Interview de Mme Laurence Rossignol, ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes à LCI le 8 décembre 2016, sur la préparation de la primaire au PS dans le cadre de l'élection présidentielle de mai 2017.

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Média : La Chaîne Info

Texte intégral


AUDREY CRESPO-MARA
Bonjour à tous, bonjour Laurence ROSSIGNOL.
LAURENCE ROSSIGNOL
Bonjour.
AUDREY CRESPO-MARA
Vous êtes socialiste et vous ne seriez pas candidate à la primaire de la gauche, c'est vrai ?
LAURENCE ROSSIGNOL
C'est vrai je ne suis pas candidate, ni aujourd'hui, ni demain, je ne le serai pas.
AUDREY CRESPO-MARA
Et alors il y avait déjà 13 candidats à gauche et hier on apprenait que Vincent PEILLON, le serait à son tour, c'est une impression ou la candidature de Manuel VALLS divise plus qu'elle ne rassemble ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ce qui est sûr c'est qu'on n'a pas encore tous partagé l'enjeu de cette primaire, l'enjeu de la primaire c'est l'enjeu de la Présidentielle, c'est la gauche au second tour et empêcher Marine LE PEN d'arriver éventuellement à l'Elysée et, pour cela, il faut que la primaire soit une primaire dynamique, qu'elle rassemble, qu'elle mobilise les Français et les électeurs de gauche.
AUDREY CRESPO-MARA
Mais vous voyez que depuis la candidature de Manuel VALLS il y a de plus en plus de candidatures ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Il y a de plus en plus de candidatures, je crois que tant que la candidature de François HOLLANDE était possible certains se tenaient en attendre, aujourd'hui que la candidature de Manuel VALLS est déclarée je vois que certains se laissent pousser leurs ailes. Ceci dit, quand même la question qu'il faut se poser c'est pourquoi être candidat ? Est-ce qu'on est candidat pour justement dire aux électeurs de gauche : « Venez, grâce à cette primaire on va pouvoir être au deuxième tour de la Présidentielle » et mon sentiment c'est qu'on n'a pas un problème d'offre, ce n'est pas parce qu'il n'y aurait pas assez de candidats que les électeurs de gauche ne seraient pas...
AUDREY CRESPO-MARA
Oui. Il y a un problème de programme peut-être plus que d'homme, non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, il y a justement un problème de rassemblement et d'unité, on a besoin de montrer aux Français que les socialistes, la gauche, ceux qui participent à la primaire, sont unis...
AUDREY CRESPO-MARA
Un mot de Vincent PEILLON...
LAURENCE ROSSIGNOL
Et je ne comprends pas la candidature de Vincent PEILLON.
AUDREY CRESPO-MARA
Voilà ! Un mot de Vincent PEILLON, qui est - on le dit - a la position centrale du PS, entre Manuel VALLS et les frondeurs. Est-ce que c'est un candidat de plus ou un candidat pour tous ?
LAURENCE ROSSIGNOL
C'est un candidat de plus. Le parcours de Vincent PEILLON c'est d'avoir fait à la fois avec Arnaud MONTEBOURG, Benoît HAMON – qui va retrouver dans cette primaire le NPS (phon) – c'est d'avoir soutenu Ségolène ROYAL, de s'être fâché avec elle, moi je ne vais pas dire du mal d'aucun des candidats parce que j'ai en tête le rassemblement. Pour le reste...
AUDREY CRESPO-MARA
Mais vous ne comprenez pas cette candidature ?
LAURENCE ROSSIGNOL
C'est une candidature, j'espère qu'elle n'a pas pour but de rassembler ceux qui d'une part seraient déjà dans le coup d'après et dans l'élection présidentielle suivante ou ceux qui seraient dans les règlements de compte du coup d'avant.... Voilà ! La candidature...
AUDREY CRESPO-MARA
C'est ça. Tous ces anciens ministres qui font tout pour faire perdre Manuel VALLS ça vous interpelle, non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ces anciens ministres, ils font tout pour faire perdre la gauche, ce n'est pas simplement faire perdre Manuel VALLS. Se positionner aujourd'hui comme ça dans la primaire c'est donner aux Français l'impression que cette primaire ne serait pas en fin de compte totalement sérieuse, qu'elle n'aurait pas pour but d'élire un président de la République mais simplement que les socialistes continuent de régler des comptes et, déjà, les Français ont tendance à penser que les hommes politiques – les hommes politiques je dis bien – ont des gros ego, qu'ils sont..
AUDREY CRESPO-MARA
Ça le confirme manifestement.
LAURENCE ROSSIGNOL
Ça le confirme et ce soupçon –là sur les socialistes il est présent aussi, donc on devrait faire très attention à l'image qu'on donne collectivement quand on décide de venir rejoindre la primaire et d'y faire quoi.
