Texte intégral
J.-P. Elkabbach Kaboul est donc tombée, les antitaliban prennent une à une les villes-clé, ils auront bientôt peut-être l'Afghanistan. Est-ce que pour vous, c'est le succès de G. Bush et de la coalition antiterroriste ?
- "C'est d'abord une très bonne nouvelle. Il est évident qu'il faut voir ce qui va se passer sur le terrain, mais aujourd'hui, on voit bien que la stratégie des Etats-Unis a été la bonne. Il faut maintenant, comme l'a dit le président de la République, trouver un accord politique, il faut absolument que s'additionnent à l'Alliance du Nord d'autres partis pour gouverner à Kaboul, c'est très important. Et puis, deuxième élément, il faut absolument mener des actions humanitaires, puisque sur le terrain, ce sont des centaines de milliers de personnes qui souffrent."
Vous avez remarqué que l'Alliance du Nord échappe au contrôle des Américains et qu'elle va plus vite que les diplomates et les politiques, ce qui n'est pas sans inquiéter.
- "C'est bien pourquoi il faut absolument avoir une action diplomatique. J. Chirac est aujourd'hui au Moyen-Orient pour cela. C'est très important de trouver cet accord politique pour faire en sorte qu'après cette action, après ces actes de terrorisme, un équilibre se retrouve."
A travers les Nations Unies, d'abord ?
- "A travers les Nations Unies, mais aussi grâce à l'action de la France. N'oublions pas que la France a toujours eu, avec J. Chirac - derrière le Général de Gaulle qui avait initié cette politique - une politique équilibrée entre Israël d'une part et les pays arabes. Le Général de Gaulle avait lancé une politique d'ouverture vis-à-vis des pays arabes, on en voit bien aujourd'hui l'intérêt et la France peut donc être un lien dans la région et J. Chirac y est aujourd'hui pour le rappeler."
Pensez-vous que M. Chirac demandera à l'Arabie Saoudite de moins aider les terroristes, de moins financer dorénavant les terroristes ?
- "Ce qui est en cause aujourd'hui, le risque que nous avons dans les prochains mois, c'est un décalage entre les opinions publiques des pays arabes, leurs gouvernements et les gouvernements qui sont solidaires avec les Etats-Unis. Il faut donc absolument, dans cette phase difficile, d'abord apporter notre soutien à ces gouvernements pour que l'équilibre ne soit pas détruit. C'est d'abord cela que J. Chirac va dire."
Donc, d'abord essayer dans les jours qui viennent, et en allant vite, de créer une coalition de tous les groupes ethniques pour gouverner l'Afghanistan, aider sur le plan humanitaire et sur le plan de la reconstruction l'Afghanistan, et ensuite trouver ou essayer de trouver Ben Laden et son réseau, il ne faut pas l'oublier...
- "Absolument, derrière, il y a l'action contre Ben Laden. C'est l'essentiel, mais l'équilibre à Kaboul, l'équilibre en Afghanistan, était la première des choses à obtenir."
Mais la lutte contre le terrorisme n'est pas finie ! On voit bien ce qui se passe aux Etats-Unis.
- "Tout l'équilibre du monde a changé aujourd'hui : il y aura d'un côté les pays qui combattent totalement le terrorisme et les pays qui, d'une certaine façon, s'en accommodent. Depuis le 11 septembre, l'équilibre du monde a changé et cette solidarité doit être très forte. Ce sont nos valeurs de liberté, de démocratie, qui sont en cause, tolérance. Il faut donc que cette lutte soit sans merci."
En France, la sécurité vous paraît-elle assurée ?
- " Cette perte d'autorité de l'Etat est peut-être le grand échec du gouvernement Jospin aujourd'hui. On le sent bien, les Français ne croient plus en leurs institutions, ils ne croient plus en la police, ils ne croient plus en la justice, on le voit bien avec ces actes de délinquance qui ne cessent d'augmenter : + 5 % en l'an 2000, sur les six premiers mois de 2001, + 12 %..."
