Texte intégral
Monsieur le Commissaire Général à l'égalité des territoires,
Mesdames, Messieurs,
La rentrée citoyenne que j'ai souhaitée et organisée se déroule à travers toute la France au cours des mois de septembre et d'octobre. L'esprit qui a guidé ce projet est résumé dans la phrase qui sous-titre la Rentrée citoyenne : « des quartiers populaires qui inspirent la France ».
Je suis convaincue, en effet, que si les quartiers populaires connaissent des difficultés qu'il ne s'agit pas de nier, ils sont également une force de proposition. Ils sont pleinement partie prenante de la réflexion nécessairement collective que nous menons autour de notre cohésion nationale.
Cette journée, consacrée aux acteurs de proximité qui interviennent auprès des jeunes dans les quartiers populaires, est la première des trois journées nationales qui concluent ce grand mouvement. Les deux prochaines journées nationales réuniront les associations de proximité - le 25 octobre et les membres des conseils citoyens créés par la loi Lamy en février 2014, le 27 octobre.
Je tiens à remercier tous les participants, les animateurs, les rapporteurs, pour leur contribution à cette journée. J'ai pu constater au fil des ateliers auxquels j'ai assisté combien la parole était libre et passionnée et je vous en remercie.
Les échanges, nous pouvons le dire, ont été riches. Ils ont également été constructifs et ont contribué à montrer que les quartiers populaires sont une force de proposition sur laquelle nous pouvons compter dans la période de questionnement collectif que nous traversons.
Ces propositions, formulées dans chacun des ateliers, sont également issues des rencontres territoriales, ancrées dans la réalité et le terrain, car tous les adultes-relais présents aujourd'hui portaient les préconisations des adultes-relais de leur département et ainsi des 4 000 adultes-relais de notre pays. Je tiens à remercier ici les préfets, qui ont accompli un travail d'organisation remarquable, ainsi que tous les partenaires qui ont été mobilisés et qui se sont mobilisés. J'ai pu moi-même assister à plusieurs d'entre elles.
Acteurs de la prévention spécialisée, de la médiation sociale, de l'éducation populaire, vous avez pu croiser vos regards venus de plusieurs territoires de France, votre expertise de terrain si précieuse.
Partagées, confrontées et affinées au cours de cette journée, ces propositions prennent encore une nouvelle dimension. Je les ai entendues. Si je ne peux pas toujours y apporter une réponse immédiate, je les ferai valoir auprès du Premier ministre et du Président de la République.
Ces propositions, formulées par les acteurs de proximité intervenant auprès des jeunes, permettront de donner une perception plus juste de notre jeunesse des quartiers populaires au centre d'un débat public parfois réducteur et stigmatisant.
L'une des manières de sortir par le haut de ce débat public récurrent consiste à inventer de nouvelles manières de répondre aux besoins et aux attentes des jeunes. Il s'agit désormais d'associer les jeunes à l'élaboration des actions qui les concernent. Il m'a semblé nécessaire, en organisant cette journée, d'entendre les constats et les propositions de ceux qui sont au contact de ces jeunes au quotidien. Ainsi, l'un des ateliers portait sur la co-construction avec les jeunes, et notamment sur les moyens à inventer pour favoriser les initiatives qu'ils portent, les projets qui les animent. Notre jeunesse et c'est normal porte une exigence de vérité forte vis-à-vis des adultes.
Je demanderai aux préfets que la co-construction avec les jeunes soit un critère de la programmation des crédits dans le cadre des contrats de ville. C'est une nouveauté.
Lors de la restitution de cet atelier, il s'est dégagé l'optimisme quant à la capacité d'accompagner les jeunes dans un projet de vie. Les jeunes n'ont pas toujours les moyens de réaliser leurs projets parce qu'ils ne connaissent pas forcément les outils qui le permettent (réaliser un service civique, se constituer en association, organiser des événements dans la maison de quartier ), ou parce que ces outils leurs paraissent trop lourds, trop lents, peu adaptés à leurs manières de faire en un mot, dépassés.
