Texte intégral
Commentaire à la suite des conversations américano-soviétiques : déclaration du porte-parole du département le 14 janvier 1985.
- Au ministère des relations extérieures, on rappelle l'intérêt manifesté par la France pour la reprise du dialogue américano-soviétique et pour le résultat des conversations de Genève. On forme le voeu que l'esprit qui a marqué ces conversations prévaudra et inspirera le développement des perspectives intéressantes ouvertes par cette première réunion.
- En ce qui concerne la France, celle-ci réaffirme qu'il ne peut être question de comptabiliser dans des négociations menées par des tiers la force nucléaire française. Celle-ci est strictement indépendante et relève de sa seule souveraineté.
- La France n'exclut pas de participer, le jour venu, à une éventuelle négociation incluant l'ensemble des pays dotés d'armes nucléaires. Les conditions en ont été exposées à plusieurs reprises,et notamment à Moscou au mois de juin 1984, par le Président de la République.
- Que l'écart entre l'arsenal nucléaire des deux grandes puissances d'une part et celui de la France, d'autre part, ait été substantiellement réduit.
- qu'ait été corrigé l'important déséquilibre existant en matière d'armement conventionnel et chimique.
- qu'aucun système nouveau aboutissant à déstabiliser les fondements actuels de la dissuasion et de la paix n'ait été installé.
- Au ministère des relations extérieures, on rappelle l'intérêt manifesté par la France pour la reprise du dialogue américano-soviétique et pour le résultat des conversations de Genève. On forme le voeu que l'esprit qui a marqué ces conversations prévaudra et inspirera le développement des perspectives intéressantes ouvertes par cette première réunion.
- En ce qui concerne la France, celle-ci réaffirme qu'il ne peut être question de comptabiliser dans des négociations menées par des tiers la force nucléaire française. Celle-ci est strictement indépendante et relève de sa seule souveraineté.
- La France n'exclut pas de participer, le jour venu, à une éventuelle négociation incluant l'ensemble des pays dotés d'armes nucléaires. Les conditions en ont été exposées à plusieurs reprises,et notamment à Moscou au mois de juin 1984, par le Président de la République.
- Que l'écart entre l'arsenal nucléaire des deux grandes puissances d'une part et celui de la France, d'autre part, ait été substantiellement réduit.
- qu'ait été corrigé l'important déséquilibre existant en matière d'armement conventionnel et chimique.
- qu'aucun système nouveau aboutissant à déstabiliser les fondements actuels de la dissuasion et de la paix n'ait été installé.