Là, vous faites de la politique intérieure politicienne, c'est ça ?
- "Non..."
Je vous parlais de la sécurité face au terrorisme, en France...
- "Pardon, excusez-moi, je partais sur la question de sécurité que nous pouvions évoquer à la fois au niveau international et au niveau intérieur, mais les choses sont liées. Le combat que nous menons, nous le savons, sur notre territoire, contre le terrorisme, est lié d'une certaine façon aux actions de sécurité que nous pouvons mener aussi dans nos villes."
En France, les Moulinex attendent en ce moment une ultime solution et une prime. Dans leur désespoir, ils incendient, ils sabotent leur usine. Acceptez-vous cette forme de violence, de "terrorisme social", comme le dit La tribune ?
- "Pour les salariés d'une entreprise comme Moulinex, il est vrai que c'est un choc culturel. Ils n'ont jamais imaginé de ne pas terminer leur vie professionnelle dans une entreprise comme Moulinex, qui était l'image de la société de consommation."
Donc, ils ont raison ou ils ont tort ?
- "On peut comprendre leur amertume, mais il y a des actions qui sont inacceptables, on ne peut pas aller jusque-là."
Vous voulez dire que le Gouvernement ne doit pas céder, pas plus qu'il ne doit céder aux agriculteurs qui manifestent, comme le disait tout à l'heure C. Delay ?
- "Les actions de violence sont toujours regrettables."
Le RPR, dont vous êtes le secrétaire général, marque le Parti socialiste. Les socialistes, en attendant leur candidat le 20 février, chauffent la France électorale, comme on chauffe une salle, avec leur bilan. Et aussitôt, vous ripostez : "dépôt de bilan". Qu'est-ce que les socialistes ont réussi jusqu'ici ?
- "Ce qui nous paraît d'abord très surprenant, c'est cette autosatisfaction des socialistes et du Gouvernement, face à l'inquiétude des français que nous rencontrons tous les jours et face à la situation internationale dont nous parlions. Ils ont surtout échoué dans beaucoup de domaines. J'en parlais tout à l'heure en matière d'autorité de l'Etat : aujourd'hui, est-ce qu'il est normal qu'on se renferme chez soi à 18h00 et qu'on n'en ressorte pas pour acheter son pain..."
A Kaboul ?!
- "A Paris ou dans la France, aujourd'hui, on a peur de ressortir pour aller chercher son pain. Il y a là quelque chose qui est inacceptable et les socialistes et le Gouvernement actuel en sont largement responsables."
Le premier échec est donc pour vous la sécurité ?
- "C'est la perte de l'autorité de l'Etat avant tout, dans tous les domaines."
Mais eux, ils ont un bilan !
- "Ils ont un bilan dans certains domaines, mais quand je regarde le bilan dont ils parlent, qui est notamment, reconnaissons-le, une baisse du chômage, on se rend compte qu'au fond, les Français, individuellement, n'ont pas profité de la croissance. [Il n'y a] pas de hausse du pouvoir d'achat, alors même que nous avons eu des taux de croissance de 3 %. Individuellement les Français n'ont pas eu de hausse du pouvoir d'achat. Il y a des situations de précarité très fortes, de plus en plus d'intérim, et la mise en place, telle qu'elle a été faite, des 35 heures, a abouti à des situations très paradoxales."
Si les socialistes travaillent si mal, depuis cinq ans, ceux qui ont accepté une longue cohabitation et l'affaiblissement de la France, ont une part de responsabilité dans l'échec, s'il y a échec, non ?
