Texte intégral
Présenter sur la Seine les compétences technologiques françaises en matière d'eau offre un beau sujet de réflexion. Est-ce qu'on ne pourrait pas nous reprocher d'insister fortement sur nos capacités exportatrices, alors que, dans ce même domaine de l'eau, il y a tant à faire chez nous - à preuve, ici même sur la Seine ?
En réalité les deux démarches ne sont pas contradictoires.
Elles ne le sont pas du point de vue technique et économique. Pour une bonne part, c'est parce que notre pays a un effort considérable à réaliser dans le domaine de l'eau -et il l'a prévu pour le IXe Plan- qu'il se doit de mobiliser des capacités technologiques performantes ; nos industries trouvent dans l'intensité des besoins à satisfaire au plan national une source de compétitivité internationale.
Elles ne sont pas non plus contradictoires dans les axes politiques. Ainsi, l'opération "Seine Propre" est-elle inscrite au contrat de Plan entre l'Etat et la Région Ile-de-France. Mais, en même temps, la France entend prendre toute sa place dans la Décennie de l'Eau pure et de l'assainissement instituée par les Nations-Unies. Car il faut rappeler que la demande mondiale en technologies de l'assainissement, en techniques d'irrigation est immense.
C'est pourquoi je tiens souvent à rappeler que les politiques de l'environnement peuvent jouer un rôle direct pour aider à surmonter la crise économique. De même que, lorsque la Communauté Européenne se penche sur le problème des polluants automobiles, elle nous conduit à nous interroger sur les véhicules de demain. De même qu'une réflexion est engagée à la demande de notre collègue Ministre de l'Industrie et de la Recherche sur le développement des "éco-industries" qui concernent non seulement l'industrie de l'antipollution, mais aussi tout un secteur qui privilégie la notion de qualité, dont on sait que les Français aujourd'hui y accorde une grande attention. Qualité des produits, qualité de la vie. L'environnement est une source importante de promotion d'actions nouvelles et innovantes. La demande sociale correspondante est forte, je l'ai vu aussi bien par rapport aux textes que j'ai présentés au Parlement qu'au cours de nombreuses réunions internationales auxquelles j'ai assisté.
J'insisterai aussi sur le potentiel à l 'exportation des éco-industries. Je citerai quelques exemples. L'industrie française de l'eau (alimentation en eau potable, aménagement de la ressource, lutte contre les pollutions, aménagement des cours d'eau) représente en 1982 un chiffre d'affaires global de 28 milliards de francs et un effectif de l'ordre de 165 000 Personnes. C'est une industrie dynamique et compétitive sur les marchés internationaux, elle exporte environ 15 à 20 % de ce chiffre d'affaires et occupe plus de 15 000 personnes dans ce cadre. Il est indéniable que, dans les années à venir, ces chiffres augmenteront, car s'il est nécessaire de poursuivre l'équipement du pays, elles auront besoin d'être plus présentes sur les marchés extérieurs pour se développer en proposant des techniques adaptées. Certaines ont déjà attaqué le marché américain, où la technologie française est fort prisée, comme l'ont confirme les accords que je viens de signer avec l'Environnement Protection Agency. Du côté des PME et PMI comme par exemple celles de l'instrumentation, le pourcentage à l'exportation dépasse en moyenne les 50 %. Ceci nous prouve que les techniques de l'environnement ont la capacité de produire des procédés de haut niveau technologique, ou adaptés aux conditions locales et qu'elles peuvent ouvrir des marchés à l'extérieur. Nous avons encore un champ important à investir et je suis certaine qu'avec vous, Madame le Ministre, nous allons trouver les voies d'une nouvelle étape en accentuant notre coopération afin que les éco-industries puissent bénéficier au mieux des différents réseaux de promotion à l'étranger et des aides correspondantes.