AUDREY CRESPO-MARA
Vous qui venez de la LCR, de la Ligue Communiste Révolutionnaire, vous pouvez comprendre qu'à gauche on lui en veuille à Manuel VALLS après la loi El Khomri, après la déchéance de nationalité - la tentative – après l'utilisation du 419.3 plus que de raison ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ce que je sais c'est qu'aujourd'hui la gauche a besoin de retrouver où est son centre de gravité et que pour...
AUDREY CRESPO-MARA
Mais ces reproches-là vous les entendez ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais j'entends des reproches sur les uns et sur les autres, j'entends des reproches... il y a toujours plus de reproches sur ceux qui ont gouverné que sur ceux qui se sont opposés... Voilà !
AUDREY CRESPO-MARA
Mais, à force de se couper de la gauche, on finit tout seul non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Manuel VALLS s'est coupé de la gauche, s'est coupé d'une partie de la gauche - mais il a quand même gouverné jusque la semaine dernière - et je rappelle que la majorité, l'immense majorité des lois que nous avons porté ont été votées par toute la gauche, par tous les socialistes au Parlement, donc je crois qu'aujourd'hui Manuel VALLS est fort à la fois de son expérience de Premier ministre et il a dit lui-même d'ailleurs que de cette expérience il tirait aussi des enseignements pour ouvrir une voie, pour bâtir un projet.
AUDREY CRESPO-MARA
Ceci étant, est-ce que vous comprenez d'anciens ministres mais surtout les Français qui se demandent depuis des années si Manuel VALLS est vraiment de gauche, un mois et demi avant la primaire est-ce que ça suffit à les convaincre qu'il a changé ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui. Mais Manuel VALLS a gouverné, a été Premier ministre d'un gouvernement de gauche, qui a porté des réformes de gauche, aussi bien en matière de...
AUDREY CRESPO-MARA
Certains en doutent au sein même de votre camp, c'est ça le problème ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui. Le problème c'est qu'à gauche on doute, on n'est pas tous d'accord sur ce que c'est qu'être à gauche aujourd'hui, et c'est le problème de la gauche, comme je le disais il y a un instant où est le centre de gravité de la gauche aujourd'hui ? Est-ce qu'il est du côté de Jean-Luc MELENCHON ou est-ce qu'il serait quelque part beaucoup plus à droite ? Je crois que l'enjeu de la primaire c'est de reposer le centre de gravité et c'est à construire. Si la gauche n'arrive pas à construire un projet nouveau autour d'un candidat qui incarne aussi la fonction présidentielle, qui est un homme d'Etat, et Manuel VALLS est incontestablement reconnu par les Français comme un homme d'Etat qui a gouverné de gauche, qui a porté des réformes en matière d'éducation, de protection sociale, de justice - qui sont des réformes de gauche – donc attention au mauvais procès parce que c'est toute la gauche qui va à la fin en souffrir.
AUDREY CRESPO-MARA
Est-ce que vous pensez vraiment que la gauche peut se mobiliser pour un Premier ministre qui n'écoutait pas quand les parlementaires de son propre camp n'étaient pas d'accord avec lui et lui imposait un 49.3 ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ecoutez, c'est arrivé... On ne peut pas dire ça de Manuel VALLS, moi j'ai été ministre...
AUDREY CRESPO-MARA
On lui reprochait de ne pas être à l'écoute des parlementaires de la gauche.
LAURENCE ROSSIGNOL
On lui reprochait de ne pas être à l'écoute des parlementaires qui ne voulaient pas et qui se sont opposés très rapidement sur une série de sujets. Nous avons vécu un quinquennat difficile à l'intérieur de la gauche parce que l'opposition est venue très vite très radicale au sein effectivement de la gauche, mais néanmoins nous avons gouverné, Manuel VALLS a gouverné, nous avons porté des réformes et les mêmes que vous évoquiez il y a un instant qui ont critiqué ont aussi accompagné toute une série de réformes du quinquennat. Donc, aujourd'hui, je crois que Manuel VALLS il est en situation à la fois de tirer le bilan, d'utiliser son expérience de Premier ministre et de bâtir un nouveau projet pour la gauche ; et il a dit...
AUDREY CRESPO-MARA
Le bilan, avant le projet le bilan, le bilan de François HOLLANDE c'est le même que celui de Manuel VALLS...
LAURENCE ROSSIGNOL
Oui, c'est le bilan collectif.
AUDREY CRESPO-MARA
L'un estime qu'il a plutôt échoué et l'autre qu'il a réussi, qui faut croire ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Entre qui et qui ?
