Texte intégral
Le ministre de léconomie et des finances a présenté une communication relative aux conclusions du G20.
Dans un contexte économique mondial de reprise émaillée dincertitudes et inférieure à son potentiel davant 2008, notamment dans les pays développés, la première priorité du G20 est allée au renforcement de la dynamique de croissance. Ceci passe par une mobilisation coordonnée et équilibrée de lensemble des leviers de politique économique, quils soient budgétaires, monétaires ou structurels. Ceci suppose également une attention toute particulière à linnovation et à léchange international, seuls à même de créer des emplois durables et de soutenir le pouvoir dachat. Pour la première fois cet engagement à davantage douverture et dintégration est complété par la reconnaissance quun meilleur partage des fruits de la croissance est indispensable, à lintérieur de chaque et entre chaque pays.
Ouverture nest pas synonyme de laissez-faire. La France était particulièrement investie sur les travaux relatifs à larchitecture financière internationale, qui ont permis cette année de renforcer les moyens du Fonds monétaire international (FMI), daméliorer la gestion des risques liés aux flux internationaux de capitaux ou encore de mieux coordonner les restructurations de dette souveraine, à travers le club de Paris dont le rôle a été publiquement salué et qui vient de recevoir la candidature officielle du Brésil, après ladhésion de la Corée en juin dernier et avant, peut-être, la Chine.
Plus déquité passe également par une lutte contre la fraude et loptimisation fiscale agressive. Cest un des autres objectifs prioritaires de la France, qui met en uvre depuis 2012 une politique nationale exemplaire à cet égard et uvre à mobiliser la communauté internationale. Après les révélations des « Panama papers », le G20 a notamment pris linitiative dune liste noire des juridictions non coopératives, qui sera opérationnelle en juin 2017 et assortie de mesures de rétorsion à leur encontre. Il sagit dune première car certains de ses éléments navaient jamais été évoqués dans un communiqué des chefs dEtat et de gouvernement.
Aux côtés de la coordination des politiques économiques, il est essentiel dapporter des solutions aux conflits géopolitiques et déradiquer le fléau du terrorisme, comme la rappelé avec force le président de la République à ses homologues du G20. Dans ce domaine également, la France a déjà pris de nombreuses mesures à titre national, tels que labaissement du plafond de paiement en espèces. Le G20 nous permet daller plus loin en renforçant les échanges entre cellules de renseignement financier et en renforçant le rôle et les moyens du GAFI (Groupe daction financière), dont le siège est hébergé par lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.Enfin, le G20 sest reconnu une responsabilité dans la lutte contre le réchauffement climatique en appelant à la ratification de lAccord de Paris par chacun de ses membres, afin den permettre la mise en uvre avant la fin dannée 2016. La force de cet appel sest trouvée démultiplié par la ratification annoncée la veille du sommet par la Chine et les Etats-Unis, qui sont précisément les deux principaux émetteurs de CO2. Cest un signal très positif pour lAccord de Paris et plus généralement pour lappropriation des questions climatiques par le G20.
Dans un contexte économique mondial de reprise émaillée dincertitudes et inférieure à son potentiel davant 2008, notamment dans les pays développés, la première priorité du G20 est allée au renforcement de la dynamique de croissance. Ceci passe par une mobilisation coordonnée et équilibrée de lensemble des leviers de politique économique, quils soient budgétaires, monétaires ou structurels. Ceci suppose également une attention toute particulière à linnovation et à léchange international, seuls à même de créer des emplois durables et de soutenir le pouvoir dachat. Pour la première fois cet engagement à davantage douverture et dintégration est complété par la reconnaissance quun meilleur partage des fruits de la croissance est indispensable, à lintérieur de chaque et entre chaque pays.
Ouverture nest pas synonyme de laissez-faire. La France était particulièrement investie sur les travaux relatifs à larchitecture financière internationale, qui ont permis cette année de renforcer les moyens du Fonds monétaire international (FMI), daméliorer la gestion des risques liés aux flux internationaux de capitaux ou encore de mieux coordonner les restructurations de dette souveraine, à travers le club de Paris dont le rôle a été publiquement salué et qui vient de recevoir la candidature officielle du Brésil, après ladhésion de la Corée en juin dernier et avant, peut-être, la Chine.
Plus déquité passe également par une lutte contre la fraude et loptimisation fiscale agressive. Cest un des autres objectifs prioritaires de la France, qui met en uvre depuis 2012 une politique nationale exemplaire à cet égard et uvre à mobiliser la communauté internationale. Après les révélations des « Panama papers », le G20 a notamment pris linitiative dune liste noire des juridictions non coopératives, qui sera opérationnelle en juin 2017 et assortie de mesures de rétorsion à leur encontre. Il sagit dune première car certains de ses éléments navaient jamais été évoqués dans un communiqué des chefs dEtat et de gouvernement.
Aux côtés de la coordination des politiques économiques, il est essentiel dapporter des solutions aux conflits géopolitiques et déradiquer le fléau du terrorisme, comme la rappelé avec force le président de la République à ses homologues du G20. Dans ce domaine également, la France a déjà pris de nombreuses mesures à titre national, tels que labaissement du plafond de paiement en espèces. Le G20 nous permet daller plus loin en renforçant les échanges entre cellules de renseignement financier et en renforçant le rôle et les moyens du GAFI (Groupe daction financière), dont le siège est hébergé par lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.Enfin, le G20 sest reconnu une responsabilité dans la lutte contre le réchauffement climatique en appelant à la ratification de lAccord de Paris par chacun de ses membres, afin den permettre la mise en uvre avant la fin dannée 2016. La force de cet appel sest trouvée démultiplié par la ratification annoncée la veille du sommet par la Chine et les Etats-Unis, qui sont précisément les deux principaux émetteurs de CO2. Cest un signal très positif pour lAccord de Paris et plus généralement pour lappropriation des questions climatiques par le G20.