Aujourd'hui, nous avons une excellente démonstration de ce que nous pouvons faire ensemble par la sortie de ce premier document de la collection "Label France", qui doit traiter des différents secteurs de l'environnement. Je me félicite de cette entreprise commune entre les industries et les bureaux privés d'une part, les différentes administrations de l'autre, avec une répartition financière de 77 % pour le privé et 23 % pour le secteur public. Plusieurs ministères y ont contribué, le Commerce Extérieur, l'Urbanisme et le Logement et l'Environnement, et je remercie la direction des Affaires Economiques et Internationales d'avoir initié ce travail. C'est aussi la manifestation d'une action globale, puisqu'elle a associé les acteurs publics, -agences de bassin, universités, centres de recherches, instituts de formation, au secteur privé de manière à présenter une source d'information aussi complète que possible. Ce premier guide des compétences doit permettre à notre pays de devenir très perceptible dans le cadre de la Décennie de l'Eau et d'apparaître comme un acteur de poids, d'autant que nous bénéficions d'un système de gestion "par bassin" original et efficace qui a fourni ses preuves et qui est fort étudié à l'étranger. Je voudrais d'ailleurs signaler que les agences de bassin entreprennent des actions communes avec de nombreux organismes pour lancer des actions à l'étranger. Une première convention a été signée entre le BRGM et l'Agence Financière de Bassin Seine-Normandie pour le Brésil. Le BRGM met à disposition son réseau d'antennes à l'étranger, l'Agence de Bassin complète par ses compétences "eaux de surface" à celles du BRGM en "eaux souterraines". De même, un projet est encours en Malaisie entre la Direction des Affaires Economiques Internationales, des PMI et l'Agence de Bassin Artois-Picardie. On voit aussi se dessiner des coopérations multi-partites qui combinent des compétences diverses et complémentaires, qui permettent non seulement d'exporter des technologies et du savoir-faire, mais aussi à travailler avec les différents pays à l'organisation de leur politique de l'eau. On pourrait d'ailleurs imaginer la création d'un club "ExportEau", qui serait une enceinte d'échanges entre les différents partenaires français, ce qui réduirait la dispersion et favoriserait la préparation de projets mieux adaptés à la demande.
Vous l'avez constaté dans ce document une place importante a été accordée à la formation. J'attache un grand prix à cet aspect de notre politique. Mon département a encouragé la création de deux organismes : la Fondation de l'Eau à Limoges, pour la formation de techniciens de l'eau, le CEFIGRE à Sophia Antipolis, pour les ingénieurs , les économistes et les responsables de l'administration. Plus de la moitié des stagiaires viennent de l'étranger, et particulièrement des pays en développement. Les demandes ne cessent de croître, nous ayons là un excellent support de coopération. J'ai rencontré récemment différents ministres africains de l'environnement, j'ai pu constater le besoin énorme dans ce domaine pour lutter contre les pollutions, par exemple. Il existe d'ailleurs d'autres centres spécialisés de formation, souvent universitaires, à Rennes, à Montpellier, etc... qui dispensent soit un enseignement plus théorique, soit plus technologique. Nous avons là un réseau décentralisé assez large et diversifié, je pense qu'il faut absolument l'encourager, et je sais que nous examinons avec vos services, Madame le Ministre, les meilleures façons de le faire.
Je rappellerai aussi l'effort réalisé actuellement par mes services pour rationaliser la documentation sur l'eau. C'est un objectif important de notre programme, une fonction de service qui permet d'informer aux niveaux technologique, scientifique, économique et réglementaire. En complément, il serait intéressant de mettre au point des services questions-réponses, qui apporteront souplesse et rapidité dans les relations avec les utilisateurs. La collection "Label France", matériel de promotion à l'étranger fait partie de ce système. Nous avons aujourd'hui posé une première pierre, sur l'eau urbaine et l'eau industrielle, un complément sera nécessaire sur l'eau agricole. Je peux annoncer que nous avons lancé un document sur les déchets, le suivant concernera la lutte contre les pollutions marines.