- "Mais c'est d'abord la démocratie que d'accepter le vote des français. Il faut bien tenir compte de ce vote. En 1997, les Français avaient voté, il est normal de tenir compte de ce vote. Mais ce que l'on voit bien aujourd'hui, c'est que des situations d'injustice ont été créées. Quand vous êtes intérimaire, quand vous travaillez à 39 heures, vous êtes payé 39 heures. Aujourd'hui, la même personne n'est payée que 35 heures, elle ne bénéficie pas des aides au sein de l'entreprise, et on voit des personnes payées au Smic dont le salaire a baissé de 500 à 600 francs par mois - c'est considérable quand on est payé au Smic. Ce donc des situations de précarité et de pauvreté qui ont été créées."
Comme Premier ministre, L. Jospin est-il un bon, un mauvais ou un moyen Premier ministre ?
- "Je dirais un mauvais Premier ministre, parce qu'il a gaspillé l'avenir. Alors que nous avions la chance d'avoir des années de croissance, nous n'avons pas entamé les réformes essentielles. Je pense aux retraites bien sûr, je pense aussi à l'environnement - rien n'a été fait dans ce pays depuis quatre ans en matière d'environnement, les questions de réchauffement climatique, les questions de transports..."
C'est une de vos spécialités.
- "Bien sûr."
Et du président de la République, vous diriez que c'est un bon, un moyen ou un excellent président de la République ?
- "Le Président de la République s'est comporté en véritable chef d'Etat sur des questions fondamentales. Je pense à la réforme des armées : quel chef d'Etat aurait entamé la réforme des armées comme il l'a fait ? La fin du service militaire était une question difficile pour lui. Il s'est comporté en chef de l'Etat, donc je considère que c'est un excellent chef de l'Etat."
C'est normal de votre part. Simplement, le bilan du mandat - du premier mandat, s'il y en a un deuxième - de M. Chirac, il aura 40 pages aussi ?
- "Son bilan est de s'être comporté, dans les questions internationales et dans les questions essentielles pour la France, en véritable chef de l'Etat. On le voit aujourd'hui, lorsqu'il est en Egypte, aux Emirats Arabes Unis et en Arabie Saoudite."
Le RPR va fêter ses 25 ans. Où étiez-vous quand il a été créé ?
- "Le 5 décembre 76, j'étais Porte de Versailles, à quelques mètres de J. Chirac."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv..fr, le 22 novembre 2001)
- "C'est d'abord une très bonne nouvelle. Il est évident qu'il faut voir ce qui va se passer sur le terrain, mais aujourd'hui, on voit bien que la stratégie des Etats-Unis a été la bonne. Il faut maintenant, comme l'a dit le président de la République, trouver un accord politique, il faut absolument que s'additionnent à l'Alliance du Nord d'autres partis pour gouverner à Kaboul, c'est très important. Et puis, deuxième élément, il faut absolument mener des actions humanitaires, puisque sur le terrain, ce sont des centaines de milliers de personnes qui souffrent."
Vous avez remarqué que l'Alliance du Nord échappe au contrôle des Américains et qu'elle va plus vite que les diplomates et les politiques, ce qui n'est pas sans inquiéter.
- "C'est bien pourquoi il faut absolument avoir une action diplomatique. J. Chirac est aujourd'hui au Moyen-Orient pour cela. C'est très important de trouver cet accord politique pour faire en sorte qu'après cette action, après ces actes de terrorisme, un équilibre se retrouve."
A travers les Nations Unies, d'abord ?
- "A travers les Nations Unies, mais aussi grâce à l'action de la France. N'oublions pas que la France a toujours eu, avec J. Chirac - derrière le Général de Gaulle qui avait initié cette politique - une politique équilibrée entre Israël d'une part et les pays arabes. Le Général de Gaulle avait lancé une politique d'ouverture vis-à-vis des pays arabes, on en voit bien aujourd'hui l'intérêt et la France peut donc être un lien dans la région et J. Chirac y est aujourd'hui pour le rappeler."
Pensez-vous que M. Chirac demandera à l'Arabie Saoudite de moins aider les terroristes, de moins financer dorénavant les terroristes ?
