Texte intégral
La prochaine réunion de la Conférence de mise en oeuvre des Accords de paix de Dayton (Peace Implementation Conference, PIC, Bonn 9 - l0 décembre) sera une étape essentielle dans la poursuite du processus de paix. Il s'agit de tirer le bilan de l'acquis et de tracer des jalons pour l'année 1998. La France et l'Allemagne restent convaincues qu'il n'y a pas d'alternative à l'Accord de paix de Dayton.
Lors de notre visite commune à Sarajevo, nous avons évoqué les objectifs de Conférence de Bonn avec les dirigeants bosniaques, notamment avec la présidence commune.
Il s'agira notamment :
- du renforcement de l'autorité du Haut-Représentant,
- de la supervision des élections de 1998 en Bosnie, comme précédemment, par l'OSCE sous la co-responsabilité des Bosniaques,
- de la mise en place de structures pouvant fonctionner par elles-mêmes dans le gouvernement, dans l'économie et l'administration dans toute la Bosnie-Herzégovine.
Nous avons pressé les dirigeants bosniaques de prendre, dès maintenant, avec Bonn, un certain nombre de décisions qui n'ont que trop tardé. Il s'agit entre autres :
- de la loi sur la citoyenneté et les passeports,
- de la loi sur le fonctionnement du Conseil des ministres,
- de la monnaie commune,
- des plaques d'immatriculation communes.
Les trois membres de la présidence collégiale se sont déclarés prêts, dans les discussions avec nous, à régler au plus vite ces questions pendantes.
Nous espérons que cette promesse sera mise en oeuvre à temps, avant la réunion de la PIC des 9 - l0 décembre, dans l'intérêt le plus évident de la population bosniaque.
Si la direction bosniaque veut continuer à compter sur le soutien de la communauté internationale, elle ne doit pas se présenter les mains vides à Bonn. C'était là le message commun de nos deux pays à la Bosnie-Herzégovine.
Nos entretiens à Sarajevo, en particulier ceux avec la présidente de la RS, Mme Siljana Plavsic, et avec les principaux représentants des partis d'opposition, l'ont montré : le temps ne travaille ni pour les adversaires de la paix, ni pour les criminels de guerre. Les hommes et les femmes en Bosnie-Herzégovine, Bosniaques, Croates et Serbes, veulent paix et le développement économique. D'ailleurs, en Républika Srpska, les dernières élections législatives ont montré qu'il existe en RS, une aspiration vers la démocratie et souci de voir s'ouvrir des perspectives d'avenir.
Lors de notre visite commune à Sarajevo, nous avons évoqué les objectifs de Conférence de Bonn avec les dirigeants bosniaques, notamment avec la présidence commune.
Il s'agira notamment :
- du renforcement de l'autorité du Haut-Représentant,
- de la supervision des élections de 1998 en Bosnie, comme précédemment, par l'OSCE sous la co-responsabilité des Bosniaques,
- de la mise en place de structures pouvant fonctionner par elles-mêmes dans le gouvernement, dans l'économie et l'administration dans toute la Bosnie-Herzégovine.
Nous avons pressé les dirigeants bosniaques de prendre, dès maintenant, avec Bonn, un certain nombre de décisions qui n'ont que trop tardé. Il s'agit entre autres :
- de la loi sur la citoyenneté et les passeports,
- de la loi sur le fonctionnement du Conseil des ministres,
- de la monnaie commune,
- des plaques d'immatriculation communes.
Les trois membres de la présidence collégiale se sont déclarés prêts, dans les discussions avec nous, à régler au plus vite ces questions pendantes.
Nous espérons que cette promesse sera mise en oeuvre à temps, avant la réunion de la PIC des 9 - l0 décembre, dans l'intérêt le plus évident de la population bosniaque.
Si la direction bosniaque veut continuer à compter sur le soutien de la communauté internationale, elle ne doit pas se présenter les mains vides à Bonn. C'était là le message commun de nos deux pays à la Bosnie-Herzégovine.
Nos entretiens à Sarajevo, en particulier ceux avec la présidente de la RS, Mme Siljana Plavsic, et avec les principaux représentants des partis d'opposition, l'ont montré : le temps ne travaille ni pour les adversaires de la paix, ni pour les criminels de guerre. Les hommes et les femmes en Bosnie-Herzégovine, Bosniaques, Croates et Serbes, veulent paix et le développement économique. D'ailleurs, en Républika Srpska, les dernières élections législatives ont montré qu'il existe en RS, une aspiration vers la démocratie et souci de voir s'ouvrir des perspectives d'avenir.