Texte intégral
Vous avez présenté, ce matin, à Bercy, six cas exemplaires d'entreprises qui représentent bien ce que devraient être la recherche et le développement industriel, bien "managés" ?
- "Tout à fait, car je crois qu'aujourd'hui l'innovation industrielle est au coeur de la compétitivité et que le navire industriel France est bien parti - nous sommes
4 ème dans le monde. Mais il faut encore développer avec le plus d'efficacité possible la recherche, le développement et l'innovation."
C'est la clé pour l'avenir ?
- "Oui, c'est la clé de la compétitivité. On parle souvent de "la mondialisation", et pour ne pas perdre dans la bataille mondiale, il faut innover. Alors on a étudié, ce matin, avec des présidents d'entreprise - comme Thomson Multimédia, Plastic Omnium, EADS, Electroélectronics, etc., les conditions d'un bon rapport entre l'Etat, qui doit être partenaire de ce développement et de cette bataille mondiale, et les entreprises. En laissant d'ailleurs à celles-ci l'initiative et la réalité de cette bataille."
Dans toute entreprise, la recherche devrait être la priorité numéro 1, malheureusement parfois ça coûte cher et les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
- "Ça coûte toujours cher. Mais les entreprises qui font cette recherche et développement, qui procèdent à cette innovation, celles qui déposent des brevets par exemple - la France a un peu de retard dans ce domaine , mais pas les entreprises qui étaient là ce matin - savent bien que c'est la clé. Et d'ailleurs- l'Etat a des choses à faire : il peut aider les entreprises à détecter les technologies du futur ; il peut aussi mettre en réseau - j'ai crée 14 réseaux de ce type - les entreprises, les universités, les grandes écoles, les PMI, les très grands groupes pour faire de la recherche et du développement, pour en discuter, pour créer une sorte de terreau commun et une culture commune de recherche et de développement. Et puis, enfin, il peut faire connaître les potentialités, les énormes richesses, qui existent dans chacune des régions."
Encore une question : le décret oublié de 96 concernant l'amiante dans les
voitures : 20 millions de véhicules invendables à partir du 1er janvier
prochain ! Est-ce vraiment possible ?
- "C'est un décret qui concerne la santé publique. C'est J. Barrot qui l'a signé et il ne mesurait certainement pas toutes les conséquences, le pauvre !, que cela allait entraîner au 1er janvier prochain. Mais là, ce n'est pas le ministre de l'Industrie qui est en première ligne, c'est le ministre de l'Emploi et de la Solidarité."
Vous n'allez pas vous défausser ...
- "Je ne me défausse pas, mais ce sont des décisions de santé publique. Donc, est-ce que l'utilisation d'amiante dans les plaquettes de freins, des véhicules d'il y a 10 ou 20 ans entraînent des dangers pour la santé ? Ce n'est pas le ministre de l'Industrie qui peut répondre."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 26 novembre 2001)
- "Tout à fait, car je crois qu'aujourd'hui l'innovation industrielle est au coeur de la compétitivité et que le navire industriel France est bien parti - nous sommes
4 ème dans le monde. Mais il faut encore développer avec le plus d'efficacité possible la recherche, le développement et l'innovation."
C'est la clé pour l'avenir ?
- "Oui, c'est la clé de la compétitivité. On parle souvent de "la mondialisation", et pour ne pas perdre dans la bataille mondiale, il faut innover. Alors on a étudié, ce matin, avec des présidents d'entreprise - comme Thomson Multimédia, Plastic Omnium, EADS, Electroélectronics, etc., les conditions d'un bon rapport entre l'Etat, qui doit être partenaire de ce développement et de cette bataille mondiale, et les entreprises. En laissant d'ailleurs à celles-ci l'initiative et la réalité de cette bataille."
Dans toute entreprise, la recherche devrait être la priorité numéro 1, malheureusement parfois ça coûte cher et les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
- "Ça coûte toujours cher. Mais les entreprises qui font cette recherche et développement, qui procèdent à cette innovation, celles qui déposent des brevets par exemple - la France a un peu de retard dans ce domaine , mais pas les entreprises qui étaient là ce matin - savent bien que c'est la clé. Et d'ailleurs- l'Etat a des choses à faire : il peut aider les entreprises à détecter les technologies du futur ; il peut aussi mettre en réseau - j'ai crée 14 réseaux de ce type - les entreprises, les universités, les grandes écoles, les PMI, les très grands groupes pour faire de la recherche et du développement, pour en discuter, pour créer une sorte de terreau commun et une culture commune de recherche et de développement. Et puis, enfin, il peut faire connaître les potentialités, les énormes richesses, qui existent dans chacune des régions."
Encore une question : le décret oublié de 96 concernant l'amiante dans les
voitures : 20 millions de véhicules invendables à partir du 1er janvier
prochain ! Est-ce vraiment possible ?
- "C'est un décret qui concerne la santé publique. C'est J. Barrot qui l'a signé et il ne mesurait certainement pas toutes les conséquences, le pauvre !, que cela allait entraîner au 1er janvier prochain. Mais là, ce n'est pas le ministre de l'Industrie qui est en première ligne, c'est le ministre de l'Emploi et de la Solidarité."
Vous n'allez pas vous défausser ...
- "Je ne me défausse pas, mais ce sont des décisions de santé publique. Donc, est-ce que l'utilisation d'amiante dans les plaquettes de freins, des véhicules d'il y a 10 ou 20 ans entraînent des dangers pour la santé ? Ce n'est pas le ministre de l'Industrie qui peut répondre."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 26 novembre 2001)