- "Ce qui est en cause aujourd'hui, le risque que nous avons dans les prochains mois, c'est un décalage entre les opinions publiques des pays arabes, leurs gouvernements et les gouvernements qui sont solidaires avec les Etats-Unis. Il faut donc absolument, dans cette phase difficile, d'abord apporter notre soutien à ces gouvernements pour que l'équilibre ne soit pas détruit. C'est d'abord cela que J. Chirac va dire."
Donc, d'abord essayer dans les jours qui viennent, et en allant vite, de créer une coalition de tous les groupes ethniques pour gouverner l'Afghanistan, aider sur le plan humanitaire et sur le plan de la reconstruction l'Afghanistan, et ensuite trouver ou essayer de trouver Ben Laden et son réseau, il ne faut pas l'oublier...
- "Absolument, derrière, il y a l'action contre Ben Laden. C'est l'essentiel, mais l'équilibre à Kaboul, l'équilibre en Afghanistan, était la première des choses à obtenir."
Mais la lutte contre le terrorisme n'est pas finie ! On voit bien ce qui se passe aux Etats-Unis.
- "Tout l'équilibre du monde a changé aujourd'hui : il y aura d'un côté les pays qui combattent totalement le terrorisme et les pays qui, d'une certaine façon, s'en accommodent. Depuis le 11 septembre, l'équilibre du monde a changé et cette solidarité doit être très forte. Ce sont nos valeurs de liberté, de démocratie, qui sont en cause, tolérance. Il faut donc que cette lutte soit sans merci."
En France, la sécurité vous paraît-elle assurée ?
- " Cette perte d'autorité de l'Etat est peut-être le grand échec du gouvernement Jospin aujourd'hui. On le sent bien, les Français ne croient plus en leurs institutions, ils ne croient plus en la police, ils ne croient plus en la justice, on le voit bien avec ces actes de délinquance qui ne cessent d'augmenter : + 5 % en l'an 2000, sur les six premiers mois de 2001, + 12 %..."
Là, vous faites de la politique intérieure politicienne, c'est ça ?
- "Non..."
Je vous parlais de la sécurité face au terrorisme, en France...
- "Pardon, excusez-moi, je partais sur la question de sécurité que nous pouvions évoquer à la fois au niveau international et au niveau intérieur, mais les choses sont liées. Le combat que nous menons, nous le savons, sur notre territoire, contre le terrorisme, est lié d'une certaine façon aux actions de sécurité que nous pouvons mener aussi dans nos villes."
En France, les Moulinex attendent en ce moment une ultime solution et une prime. Dans leur désespoir, ils incendient, ils sabotent leur usine. Acceptez-vous cette forme de violence, de "terrorisme social", comme le dit La tribune ?
- "Pour les salariés d'une entreprise comme Moulinex, il est vrai que c'est un choc culturel. Ils n'ont jamais imaginé de ne pas terminer leur vie professionnelle dans une entreprise comme Moulinex, qui était l'image de la société de consommation."
Donc, ils ont raison ou ils ont tort ?
- "On peut comprendre leur amertume, mais il y a des actions qui sont inacceptables, on ne peut pas aller jusque-là."
Vous voulez dire que le Gouvernement ne doit pas céder, pas plus qu'il ne doit céder aux agriculteurs qui manifestent, comme le disait tout à l'heure C. Delay ?
- "Les actions de violence sont toujours regrettables."
Le RPR, dont vous êtes le secrétaire général, marque le Parti socialiste. Les socialistes, en attendant leur candidat le 20 février, chauffent la France électorale, comme on chauffe une salle, avec leur bilan. Et aussitôt, vous ripostez : "dépôt de bilan". Qu'est-ce que les socialistes ont réussi jusqu'ici ?
- "Ce qui nous paraît d'abord très surprenant, c'est cette autosatisfaction des socialistes et du Gouvernement, face à l'inquiétude des français que nous rencontrons tous les jours et face à la situation internationale dont nous parlions. Ils ont surtout échoué dans beaucoup de domaines. J'en parlais tout à l'heure en matière d'autorité de l'Etat : aujourd'hui, est-ce qu'il est normal qu'on se renferme chez soi à 18h00 et qu'on n'en ressorte pas pour acheter son pain..."