Je ne voudrais pas terminer sans vous rappeler une autre décision du Conseil des Ministres européens de l'environnement, le projet Solidarité-Eau. Si l'urbanisation dans les pays en développement s'accroît très rapidement entraînant la nécessité de construire des unités lourdes d'épuration et de production d'eau potable, il existe également un domaine extrêmement vaste où les besoins en hydraulique villageoise, en procédés d'irrigation, en puits, en unités légères d'assainissement pour les agglomérations les plus pauvres, etc... relèvent de la survie, de même que les problèmes de déforestation et de désertification. Comme le Président de la République l'a rappelé, l'eau est très injustement répartie et il est urgent d'entreprendre un projet pour lutter contre la pauvreté en eau dans les pays du Sud. C'est l'objet du programme Solidarité-Eau. A partir d'une contribution fondée sur la consommation des pays riches, il mettra en jeu une coopération directe et décentralisée avec le concours des collectivités locales, des régions, des organisations non gouvernementales. Une banque de micro-projets a été mise à l 'étude et assurera les liens entre la demande et la réponse. J'ai assisté au premier exercice de la maquette informatisée la semaine dernière au Centre de la Communication à la Défense. Là aussi, nous pouvons prévoir l'intervention de nos compétences en eau, mais dans l'esprit d'un véritable échange et d'un dialogue qui tiennent compte des données socio-culturelles des demandeurs.
Je vous ai exposé très brièvement les différentes donnes de l'éco-industrie française, dont vous pouvez situer le poids au niveau international. L'environnement doit aussi, nous en sommes persuadés, renouveler les relations internationales : la conscience s'en fait jour progressivement, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest; les détériorations subies par l'environnement contribuent au désordre mondial - C'est pourquoi je rappellerai aussi qu'il est indispensable que les exportateurs expédient des denrées, des produits, des équipements, des études convenables dans leurs effets sur l'environnement. Aussi, je crois que l'exigence d'exporter propre constitue un atout pour nos échanges à l'étranger. Voilà pourquoi je me réjouis d'une entreprise comme celle d'aujourd'hui, point de départ d'une série de documents et d'actions qui présentent notre capacité à répondre aux problèmes actuels.
En réalité les deux démarches ne sont pas contradictoires.
Elles ne le sont pas du point de vue technique et économique. Pour une bonne part, c'est parce que notre pays a un effort considérable à réaliser dans le domaine de l'eau -et il l'a prévu pour le IXe Plan- qu'il se doit de mobiliser des capacités technologiques performantes ; nos industries trouvent dans l'intensité des besoins à satisfaire au plan national une source de compétitivité internationale.
Elles ne sont pas non plus contradictoires dans les axes politiques. Ainsi, l'opération "Seine Propre" est-elle inscrite au contrat de Plan entre l'Etat et la Région Ile-de-France. Mais, en même temps, la France entend prendre toute sa place dans la Décennie de l'Eau pure et de l'assainissement instituée par les Nations-Unies. Car il faut rappeler que la demande mondiale en technologies de l'assainissement, en techniques d'irrigation est immense.
C'est pourquoi je tiens souvent à rappeler que les politiques de l'environnement peuvent jouer un rôle direct pour aider à surmonter la crise économique. De même que, lorsque la Communauté Européenne se penche sur le problème des polluants automobiles, elle nous conduit à nous interroger sur les véhicules de demain. De même qu'une réflexion est engagée à la demande de notre collègue Ministre de l'Industrie et de la Recherche sur le développement des "éco-industries" qui concernent non seulement l'industrie de l'antipollution, mais aussi tout un secteur qui privilégie la notion de qualité, dont on sait que les Français aujourd'hui y accorde une grande attention. Qualité des produits, qualité de la vie. L'environnement est une source importante de promotion d'actions nouvelles et innovantes. La demande sociale correspondante est forte, je l'ai vu aussi bien par rapport aux textes que j'ai présentés au Parlement qu'au cours de nombreuses réunions internationales auxquelles j'ai assisté.
