Texte intégral
Q - Bonsoir, vous êtes chargé notamment de la Francophonie et des Français de l'étranger et vous êtes un jeune ministre en fonction depuis le mois dernier. Quels sens donnez-vous à ces Jeux de la Francophonie à Abidjan, d'abord pour la Francophonie elle-même ?
R - Bonsoir, En effet, ce sont des moments privilégiés au cours desquels les jeunesses de tous les États francophones se retrouvent et partagent des moments de compétition. Mais, en fait, ce n'est pas que cela. Ce sont des moments uniques où ils peuvent partager leur discipline. Comme vous le savez, il y a des athlètes mais aussi des artistes et tout cela fait beaucoup de sens.
La Francophonie, c'est un espace de solidarité et d'excellence et cela participe de la prise de conscience du fait francophone dans chacun de nos pays. Vous le savez, si nos pays sont membres de la Francophonie, il n'en reste pas moins que nous avons un gros travail à faire pour que, dans nos États respectifs, cette conscience ne reste pas l'apanage d'une petite élite mais que finalement, chaque citoyen se sente francophone. Ces Jeux participent de cette prise de conscience parce que l'on touche le grand public à travers vous les médias. On touche la société civile avec des gens qui peuvent assister à ces Jeux et qui en entendent parler.
Q - Ces Jeux de la Francophonie sont-ils également un enjeu pour la Côte d'Ivoire ?
R - Naturellement. Cela a justement montré la capacité de la Côte d'Ivoire à organiser ces magnifiques journées. On a vu hier une cérémonie d'ouverture de très belle facture, éblouissante, avec un certain nombre de références aux Pères de la Francophonie ; c'était vraiment magnifique. Ainsi, la Côte d'Ivoire montre qu'elle est de plein pied dans la communauté internationale.
Vous le savez, elle accueillera prochainement le sommet entre l'Union européenne et l'Afrique. C'est une Côte d'Ivoire pleinement actrice dans la communauté internationale.
Q - Que représente la Francophonie pour le gouvernement que vous représentez ?
R - La Francophonie représente énormément car c'est bien sûr le partage de la langue, mais au-delà, c'est la capacité à se projeter dans une dimension économique. Nous avons énormément à construire et à bâtir des passerelles avec les pays de l'espace francophone.
Je reviens de Tunisie où nous nous sommes donné comme objectif de doubler les échanges entre la France et cet autre État de la Francophonie. La Francophonie est clairement un espace de mobilité et donc d'espoir. Nos jeunesses, très nombreuses, aspirent à une meilleure vie, et de ce point de vue, les mobilités sont au coeur du projet francophone qu'a porté Emmanuel Macron, le président de la République, lors de la campagne présidentielle. Nous nous attacherons à le mettre en oeuvre, nous avons besoin de ces échanges et de cette fertilisation croisée en matière de formation et d'insertion des jeunes pour l'emploi.
Pour nous, la Francophonie c'est la jeunesse. Ce sont les sociétés civiles et le dialogue singulier entre les acteurs associatifs. Il faut bien évidemment aller au-delà du cadre institutionnel qui est important, qui nous permet d'avoir un espace de dialogue, mais ce doit être quelque chose de très largement partagé.
Emmanuel Macron avait pris un certain nombre d'engagements lors de la campagne présidentielle, il s'est déplacé à Villers-Cotterêts, cette commune fameuse pour la promulgation de l'arrêté de François 1er, édictant le Français comme langue du royaume. Je m'attache à faire vivre ce message que le chef de l'État a porté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 juillet 2017
R - Bonsoir, En effet, ce sont des moments privilégiés au cours desquels les jeunesses de tous les États francophones se retrouvent et partagent des moments de compétition. Mais, en fait, ce n'est pas que cela. Ce sont des moments uniques où ils peuvent partager leur discipline. Comme vous le savez, il y a des athlètes mais aussi des artistes et tout cela fait beaucoup de sens.
La Francophonie, c'est un espace de solidarité et d'excellence et cela participe de la prise de conscience du fait francophone dans chacun de nos pays. Vous le savez, si nos pays sont membres de la Francophonie, il n'en reste pas moins que nous avons un gros travail à faire pour que, dans nos États respectifs, cette conscience ne reste pas l'apanage d'une petite élite mais que finalement, chaque citoyen se sente francophone. Ces Jeux participent de cette prise de conscience parce que l'on touche le grand public à travers vous les médias. On touche la société civile avec des gens qui peuvent assister à ces Jeux et qui en entendent parler.
Q - Ces Jeux de la Francophonie sont-ils également un enjeu pour la Côte d'Ivoire ?
R - Naturellement. Cela a justement montré la capacité de la Côte d'Ivoire à organiser ces magnifiques journées. On a vu hier une cérémonie d'ouverture de très belle facture, éblouissante, avec un certain nombre de références aux Pères de la Francophonie ; c'était vraiment magnifique. Ainsi, la Côte d'Ivoire montre qu'elle est de plein pied dans la communauté internationale.
Vous le savez, elle accueillera prochainement le sommet entre l'Union européenne et l'Afrique. C'est une Côte d'Ivoire pleinement actrice dans la communauté internationale.
Q - Que représente la Francophonie pour le gouvernement que vous représentez ?
R - La Francophonie représente énormément car c'est bien sûr le partage de la langue, mais au-delà, c'est la capacité à se projeter dans une dimension économique. Nous avons énormément à construire et à bâtir des passerelles avec les pays de l'espace francophone.
Je reviens de Tunisie où nous nous sommes donné comme objectif de doubler les échanges entre la France et cet autre État de la Francophonie. La Francophonie est clairement un espace de mobilité et donc d'espoir. Nos jeunesses, très nombreuses, aspirent à une meilleure vie, et de ce point de vue, les mobilités sont au coeur du projet francophone qu'a porté Emmanuel Macron, le président de la République, lors de la campagne présidentielle. Nous nous attacherons à le mettre en oeuvre, nous avons besoin de ces échanges et de cette fertilisation croisée en matière de formation et d'insertion des jeunes pour l'emploi.
Pour nous, la Francophonie c'est la jeunesse. Ce sont les sociétés civiles et le dialogue singulier entre les acteurs associatifs. Il faut bien évidemment aller au-delà du cadre institutionnel qui est important, qui nous permet d'avoir un espace de dialogue, mais ce doit être quelque chose de très largement partagé.
Emmanuel Macron avait pris un certain nombre d'engagements lors de la campagne présidentielle, il s'est déplacé à Villers-Cotterêts, cette commune fameuse pour la promulgation de l'arrêté de François 1er, édictant le Français comme langue du royaume. Je m'attache à faire vivre ce message que le chef de l'État a porté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 juillet 2017