Ce n'est pas toujours aux jeunes de s'adapter aux outils et aux moyens qui existent déjà. Il est aussi de notre responsabilité d'être à leur écoute, d'être réactifs, d'être en mesure d'identifier leurs attentes et leurs initiatives, de les accompagner dans la réalisation de leur projet. Vous le faites déjà au quotidien, et c'est pourquoi vos propositions sont, à cet égard, essentielles : vous êtes les dépositaires de l'expérience du terrain.
Cette mission essentielle qui vous incombe nécessite des compétences reconnues, des formations adaptées et, au final, une reconnaissance plus complète de votre rôle de la part de l'Etat et des collectivités territoriales.
Cette reconnaissance a trois dimensions. Les deux premières relèvent de votre responsabilité, la troisième, de la responsabilité de l'Etat.
La première des reconnaissances, dans votre métier, est bien sûr celle des habitants des quartiers populaires. Être reconnu par ceux qui vivent dans les quartiers populaires pour ses compétences et pour sa capacité à apporter des solutions concrètes à des difficultés réelles est la reconnaissance la plus importante. Elle est la condition sans laquelle vous ne pouvez pas, adultes-relais, acteurs de la prévention spécialisée, de la médiation sociale ou de l'éducation populaire, mener à bien vos missions essentielles.
C'est à vous de construire cette reconnaissance ; pour autant, l'Etat peut vous y aider et vous y aidera en développant votre formation et votre professionnalisation. J'y reviendrai dans quelques instants.
La deuxième reconnaissance, c'est être capable de se reconnaître les uns les autres. Le champ de la prévention, de la médiation, et de l'action de proximité en direction des jeunes des quartiers populaires est composé d'un grand nombre d'acteurs. Certains y voient de la complexité. J'y vois une nécessaire complémentarité.
C'est le cas pour l'action en direction des 14-25 ans, dont le repérage et l'accompagnement sont complexes. L'adolescence est une période particulière pendant laquelle il faut susciter l'adhésion. Les jeunes peuvent être particulièrement vulnérables à l'adolescence. Certains sont en dehors de tout dispositif. Ils ne sont pas perdus de vue pour autant, notamment grâce à votre présence et à votre accompagnement individualisé. Il faut toutefois mettre en place des actions innovantes en direction de ce public particulier et vos propositions en la matière sont déterminantes. Il est important que vous confrontiez vos pratiques.
Les difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien dans l'exercice de votre métier sont multiples. Elles appellent des réponses adaptées à chaque situation, à chaque individualité. Agir dans la proximité, répondre avec justice et avec justesse à chaque demande, c'est l'honneur de votre métier. C'est parce que vous êtes chacun spécialisé que la médiation sociale est diversifiée.
Cette situation appelle en retour un effort de votre part pour que vous vous reconnaissiez les uns les autres. Vos actions ne sont pas concurrentes, elles sont complémentaires.
Je le sais, il y a parfois des incompréhensions entre acteurs de terrain, qui sont souvent le résultat d'une méconnaissance mutuelle. Il est habituel de regretter les cloisonnements qui peuvent exister entre les différentes professions. Toutefois, par nécessité, dans les quartiers populaires, le dialogue entre les différents acteurs doit être le plus fluide, je crois qu'il l'est car naissent de nouvelles réponses. Des événements comme celui-ci, je le crois, contribuent à la fluidité du partenariat.
Je réaffirme ainsi l'importance du contrat de ville, tant pour coordonner l'action que pour coordonner une programmation sur un territoire qui doit s'inscrire dans la durée. Les contrats de ville sont signés pour cinq ans. Il faut donc les investir avec tous les signataires pour construire des programmations sur la durée. Je vous propose la mise en place d'un groupe de travail qui se penchera sur la question des appels à projet dont vous dites les modalités complexes, groupe qui nous rendra très rapidement ses conclusions en vue de la programmation politique de la ville pour l'année 2017.
