Interview de M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale à RTL le 19 mars 2018, sur la journée de mobilisation des agents publics prévue le 22 mars et les fermetures de classes et d'écoles.

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Média : Emission L'Invité de RTL - RTL

Texte intégral


ELIZABETH MARTICHOUX
Bonjour Jean-Michel BLANQUER.
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bonjour.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci beaucoup d'être avec nous ce matin dans ce nouveau studio de RTL, jeudi 22 mars, journée d'action dans la Fonction publique, vous avez une idée de la mobilisation à l'Education nationale ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, on ne peut jamais dire à l'avance ce genre de choses, ou en tout cas, trop à l'avance. Je pense qu'elle ne sera pas trop forte, parce que, en ce moment, il y a une atmosphère de réformes à l'Education nationale qui sont en général bien comprises par les professeurs.
ELIZABETH MARTICHOUX
Il y a un allant syndical en faveur des réformes, c'est ce que vous dites ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, il y a un allant des professeurs, je n'ai pas dit un allant syndical, mais un allant des professeurs, et les syndicats…
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous vous sentez soutenu, autrement dit ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bien sûr, parce que je vois beaucoup de professeurs sur le terrain, vous savez, j'étais encore jeudi en Indre-et-Loire, vendredi, en Charente-Maritime, je vais à la rencontre des professeurs de tous les jours, et, bien sûr qu'ils peuvent toujours avoir des motifs d'insatisfaction, mais qui parfois remontent à loin, et la grande majorité d'entre eux, je crois, comprennent le sens des réformes que l'on fait.
ELIZABETH MARTICHOUX
Il y aura néanmoins des écoles fermées dans le primaire, jeudi, est-ce que vous avez une idée du nombre ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Là aussi, c'est difficile à dire, même si la veille, on aura évidemment les éléments sur ce point pour que les enfants puissent quand même être accueillis, mais normalement, là aussi, je pense que les grèves seront limitées.
ELIZABETH MARTICHOUX
Un conseil aux parents et un message aux enseignants, les deux ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Le message aux enseignants, c'est un message de confiance, je pense qu'on n'a absolument pas besoin de grève, on n'en a pas besoin pour se parler, en ce moment encore, une bonne partie de la semaine dernière, avant d'aller en Indre-et-Loire, j'ai reçu les organisations syndicales notamment sur le sujet de l'enseignement professionnel, mais je les reçois beaucoup en ce moment, on se parle, donc je n'ai pas besoin d'une grève pour comprendre les revendications.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous avez parlé de l'Indre-et-Loire, vous y étiez effectivement la semaine dernière avec Emmanuel MACRON pour parler des écoles en zone rurale, dont certaines, en tout cas, certaines classes, vont fermer, on parle beaucoup d'un manque d'empathie, enfin, certains dénoncent un manque d'empathie au gouvernement, sur les retraités, à la SNCF et sur cette question sensible des zones rurales, vous répondez, Jean-Michel BLANQUER, par des chiffres, par des statistiques, il y a effectivement 32.000 élèves en moins – c'est démographique – à la rentrée prochaine. Mais quand il y a très peu d'élèves dans les classes, dans les villages, est-ce que vous êtes obligé de fermer, c'est un choix politique…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, mais d'abord, je ne réponds pas que par des chiffres, le monopole du coeur n'est à personne et j'en ai un aussi, et je suis extrêmement attentif au sujet du rural, c'est d'ailleurs pour ça que je suis assez fâché sur cette question parce que, on est en train de nous faire un faux procès. A la rentrée prochaine, il y a moins de fermetures de classes rurales qu'il n'y en a eu dans les rentrées 2015 et 2016, donc on est en train de créer un thème, non pas parce qu'il n'y a pas un sujet le vrai sujet, c'est, effectivement – vous l'avez dit – la baisse démographique en milieu rural, mais on a fait mieux que surcompenser ce problème, donc là où on aurait dû avoir des très grands différentiels, on en a moins, on ne parle pas des ouvertures aussi, vous savez, dans les médias, les gens n'arrêtent pas de parler des fermetures et ne parlent pas des ouvertures, il y a des ouvertures en milieu rural, et c'est d'ailleurs ce qu'on a salué en Indre-et-Loire quand nous y étions ; chaque département rural de France aura un taux d'encadrement meilleur à la rentrée prochaine qu'à cette rentrée…
