Texte intégral
L'acte de naissance du mouvement social international est antérieur au Forum de Porto Alegre mais la seconde édition de cette manifestation en a marqué la consolidation.
La France s'est beaucoup impliquée, les autorités brésiliennes l'ont d'ailleurs souligné. Il y eut des forums d'élus locaux, de magistrats, de parlementaires ; des membres de la société civile étaient bien entendu présents.
Il est trop tôt pour tirer les conclusions et faire la synthèse des vingt-huit thèmes abordés et des quatre cents ateliers. Mais cette année, nous sommes passés de l'imprécation à la proposition. C'est une excellente chose.
L'Afrique était davantage représentée, grâce à nous : nous avons aidé à l'organisation d'un Forum social africain à Bamako, et permis à plusieurs Africains de venir à Porto Alegre.
Des propositions ont été faites, avec lesquelles nous sommes en très grande résonance.
En ce qui concerne la dette, l'aménagement des dettes bilatérales dans le cadre du "Club de Paris", dont la France assure le secrétariat, est en place depuis longtemps. Il a déjà coûté à notre pays quelque dix milliards d'euros. Néanmoins, le compte n'y est pas pour les pays pauvres. Ils ont bénéficié d'une initiative de la Banque mondiale qui prévoit que 41 pays pourront bénéficier de l'annulation de leur dette ; 25 d'entre eux ont atteint le point dit de décision qui la suspend ; 4 ont atteint le point d'activement qui permet son annulation. La France a fait le choix d'aller plus loin et d'annuler la dette bilatérale avec ces pays, pour un coût de 10 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre de contrats de désendettement-développement, qui impliquent la société civile.
Cette dernière doit continuer à faire pression pour que l'objectif de l'effacement de la dette - que nous partageons - soit totalement atteint./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2002)
La France s'est beaucoup impliquée, les autorités brésiliennes l'ont d'ailleurs souligné. Il y eut des forums d'élus locaux, de magistrats, de parlementaires ; des membres de la société civile étaient bien entendu présents.
Il est trop tôt pour tirer les conclusions et faire la synthèse des vingt-huit thèmes abordés et des quatre cents ateliers. Mais cette année, nous sommes passés de l'imprécation à la proposition. C'est une excellente chose.
L'Afrique était davantage représentée, grâce à nous : nous avons aidé à l'organisation d'un Forum social africain à Bamako, et permis à plusieurs Africains de venir à Porto Alegre.
Des propositions ont été faites, avec lesquelles nous sommes en très grande résonance.
En ce qui concerne la dette, l'aménagement des dettes bilatérales dans le cadre du "Club de Paris", dont la France assure le secrétariat, est en place depuis longtemps. Il a déjà coûté à notre pays quelque dix milliards d'euros. Néanmoins, le compte n'y est pas pour les pays pauvres. Ils ont bénéficié d'une initiative de la Banque mondiale qui prévoit que 41 pays pourront bénéficier de l'annulation de leur dette ; 25 d'entre eux ont atteint le point dit de décision qui la suspend ; 4 ont atteint le point d'activement qui permet son annulation. La France a fait le choix d'aller plus loin et d'annuler la dette bilatérale avec ces pays, pour un coût de 10 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre de contrats de désendettement-développement, qui impliquent la société civile.
Cette dernière doit continuer à faire pression pour que l'objectif de l'effacement de la dette - que nous partageons - soit totalement atteint./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2002)