La troisième reconnaissance, enfin, relève de la responsabilité de l'Etat. Et je veux affirmer ici la détermination du Gouvernement à avancer sur cette question essentielle. Cette détermination est réelle, elle s'illustre par des avancées concrètes.
La prévention spécialisée connaît aujourd'hui une situation paradoxale ; alors que nous avons plus que jamais besoin du renforcement de professionnels qualifiés pour accompagner notre jeunesse, en particulier dans les quartiers de la politique de la ville, nombre de vos structures s'interrogent sur leur pérennité.
L'Etat soutient les équipes de prévention spécialisée par les crédits de la politique de la ville et du Fonds interministériel de prévention de la délinquance. Nous allons aujourd'hui au-delà.
J'ai préparé au cours de l'été une convention entre les grands réseaux de la prévention spécialisée, le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le Ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, le Ministère de l'Intérieur, l'ADF, l'AMF et France Urbaine. Cette convention est signée depuis vendredi dernier.
Elle reconnaît le rôle essentiel de la Prévention spécialisée en direction de la jeunesse. Elle renforce ses moyens et ses modalités d'intervention.
Elle souligne la spécificité des modes d'intervention de la prévention spécialisée je pense à la présence sociale en soirée et le week-end, à l'accompagnement individualisé. Enfin, elle insiste sur le renforcement de son ancrage territorial. C'est pourquoi la convention que nous avons signée associe les départements et les municipalités.
L'Etat sera également davantage associé aux conventions passées localement entre les conseils départementaux et les associations de prévention spécialisée.
J'ai entendu, au cours des différentes rencontres territoriales auxquelles j'ai assisté, que ces rencontres organisées entre tous les adultes-relais qui travaillent dans un même département étaient bienvenues, parce qu'elles étaient trop rares. J'ai donc décidé de donner une pérennité à ces rencontres essentielles, qui permettent d'échanger autour des difficultés rencontrées, de mettre en commun les bonnes pratiques, de mutualiser les solutions apportées. Les préfets seront chargés d'organiser, au moins annuellement, des rencontres entre tous les adultes-relais d'un même département.
La reconnaissance du métier d'adulte-relais est essentielle. Le Gouvernement en est conscient et s'est saisi du sujet avec résolution.
Ainsi, le principe de la médiation sociale est inscrit dans le projet de loi Egalité et Citoyenneté actuellement en débat au parlement. L'objectif est bien une reconnaissance statutaire de la médiation sociale. Le métier de médiateur social sera inscrit dans le code de l'action sociale, comme les autres métiers du travail social. Le secteur de la médiation sociale pourra dès lors être structuré par accords de branche, conventions collectives et la création de nouveaux diplômes d'Etat.
Une norme AFNOR sera créée avant la fin de l'année 2016. L'obtention de cette norme sera un gage de professionnalisme pour les structures qui interviennent dans le secteur de la médiation sociale. Elle participe à la reconnaissance officielle de l'action essentielle que vous menez au plus près des habitants des quartiers populaires, et notamment des jeunes.
Les structures qui souhaitent obtenir cette certification devront solliciter un audit de l'AFNOR. L'Etat appuiera les structures qui le demandent afin qu'elles puissent bénéficier de cette norme, et ce, dès 2017. Cet appui sera également financier : l'Etat, à travers le CGET, prendra sa part dans les coûts générés.
C'est donc bien un mouvement général de reconnaissance, de structuration et de professionnalisation qui a été impulsé. Je formule le souhait que ces efforts soient poursuivis et amplifiés dans la durée.