ELIZABETH MARTICHOUX
Jean-Michel BLANQUER, est-ce qu'il ne faut pas maintenir ces classes même en sous-effectifs pour porter à bout de bras…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Et c'est ce que je fais, c'est précisément ce que je vous ai…
ELIZABETH MARTICHOUX
Parfois ces territoires qui se sentent abandonnés…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Mais bien sûr que oui…
ELIZABETH MARTICHOUX
A chaque fois que vous fermez une classe, vous créez un sentiment d'abandon…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Votre question, c'est comme si c'était ce que nous étions en train de faire, je suis justement en train de vous dire que nous surcompensons, c'est-à-dire que, en effet, dans plusieurs endroits où on aurait dû fermer des classes, nous ne les fermons pas, précisément parce que je suis d'accord avec vous…
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais vous en fermez combien, le solde net, puisque vous parlez des ouvertures et des fermetures ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Le solde change, d'ailleurs, en plus, beaucoup de choses fausses sont dites parce que c'est jusqu'à septembre que, en fonction de ce qui se passe concrètement, du nombre d'élèves constatés, que des choses se font, donc ce solde, il est quelque part entre 200 et 250…
ELIZABETH MARTICHOUX
Il n'est pas de 207, parce que la semaine dernière, il y a un chiffre, selon le ministère, 207, c'est le nombre de classes fermées…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, mais bon, c'est vrai, mais demain, ça peut être 205, après-demain, 209, donc il faut…
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc vous récusez ce chiffre, ça n'est pas le chiffre définitif ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, je ne le récuse pas, non, ça ne peut pas être un chiffre définitif. Le chiffre définitif, il est à la rentrée. Par contre, c'est un ordre de grandeur, et cet ordre de grandeur, il est beaucoup moins important que les années précédentes. Le problème dans notre pays, c'est que c'est parfois, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de mémoire, si vous regardez toutes les années précédentes, il y a beaucoup plus de fermetures de classes, et ça fait des décennies que ça dure, parce qu'on a un grand phénomène d'exode rural, ça, on peut le regretter. Et on doit tous travailler pour que ça change. Et c'est exactement ce que je fais. Et c'est pour ça que je suis un petit peu agacé, c'est parce que, c'est au moment où justement, je suis en train de développer, avec Jacques MEZARD, une vraie politique rurale, parce que, oui, il faut une reconquête du rural…
ELIZABETH MARTICHOUX
Le ministre chargé de la Cohésion des territoires…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, on doit être extrêmement attentif. Oui, les fermetures d'écoles en particulier ne doivent avoir lieu qu'en dernier ressort, et quand tout le monde est d'accord, quand localement, il y a une entente sur ce sujet. Donc nous travaillons à ce que nous appelons des contrats départementaux ruraux pour qu'il n'y ait pas ce psychodrame annuel, mais au contraire, une vision pluriannuelle de ce qui se passe pour une école à l'échelle d'un territoire. Et c'est comme ça qu'on a d'ailleurs beaucoup d'histoires réussies, comme celle que nous avons vue jeudi, en Indre-et-Loire, dont je parlais, mais il y en a des centaines comme celle-là, parce que justement, nous avons un coeur, et justement, nous voulons le renouveau du rural…
ELIZABETH MARTICHOUX
Et quand le député Les Républicains, que vous connaissez bien, parce qu'il vous a interpellé plusieurs fois à l'Assemblée déjà sur ce sujet, dit : il y aura 300 fermetures des classes, donc, vous dites, non, c'est entre 200 et 250, il exige un moratoire, il n'est pas possible, il n'est pas possible de décréter un moratoire sur ces fermetures de classes, vous dites non ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Moratoire, vous savez, il y a 250.000 classes en France, et donc, c'est ainsi, et les fermetures/ouvertures ça représente 0,2 % de ces 250.000. C'est comme un système vivant, vous devez parfois tenir compte du fait qu'il y a moins d'élèves à tel endroit et plus à tel autre endroit, ça a toujours été comme ça et ce sera toujours comme ça, évidemment. Quand il y a zéro élève, vous fermez une classe par exemple.