AUDREY CRESPO-MARA
François HOLLANDE s'il a renoncé c'est parce qu'il estimait que le bilan était plutôt mauvais, non, sinon il y serait allé ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Non, ce n'est pas ce qu'il a dit, ce n'est pas ce qu'il a dit. Ce qu'il a dit...
AUDREY CRESPO-MARA
Ce n'est pas ce qu'il a dit, mais quand on renonce à se représenter c'est parce qu'on estime que son bilan est un peu faible, non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ce qu'il a dit c'est que son bilan il était fier et il a porté toute une série de réformes, que ces réformes ont mis du temps à produire les résultats qu'on en attendait et qu'il avait identifié qu'il y avait des conditions particulières dans cette Présidentielle et que, dans l'intérêt de la gauche et du pays, il ne se présentait pas.
AUDREY CRESPO-MARA
Mais, sincèrement, le bilan aurait été bon il y serait allé ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais le bilan est une chose, la perception du bilan en est une autre. Moi je m'obstine à vous dire qu'en matière...
AUDREY CRESPO-MARA
Donc, les Français ont mal perçu ce bilan, ils n'ont pas compris ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Les Français n'ont pas mal perçu ce bilan, les Français aujourd'hui ils vont devoir évaluer : qu'avons fait en matière d'éducation ? Est-ce que la réforme que nous avons faite...
AUDREY CRESPO-MARA
Vous avez vu l'enquête PISA, la France système inégalitaire , on ne s'améliore pas ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Bien sûr, oui, oui. Mais l'enquête PISA elle date de 2015, elle est faite sur des élèves qui ont été élèves dans le primaire avant 2012 et les politiques qui ont été conduites avant 2012 en matière d'éducation ce n'était pas des politiques de réduction des inégalités ; en revanche, c'est ce qu'a conduit Najat VALLAUD-BELKACEM avec la réforme des collèges et la réforme du primaire. Donc, on verra à la prochaine PISA quels sont les résultats. Mais en tout cas ce que je veux dire c'est que nous avons été les seuls à faire de la réduction des inégalités sociales et scolaires l'objectif principal de la réforme de l'éducation. Quand Manuel VALLS par exemple évoque les ghettos, les ghettos urbains, avec cette formule qui avait fait tiquer peut-être un certain nombre de gens, il n'évoquait rien d'autre que le déterminisme social qui conduit à l'échec scolaire et qui, pour lui, n'est pas acceptable.
AUDREY CRESPO-MARA
Le candidat de gauche aujourd'hui le plus désiré par l'ensemble des Français c'est Emmanuel MACRON, pas Manuel VALLS.
LAURENCE ROSSIGNOL
Je ne sais pas si Emmanuel MACRON est un candidat de gauche.
AUDREY CRESPO-MARA
Vous le mettez où ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Dans une zone incertaine.
AUDREY CRESPO-MARA
Donc, il a raison de ne pas s'inscrire dans la primaire de la gauche puisqu'il n'est pas de gauche ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Lui il dit que sa campagne est une campagne ni de droite, ni de gauche, et dans mon expérience politique ceux que j'ai vu qui disaient qu'ils n'étaient ni de droite, ni de gauche, en général essayaient de ramener à eux les gens les plus à droite.
AUDREY CRESPO-MARA
Mais, donc, il a intérêt... enfin il a raison de ne pas s'inscrire dans cette primaire, parce que certains chez vous lui demandent de venir ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Certains oui ! Etre de gauche c'est aussi de dire : « je suis de gauche, je tends à rassembler les gens de gauche » et venir dans la primaire de la gauche permettrait, au contraire, de lever cette ambiguïté sur est-il de droite, est-il de gauche, est-il ni de droite ni de gauche ? C'est compliqué quand même dans la vie politique française de n'être rien.
AUDREY CRESPO-MARA
Les deux dynamiques aujourd'hui à gauche c'est MACRON et MELENCHON, ce n'est pas la gauche de gouvernement ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais nous gouvernons, ce qui n'est jamais la meilleure façon de se présenter aux élections...
AUDREY CRESPO-MARA
De gagner.
LAURENCE ROSSIGNOL
Si on regarde ce qui s'est passé depuis 81 en France, les alternances ont été successives et ceux qui gouvernent ont la situation la plus difficile parce qu'ils sont ceux qui sont responsables entre autres d'un chômage de masse, durable, en France depuis plus de 25 ans, donc ce n'est pas leur rôle le plus facile. Mais j'entends aussi comment Emmanuel MACRON a gouverné, il y a très peu de temps il était ministre de l'Economie et il n'était pas un ministre sans influence dans la politique qui a été conduite depuis 20102 jusqu'à son départ du gouvernement, donc Emmanuel MACRON ne pourra pas non plus s'exonérer du bilan économique et social de ce gouvernement.