Dans les rencontres territoriales des adultes-relais, une demande de réflexion sur le statut a été systématiquement évoquée. C'est un enjeu essentiel auquel je veux répondre. L'Etat n'est certes pas l'employeur des adultes-relais mais il soutient largement les postes au travers des conventions passées avec les employeurs, principalement associatifs. Je vais engager un travail de révision en 2017 du contenu de ces conventions au bénéfice des adultes-relais, en examinant la question de la durée de la convention, en donnant plus de visibilité sur le renouvellement pour que le médiateur ne reste pas dans une incertitude douloureuse, en renforçant l'accès aux formations qualifiantes, aux bilans de compétences et aux démarches de validation des acquis de l'expérience. Les obligations de l'employeur seront accompagnées par l'Etat, notamment financièrement. La question de la rémunération a été largement posée. Je n'ai pas de réponse simple aujourd'hui, le salaire étant lié à la situation de l'employeur. Toutefois, plusieurs propositions concernant votre statut qui ont été formulées dans le cadre de la rentrée citoyenne seront examinées dans les prochaines semaines. Un groupe de travail sera constitué à l'issue de cette journée nationale dont les conclusions seront opératoires au premier trimestre 2017.
L'un des enjeux actuels des acteurs intervenant auprès des jeunes est d'adapter leurs interventions aux problématiques rencontrées dans les quartiers populaires.
Adapter notre action aux attentes de la population suppose notamment d'investir nos quartiers populaires précisément dans les moments où les services publics sont en retrait, c'est-à-dire en soirée et le week-end.
C'est une question essentielle, c'est aussi une attente exprimée par un grand nombre d'adultes-relais que j'ai pu rencontrer sur le terrain.
C'est pourquoi nous avons lancé depuis le début de l'année avec Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, une action dans une quinzaine de villes de cinq départements, visant à renforcer la présence des adultes à des horaires atypiques. Il s'agit de lutter contre le sentiment d'isolement.
Quinze villes volontaires se sont investies dans ce projet. Un guide, qui est le fruit des expériences vécues dans ce cadre, a été établi. Il vous a été remis aujourd'hui.
Je vous annonce que nous étendrons, dès le début de l'année 2017, ce dispositif à toutes les villes volontaires signataires d'un contrat de ville.
Pour appuyer cette extension, j'ai obtenu une enveloppe dédiée des crédits consacrés à la politique de la ville, à hauteur de 5 millions d'euros. Ces fonds, qui seront délégués en 2017, ont vocation à être complétés par les collectivités territoriales et les partenaires des contrats de ville.
Je veux insister sur les valeurs de la République. Nous pensions que les valeurs de la République étaient une évidence, nous les avons considérées à tort comme un bien acquis. Nous savons bien combien le débat général engendre la confusion chez les adultes. Or, comment être repères pour les jeunes si notre compréhension des valeurs de la République et du principe de laïcité est floue. Nous devons être vigilants dans l'application de notre triptyque « liberté, égalité, fraternité » mais aussi du principe de laïcité. Je ne considère pas que les habitants des quartiers populaires doivent faire des efforts particuliers ; mais je tenais à rappeler que notre exigence à ce sujet doit concerner tous les citoyens indistinctement. Tous les ministères portent cet effort de formation désormais.
Pour le ministère de la ville, nous allons intensifier le déploiement de la formation aux valeurs de la République et à leur transmission proposée aux acteurs de terrain. La mise en place d'un réseau de formateurs fait partie des 85 mesures qui ont été décidées lors des Comités Interministériels à l'Egalité et à la Citoyenneté, organisés par le Gouvernement en 2015 et 2016.
800 formateurs auront formé, d'ici la fin de l'année, 4 000 acteurs de proximité, dont certains d'entre vous.
Nous allons poursuivre cette action, avec pour objectif la formation de 10 000 professionnels, investis dans l'ensemble des quartiers populaires, d'ici la fin de l'année 2017.
Se former est en effet indispensable. L'un des enjeux pour vous en tant que médiateur est de savoir comment s'incarnent ces valeurs auprès des habitants, comment ils les vivent et en particulier les jeunes.
