensés, cela saute aux yeux, pour le bien-être des élèves et de leurs professeurs, conçus pour que l'école soit un lieu de vie, car le temps qu'on y passe et ce que l'on y fait, lorsqu'on a 3, 6 ou 11 ans, c'est bien presque toute la vie. Des jeux dans la cour, l'étude du soir, la cantine qui ne doit être interdite à personne et toutes ces heures où l'on apprend à compter, à lire, à écrire, en somme à découvrir ce monde : l'école est le lieu naturel de l'enfance, du temps de toutes les découvertes et de l'apprentissage de la vie en commun. Comment ne pas vouloir, pour une mission aussi importante, des installations accueillantes et adaptées ? Une nouvelle bibliothèque, des salles pour l'informatique si importante comme ces nouvelles technologies auxquelles tous doivent se familiariser, l'audiovisuel, l'apprentissage des langues : ces locaux ne sont pas là seulement pour recevoir une école à l'étroit dans des bâtiments édifiés au début du siècle ; ils sont un véritable outil pédagogique et ils témoignent d'une conception de l'enseignement qui n'a pas attendu cette traduction architecturale pour s'exprimer.
Monsieur le directeur, vous qui la connaissez si bien pour y avoir enseigné plus de 23 ans, le savez mieux que quiconque : la réalité sociale que certains ont parfois la tentation de brandir pour justifier un renoncement, est ici un moteur. Pour ceux qui ont moins de chance, et parfois plus de difficultés : un encadrement renforcé, un réseau d'aide spécialisée, une classe de perfectionnement, un psychologue, des aides-éducateurs. Citoyenneté, civisme, civilité, cité, tout est lié. Aucun enfant n'est laissé sur le bord du chemin. Et cette attention ne se fait pas au détriment de l'exigence : l'anglais en CM2, l'informatique et beaucoup d'autres activités viennent enrichir l'apprentissage de savoirs plus traditionnels et préparer les écoliers au monde d'aujourd'hui et de demain.
Une grande ambition pour tous et, pour la réaliser, le dynamisme de l'équipe enseignante et de tous ceux qui l'entourent : voilà le secret d'une réussite dont les artisans peuvent à bon droit être fiers. Je sais la difficulté du métier d'instituteur. Je veux dire mon respect à tous ceux qui l'exercent.
Responsabiliser les élèves, les impliquer dans la vie de l'école, articuler l'apprentissage des savoirs et l'éducation citoyenne, ce ne sont que quelques aspects du projet d'école " L'enfant citoyen " commencé en 1996. Ce projet traduit une vie pédagogique intense qui a maintenant un lieu à sa hauteur. Ces nouveaux bâtiments sont l'inscription dans la pierre d'une idée de l'enseignement qu'on aimerait voir partagée par tous, où la modernité et l'héritage culturel s'allient pour donner à chaque petit enfant qui entre ici, des années où l'adulte qu'il deviendra pourra puiser la force, les connaissances et la solidité nécessaires. L'école est le plus beau des investissements, celui de la confiance en l'intelligence.
Mesdames, Messieurs, chers amis, cette inauguration est pour moi l'occasion de rendre hommage à tous ceux qui vont maintenant occuper ces locaux, les faire vivre et donner corps à la vocation qui est à leur origine. Bien au delà de l'an 2000, des générations d'écoliers vont se succéder dans ces salles de classe, sur ces bancs. C'est une histoire qui commence. Je veux souhaiter bonne chance à tous les acteurs de cette belle histoire, bonne chance aux enfants, à leurs professeurs et à tous ceux qui permettent à l'école d'être ce qu'elle est. Je souhaite longue et belle vie à l'école Louis Pasteur de Floirac. Bonne chance à tous les enfants.
(source http://www.assemblee-nationale.fr, le 18 juin 1999)
Madame la députée,
Monsieur le Président,
Monsieur le directeur,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me joins à vous aujourd'hui pour l'inauguration des nouveaux locaux de l'école Louis Pasteur de Floirac. Je veux avant tout remercier Monsieur le maire, mon ami Pierre Garmendia, et avec lui l'ensemble des Floracois, pour leur accueil chaleureux.