ELIZABETH MARTICHOUX
Eh bien, zéro, oui, mais vous pourriez… il y a des classes qui peuvent fonctionner à dix, et ça fait des belles classes dans les villages qui ensuite…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Et c'est ce que nous faisons, et je vous dis depuis tout à l'heure que ceste ce que nous faisons. Donc si vous voulez, c'est un faux procès, et même la façon dont vous posez la question, c'est comme si j'étais en train de faire une politique aveugle, c'est tout le contraire, on a une politique fine…
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous dites : je ne fais pas de politique comptable sur ces fermetures de classes…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Exactement, bien sûr, et c'est pourquoi…
ELIZABETH MARTICHOUX
Et on verra à la rentrée le solde net finalement…
JEAN-MICHEL BLANQUER
C'est pourquoi nous avons de taux d'encadrement beaucoup plus favorables en milieu rural qu'en milieu urbain, par exemple, vous avez 14 élèves par classe en moyenne en Lozère, c'est beaucoup plus favorable que dans tout le reste de la France. Donc il faut…ça ne sert à rien de se faire des faux procès quand il y a des vrais problèmes, le vrai problème, il est démographique et il faut en parler, mais sur le sujet du rural, je suis extrêmement mobilisé et je suis évidemment le premier défenseur des classes rurales.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et vous dites, j'ai du coeur évidemment. Dominique de VILLEPIN, hier, sur RTL, qui, lui-même, s'était fracassé sur la réforme du CPE, donc c'est intéressant, il lançait ce conseil à Emmanuel Macron et à l'ensemble du gouvernement : ce qui se joue à la SNCF, avec les retraités, les zones rurales, c'est l'humanité, il doit montrer sa capacité d'empathie, de compréhension. Il manque d'empathie et de compréhension le président de la République ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, je pense qu'on cherche à faire… pas du tout, dès qu'on le connaît un peu, on sait très bien qu'au contraire, il a une immense empathie, c'est d'ailleurs pour ça qu'il est aujourd'hui président de la République, parce que bien des gens l'ont compris, au contraire il y a une grande empathie, mais on essaye de faire ce procès, on essaye… on le voit bien, on est en train de faire des réformes…
ELIZABETH MARTICHOUX
Pourquoi on essaie, pourquoi ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Mais parce qu'on est en train de faire des réformes qui sont difficiles, qui sont des réformes nécessaires, la plupart des Français d'ailleurs comprennent bien que ces réformes sont indispensables parce que notre pays, on est en train justement de le sortir d'une situation encalminée dans laquelle il était, et puis, vous avez des oppositions de droite et de gauche qui ont besoin de trouver un angle, et donc on dit : manque d'empathie, comme… si vous pensez que moi, je manque d'empathie, j'ai passé ma vie à m'occuper des sujets scolaires, et si vous n'avez pas d'empathie sur ces sujets-là, vous ne pouvez pas le faire, donc ce sont des faux procès tout simplement…
ELIZABETH MARTICHOUX
Des faux procès face à un gouvernement qui, selon vous, réussit ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bien sûr, quand vous regardez la somme…
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous n'avez aucune inquiétude par exemple, là, 22 mars, première grève dans la Fonction publique, ensuite, grève perlée à partir du 3 mars (sic) dans tous les transports, vous n'êtes pas inquiet, Jean-Michel BLANQUER ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Je pense que devant des symphonies nouvelles, il y a des musiques anciennes qu'on essaye de jouer, c'est-à-dire, là, le fait de faire des grèves ne fait avancer en rien le sujet, je pense que la plupart des Français le comprennent…
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est un rapport de force dans une démocratie pour exprimer effectivement une opposition ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
C'est ça, oui, il y a d'autres moyens que celui-là, on a un Parlement pour s'exprimer, on a les journaux, on a tout ce qu'il faut, donc la grève…
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous êtes contre la grève ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Eh bien, le droit de grève est absolument indispensable, c'est un droit constitutionnel, fondamental, on a le droit de l'exercer, oui, mais je suis en droit de dire que ce n'est pas une très bonne chose de la faire, je sais que ça… c'est comment dire… ça anime la vie publique et que ça vous plaît peut-être, mais en tout cas, on n'a pas besoin d'avoir des grèves en France. Non, ça ne rend service à personne. Je pense que d'ailleurs, dans le passé, certaines grèves ont pu nous mettre dans certaines difficultés économiques.