Aujourd'hui, donc, les outils existent, ils répondent à une demande forte. Il faut accélérer leur déploiement.
Je veux que chaque adulte-relais bénéficie de cette formation. Dans un certain nombre de départements, c'est automatique lors de la prise de poste. Je veux que ce soit le cas sur l'ensemble du territoire. Les 4 000 adultes-relais, qui travaillent au plus près des habitants dans tous nos quartiers populaires, ont droit à cette formation. Je demande au CGET et aux préfets qu'elle soit systématique, car elle correspond à un réel besoin. De plus, elle participe à la reconnaissance de votre métier.
Il faut que nous puissions répondre aux interrogations fortes de notre jeunesse. Il faut donc accepter le débat, même lorsqu'il est vif avec les jeunes de notre pays afin d'expliquer et transmettre les valeurs de la République qui ont structuré la cohésion de notre pays.
Il s'agit de faire en sorte que chaque acteur de terrain, engagé auprès des habitants, dispose d'un corpus solide lui permettant d'expliquer les valeurs essentielles de la République, et de mieux faire appréhender la chance que représente pour notre pays le principe de laïcité. C'est aujourd'hui un sujet essentiel. La laïcité est trop souvent mal invoquée car mal comprise.
Je crois qu'il relève désormais de la responsabilité de chacun de se former pour mieux expliquer, pour mieux transmettre les valeurs de la République, le principe de la laïcité, ciments de notre cohésion nationale. L'ensemble de la société française doit aujourd'hui se mobiliser face aux tenants d'un développement séparé, face à ceux qui considèrent que le vivre ensemble serait une expression dénuée de sens.
Les outils auxquels nous avons réfléchi aujourd'hui seront utiles demain à toute notre jeunesse française qui rêve si intensément d'être incluse dans le monde.
J'ai mesuré la responsabilité qui vous incombe, l'énergie que vous déployez, la force de proposition qui vous anime et j'ai souhaité organiser cette journée nationale pour mettre en valeur votre travail, qu'un débat public parfois réducteur passe systématiquement sous silence. Certaines propositions nécessitent des groupes de travail, ils seront installés dès le mois prochain afin que des réponses concrètes soient apportées au premier trimestre 2017. Vous en serez évidemment partie prenante.
En vous engageant, vous les acteurs de la médiation, de la prévention spécialisée, de l'éducation populaire, vous avez faits vôtres les mots d'Aimé Césaire : « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse. »
En vous engageant, vous avez formulé des propositions concrètes, j'ai commencé à apporter des réponses.
Je crois que nous avons su parler des quartiers populaires, de ceux qui y vivent et de ceux qui y travaillent, de leurs difficultés et de leurs réussites, sans tomber dans des postures qui caricaturent et qui, à force, enferment chacun dans une logique de développement séparé. Des postures qui, à force, font naître un discours qui se résume à deux pronoms : « eux » et « nous ». Il relève de notre responsabilité de faire Nation commune.
Je sais, parce que j'ai été députée-maire de Vaulx-en-Velin, que les quartiers populaires produisent leurs propres anticorps face aux extrémismes.
Après cette première journée nationale, je sais que les prochaines rencontres nationales, celle des associations de proximité et des membres de chacun des 850 Conseils citoyens qui ont été créés dans les quartiers populaires seront tout aussi riches. À l'issue de ces rencontres nationales, je reviendrai vers vous pour vous faire part des résultats de la Rentrée citoyenne dans son ensemble.
Aujourd'hui par votre parole vous avez redit que la jeunesse de notre pays « ne doit pas être notre épouvante » mais qu'elle mérite notre bienveillance, parce qu'elle aspire à être pleinement inscrite dans la Nation, parce que plus que tout, elle porte l'espérance d'un avenir meilleur.
Aujourd'hui, nous avons commencé à inspirer toute la France.
Pour cela, je vous remercie.
Source http://www.ville.gouv.fr, le 24 octobre 2016