A Kaboul ?!
- "A Paris ou dans la France, aujourd'hui, on a peur de ressortir pour aller chercher son pain. Il y a là quelque chose qui est inacceptable et les socialistes et le Gouvernement actuel en sont largement responsables."
Le premier échec est donc pour vous la sécurité ?
- "C'est la perte de l'autorité de l'Etat avant tout, dans tous les domaines."
Mais eux, ils ont un bilan !
- "Ils ont un bilan dans certains domaines, mais quand je regarde le bilan dont ils parlent, qui est notamment, reconnaissons-le, une baisse du chômage, on se rend compte qu'au fond, les Français, individuellement, n'ont pas profité de la croissance. [Il n'y a] pas de hausse du pouvoir d'achat, alors même que nous avons eu des taux de croissance de 3 %. Individuellement les Français n'ont pas eu de hausse du pouvoir d'achat. Il y a des situations de précarité très fortes, de plus en plus d'intérim, et la mise en place, telle qu'elle a été faite, des 35 heures, a abouti à des situations très paradoxales."
Si les socialistes travaillent si mal, depuis cinq ans, ceux qui ont accepté une longue cohabitation et l'affaiblissement de la France, ont une part de responsabilité dans l'échec, s'il y a échec, non ?
- "Mais c'est d'abord la démocratie que d'accepter le vote des français. Il faut bien tenir compte de ce vote. En 1997, les Français avaient voté, il est normal de tenir compte de ce vote. Mais ce que l'on voit bien aujourd'hui, c'est que des situations d'injustice ont été créées. Quand vous êtes intérimaire, quand vous travaillez à 39 heures, vous êtes payé 39 heures. Aujourd'hui, la même personne n'est payée que 35 heures, elle ne bénéficie pas des aides au sein de l'entreprise, et on voit des personnes payées au Smic dont le salaire a baissé de 500 à 600 francs par mois - c'est considérable quand on est payé au Smic. Ce donc des situations de précarité et de pauvreté qui ont été créées."
Comme Premier ministre, L. Jospin est-il un bon, un mauvais ou un moyen Premier ministre ?
- "Je dirais un mauvais Premier ministre, parce qu'il a gaspillé l'avenir. Alors que nous avions la chance d'avoir des années de croissance, nous n'avons pas entamé les réformes essentielles. Je pense aux retraites bien sûr, je pense aussi à l'environnement - rien n'a été fait dans ce pays depuis quatre ans en matière d'environnement, les questions de réchauffement climatique, les questions de transports..."
C'est une de vos spécialités.
- "Bien sûr."
Et du président de la République, vous diriez que c'est un bon, un moyen ou un excellent président de la République ?
- "Le Président de la République s'est comporté en véritable chef d'Etat sur des questions fondamentales. Je pense à la réforme des armées : quel chef d'Etat aurait entamé la réforme des armées comme il l'a fait ? La fin du service militaire était une question difficile pour lui. Il s'est comporté en chef de l'Etat, donc je considère que c'est un excellent chef de l'Etat."
C'est normal de votre part. Simplement, le bilan du mandat - du premier mandat, s'il y en a un deuxième - de M. Chirac, il aura 40 pages aussi ?
- "Son bilan est de s'être comporté, dans les questions internationales et dans les questions essentielles pour la France, en véritable chef de l'Etat. On le voit aujourd'hui, lorsqu'il est en Egypte, aux Emirats Arabes Unis et en Arabie Saoudite."
Le RPR va fêter ses 25 ans. Où étiez-vous quand il a été créé ?
- "Le 5 décembre 76, j'étais Porte de Versailles, à quelques mètres de J. Chirac."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv..fr, le 22 novembre 2001)