Cette invitation m'a touché. Inaugurer un établissement scolaire n'est jamais un acte anodin. L'éducation est en effet la priorité des priorités. Démocratie, progrès, emploi, tout en est issu. Oui, la justice sociale passe d'abord par l'égalité des chances et l'égalité des chances n'est possible - cela n'a pas changé depuis Jules Ferry - que grâce à l'instruction laïque, gratuite et obligatoire que doit offrir la République à tous ses futurs citoyens.
Il y a aussi ce symbole, très fort, du nom de Louis Pasteur, savant qui sût faire reculer la maladie et triompher la science. La réalité, nous la voyons tout autour de nous : des locaux flambants neufs, pensés, cela saute aux yeux, pour le bien-être des élèves et de leurs professeurs, conçus pour que l'école soit un lieu de vie, car le temps qu'on y passe et ce que l'on y fait, lorsqu'on a 3, 6 ou 11 ans, c'est bien presque toute la vie. Des jeux dans la cour, l'étude du soir, la cantine qui ne doit être interdite à personne et toutes ces heures où l'on apprend à compter, à lire, à écrire, en somme à découvrir ce monde : l'école est le lieu naturel de l'enfance, du temps de toutes les découvertes et de l'apprentissage de la vie en commun. Comment ne pas vouloir, pour une mission aussi importante, des installations accueillantes et adaptées ? Une nouvelle bibliothèque, des salles pour l'informatique si importante comme ces nouvelles technologies auxquelles tous doivent se familiariser, l'audiovisuel, l'apprentissage des langues : ces locaux ne sont pas là seulement pour recevoir une école à l'étroit dans des bâtiments édifiés au début du siècle ; ils sont un véritable outil pédagogique et ils témoignent d'une conception de l'enseignement qui n'a pas attendu cette traduction architecturale pour s'exprimer.
Monsieur le directeur, vous qui la connaissez si bien pour y avoir enseigné plus de 23 ans, le savez mieux que quiconque : la réalité sociale que certains ont parfois la tentation de brandir pour justifier un renoncement, est ici un moteur. Pour ceux qui ont moins de chance, et parfois plus de difficultés : un encadrement renforcé, un réseau d'aide spécialisée, une classe de perfectionnement, un psychologue, des aides-éducateurs. Citoyenneté, civisme, civilité, cité, tout est lié. Aucun enfant n'est laissé sur le bord du chemin. Et cette attention ne se fait pas au détriment de l'exigence : l'anglais en CM2, l'informatique et beaucoup d'autres activités viennent enrichir l'apprentissage de savoirs plus traditionnels et préparer les écoliers au monde d'aujourd'hui et de demain.
Une grande ambition pour tous et, pour la réaliser, le dynamisme de l'équipe enseignante et de tous ceux qui l'entourent : voilà le secret d'une réussite dont les artisans peuvent à bon droit être fiers. Je sais la difficulté du métier d'instituteur. Je veux dire mon respect à tous ceux qui l'exercent.
Responsabiliser les élèves, les impliquer dans la vie de l'école, articuler l'apprentissage des savoirs et l'éducation citoyenne, ce ne sont que quelques aspects du projet d'école " L'enfant citoyen " commencé en 1996. Ce projet traduit une vie pédagogique intense qui a maintenant un lieu à sa hauteur. Ces nouveaux bâtiments sont l'inscription dans la pierre d'une idée de l'enseignement qu'on aimerait voir partagée par tous, où la modernité et l'héritage culturel s'allient pour donner à chaque petit enfant qui entre ici, des années où l'adulte qu'il deviendra pourra puiser la force, les connaissances et la solidité nécessaires. L'école est le plus beau des investissements, celui de la confiance en l'intelligence.
Mesdames, Messieurs, chers amis, cette inauguration est pour moi l'occasion de rendre hommage à tous ceux qui vont maintenant occuper ces locaux, les faire vivre et donner corps à la vocation qui est à leur origine. Bien au delà de l'an 2000, des générations d'écoliers vont se succéder dans ces salles de classe, sur ces bancs. C'est une histoire qui commence. Je veux souhaiter bonne chance à tous les acteurs de cette belle histoire, bonne chance aux enfants, à leurs professeurs et à tous ceux qui permettent à l'école d'être ce qu'elle est. Je souhaite longue et belle vie à l'école Louis Pasteur de Floirac. Bonne chance à tous les enfants.
(source http://www.assemblee-nationale.fr, le 18 juin 1999)