AUDREY CRESPO-MARA
A voir fleurir toutes ces candidatures, quel est votre sentiment général quand même, vous trouvez que c'est un beau gâchis, que vous allez vers la perte de la gauche finalement, c'est un peu suicidaire non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Je pense que toutes ces candidatures révèlent que l'enjeu n'est pas mesuré, je crois que ces candidatures...
AUDREY CRESPO-MARA
Mais la faute à qui, est-ce qu'HOLLANDE et VALLS n'ont pas de responsabilité quand même ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais tout le monde a une responsabilité, on ne peut pas dire que ni François HOLLANDE, ni Manuel VALLS ne vont essayer – et en tout cas pas Manuel VALLS qui est candidat - François HOLLANDE reconnaissons lui quand même qu'il a pris ses responsabilités, on ne va pas continuer d'aller le harceler maintenant qu'il a annoncé qu'il ne serait pas candidat, ce serait vraiment indélicat et discourtois ; Mais en ce qui concerne Manuel VALLS, il prend ses responsabilités et sa responsabilité c'est à la fois celle du bilan et celle de la conduite d'un projet dans la primaire pour l'élection présidentielle. Si vous me demandez ce que je pense de ces candidatures ? J'ai une impression d'un débat qui n'est pas à la hauteur de l'enjeu, de positionnement personnel qui n'est pas à la hauteur de l'enjeu, l'enjeu je le rappelle c'est la gauche au second tour de la Présidentielle et empêcher Marine LE PEN d'accéder éventuellement à la fonction présidentielle ; et celui qui dit – et je vais au fond de ma pensée – et celui qui dit : « c'est mon enjeu, c'est pour cela que je suis candidat et il n'y a pas d'autre raison que ça », c'est manuel VALLS, je pense que c'est celui qui est à la hauteur de l'enjeu et c'est pour ça que je le soutiens en effet.
AUDREY CRESPO-MARA
Vous êtes ministre des Familles à un moment où le débat sur l'avortement refait surface, reparler de l'IVG 40 ans après Simone VEIL ce n'est pas un retour en arrière, c'est carrément un voyage dans le temps non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ecoutez, on a eu deux débats : un débat à l'Assemblée nationale la semaine dernière, un débat au Sénat hier, ça n'a pas été le même débat dans les deux cas. Effectivement il existe maintenant des sites Internet qui attirent les femmes pour leur délivrer des informations fausses afin de les dissuader de recourir à une IVG, les groupuscules hostiles à l'IVG n'ont jamais désarmé depuis la loi Veil, ils ont toujours essayé d'empêcher les femmes d'accéder à l'IVG – avant c'était en s'enchaînant dans les services hospitaliers, maintenant c'est par le biais d'Internet et de ces fameux numéros verts...
AUDREY CRESPO-MARA
Et Marion MARECHAL – LE PEN qui est contre le remboursement intégral, qu'une femme tienne cette position ça vous choque ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Ah ! Non, mais il y a longtemps que j'ai compris qu'il ne suffisait pas d'être une femme pour être féministe et pour défendre la cause des femmes, donc en ce qui concerne Marion MARECHAL – LE PEN elle ne défend pas la cause des femmes, pas plus d'ailleurs à mon sens que sa tante qui l'a peut-être recadrée mais dont il ne faut pas non plus se laisser illusionner par ses propos, les mêmes par ailleurs sont en faveur d'un salaire maternel et de tout un tas de dispositions qui ne sont pas des dispositions favorables à l'émancipation des femmes.
AUDREY CRESPO-MARA
Tous les matins je pose une question récurrente, la question off, mais devant les caméras. C'est off, entre nous, la mise en scène de la candidature de Manuel VALLS – vous allez voir l'image – avec des femmes, des noirs, des asiatiques, des blancos quand même, des gens de tous horizons, ça ne vous gêne pas toute cette com ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Mais ce n'est pas de la com, ce sont les gens d'Evry, j'en connais un certain nombre, j'en ai croisés un certain nombre, c'est Evry ça, cette diversité c'est sa ville.
AUDREY CRESPO-MARA
Gérard FILLOCHE a dit que c'était à gerber, ça va être dur le rassemblement s'il fait déjà vomir certains non ?
LAURENCE ROSSIGNOL
Gérard FILLOCHE a souvent des formules un peu excessives... Voilà § Et visiblement des problèmes de nausées, ce n'est pas bien de parler comme ça entre nous et je ne parlerai pas comme ça d'aucun des autres candidats même quand ils disent des choses qui me déplaisent.
AUDREY CRESPO-MARA
Merci beaucoup Laurence ROSSIGNOL, je vous retrouve à 8 h 45 avec Jacques ATTALI, on parlera de Manuel VALS, d'Emmanuel MACRON, c'est lui qui l'a présenté à François HOLLANDE.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 9 décembre 2016