ELIZABETH MARTICHOUX
J'aimerais revenir sur les zones rurales, un instant, il y a eu un reportage ce matin sur RTL, à 06h30 de Marie GUERRIER sur les internats, c'est assez intéressant, les internats publics, il y a 35.000 places disponibles, ça veut dire qu'aujourd'hui, il y a effectivement des internats, j'imagine, qui sont sous-employés. D'abord, ça coûte combien une année d'internat dans le public ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Alors, ça dépend, ça varie d'un endroit à l'autre, et le surcoût que représente un internat, c'est autour de 7.000 euros annuels, 7 à 9.000 euros annuels.
ELIZABETH MARTICHOUX
Pour ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Pour un élève.
ELIZABETH MARTICHOUX
Pour un élève pour l'Education nationale ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Ah oui, le prix public…
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui, pour les parents qui sont…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Ah bon, pour les… pardon…
ELIZABETH MARTICHOUX
Qui seraient intéressés, ça coûte combien ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Le prix, eh bien, là aussi, ça dépend, parce que ça peut être modulé en fonction de ce que les parents peuvent payer, mais c'est quelque centaines d'euros.
ELIZABETH MARTICHOUX
Quelques centaines d'euros, ça peut coûter 200 euros par mois ou par...
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, bien sûr, eh bien, j'ai même, dans le passé, travaillé à des petits internats pour que ce soit quasi-gratuit pour certains…
ELIZABETH MARTICHOUX
Pour un internat…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Lorsque les enfants par exemple ont des problèmes familiaux très graves ; donc bien sûr que c'est modulé socialement. La question des internats est une illustration du point dont nous parlions sur le plan rural, puisque justement, le 29 mars prochain, je serai dans le Cantal avec Jacques MEZARD pour lancer notre grand plan internat qui consiste à revitaliser les internats.
ELIZABETH MARTICHOUX
A les rendre plus attractifs ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
A les rendre plus attractifs, parce que…
ELIZABETH MARTICHOUX
Parce que, a priori, ils ne le sont plus. Comment ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Vous savez, j'ai toujours été très mobilisé sur le sujet des internats, l'internant, ce n'est pas seulement un lieu avec des lits, un internat, c'est un projet éducatif, et nous avons besoin d'avoir des internats donc attractifs, or aujourd'hui, il y a un besoin dans la société, notamment à l'âge du collège, et nous avons besoin – si on veut avoir une reconquête du territoire justement et revitaliser les territoires ruraux, eh bien – de revitaliser nos internat, et donc, nous créerons plusieurs dizaines de milliers de places dans le futur, et on fera d'une pierre plusieurs coups grâce à cela, on fera du bien aux élèves et on fera du bien aux territoires.
ELIZABETH MARTICHOUX
Toute dernière question, Jean-Michel BLANQUER, on parle beaucoup de l'oral, vous imposez un grand oral en Terminale, bientôt, la réforme du bac, la maternelle, vous dites : il faut améliorer le langage. Bernard PIVOT disait : les gens qui lisent sont moins cons que les autres. Et la lecture ? En un mot…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Eh bien, les deux vont ensemble, c'est évidemment… je dis toujours : lire, écrire, compter, respecter autrui, pour moi, c'est le français, la maîtrise du français, écrit et oral, quand vous l'écrivez bien, quand vous avez une bonne syntaxe, vous parlez bien aussi, donc c'est les deux à la fois bien entendu, et il n'y a pas d'opposition à faire entre l'écrit et l'oral, que ce que je veux, c'est que vraiment, les enfants français maîtrisent les savoirs fondamentaux à la sortie de l'école primaire, c'est la première des priorités, lire-écrire-compter, respecter autrui, mais aussi qu'ils sachent s'exprimer, se désinhiber, avoir confiance en eux-mêmes, chanter, parler, être capable de d'écouter, d'argumenter, ça a un rapport aussi avec les précédents thèmes…
ELIZABETH MARTICHOUX
Et c'est l'éloge de la radio. Merci beaucoup Jean-Michel BLANQUER d'avoir été ce matin avec nous.
YVES CALVI
Et demain, c'est d'ailleurs la journée de défense de langue française à laquelle RTL est associée, concernant la journée de mobilisation de jeudi, le ministre de Éducation nous dit : aux enseignants, je n'ai pas besoin de grève pour leur parler, concernant les zones rurales, chaque département aura un meilleur encadrement à la prochaine rentrée scolaire, et puis, j'ai personnellement appris qu'il y avait donc 250.000 classes aujourd'hui dans notre pays, un chiffre rond !
Source : Service d'information du Gouvernement, le 20 mars 2018