J'insisterai aussi sur le potentiel à l 'exportation des éco-industries. Je citerai quelques exemples. L'industrie française de l'eau (alimentation en eau potable, aménagement de la ressource, lutte contre les pollutions, aménagement des cours d'eau) représente en 1982 un chiffre d'affaires global de 28 milliards de francs et un effectif de l'ordre de 165 000 Personnes. C'est une industrie dynamique et compétitive sur les marchés internationaux, elle exporte environ 15 à 20 % de ce chiffre d'affaires et occupe plus de 15 000 personnes dans ce cadre. Il est indéniable que, dans les années à venir, ces chiffres augmenteront, car s'il est nécessaire de poursuivre l'équipement du pays, elles auront besoin d'être plus présentes sur les marchés extérieurs pour se développer en proposant des techniques adaptées. Certaines ont déjà attaqué le marché américain, où la technologie française est fort prisée, comme l'ont confirme les accords que je viens de signer avec l'Environnement Protection Agency. Du côté des PME et PMI comme par exemple celles de l'instrumentation, le pourcentage à l'exportation dépasse en moyenne les 50 %. Ceci nous prouve que les techniques de l'environnement ont la capacité de produire des procédés de haut niveau technologique, ou adaptés aux conditions locales et qu'elles peuvent ouvrir des marchés à l'extérieur. Nous avons encore un champ important à investir et je suis certaine qu'avec vous, Madame le Ministre, nous allons trouver les voies d'une nouvelle étape en accentuant notre coopération afin que les éco-industries puissent bénéficier au mieux des différents réseaux de promotion à l'étranger et des aides correspondantes.
Aujourd'hui, nous avons une excellente démonstration de ce que nous pouvons faire ensemble par la sortie de ce premier document de la collection "Label France", qui doit traiter des différents secteurs de l'environnement. Je me félicite de cette entreprise commune entre les industries et les bureaux privés d'une part, les différentes administrations de l'autre, avec une répartition financière de 77 % pour le privé et 23 % pour le secteur public. Plusieurs ministères y ont contribué, le Commerce Extérieur, l'Urbanisme et le Logement et l'Environnement, et je remercie la direction des Affaires Economiques et Internationales d'avoir initié ce travail. C'est aussi la manifestation d'une action globale, puisqu'elle a associé les acteurs publics, -agences de bassin, universités, centres de recherches, instituts de formation, au secteur privé de manière à présenter une source d'information aussi complète que possible. Ce premier guide des compétences doit permettre à notre pays de devenir très perceptible dans le cadre de la Décennie de l'Eau et d'apparaître comme un acteur de poids, d'autant que nous bénéficions d'un système de gestion "par bassin" original et efficace qui a fourni ses preuves et qui est fort étudié à l'étranger. Je voudrais d'ailleurs signaler que les agences de bassin entreprennent des actions communes avec de nombreux organismes pour lancer des actions à l'étranger. Une première convention a été signée entre le BRGM et l'Agence Financière de Bassin Seine-Normandie pour le Brésil. Le BRGM met à disposition son réseau d'antennes à l'étranger, l'Agence de Bassin complète par ses compétences "eaux de surface" à celles du BRGM en "eaux souterraines". De même, un projet est encours en Malaisie entre la Direction des Affaires Economiques Internationales, des PMI et l'Agence de Bassin Artois-Picardie. On voit aussi se dessiner des coopérations multi-partites qui combinent des compétences diverses et complémentaires, qui permettent non seulement d'exporter des technologies et du savoir-faire, mais aussi à travailler avec les différents pays à l'organisation de leur politique de l'eau. On pourrait d'ailleurs imaginer la création d'un club "ExportEau", qui serait une enceinte d'échanges entre les différents partenaires français, ce qui réduirait la dispersion et favoriserait la préparation de projets mieux adaptés à la demande.
Vous l'avez constaté dans ce document une place importante a été accordée à la formation. J'attache un grand prix à cet aspect de notre politique. Mon département a encouragé la création de deux organismes : la Fondation de l'Eau à Limoges, pour la formation de techniciens de l'eau, le CEFIGRE à Sophia Antipolis, pour les ingénieurs , les économistes et les responsables de l'administration. Plus de la moitié des stagiaires viennent de l'étranger, et particulièrement des pays en développement. Les demandes ne cessent de croître, nous ayons là un excellent support de coopération. J'ai rencontré récemment différents ministres africains de l'environnement, j'ai pu constater le besoin énorme dans ce domaine pour lutter contre les pollutions, par exemple. Il existe d'ailleurs d'autres centres spécialisés de formation, souvent universitaires, à Rennes, à Montpellier, etc... qui dispensent soit un enseignement plus théorique, soit plus technologique. Nous avons là un réseau décentralisé assez large et diversifié, je pense qu'il faut absolument l'encourager, et je sais que nous examinons avec vos services, Madame le Ministre, les meilleures façons de le faire.
Je rappellerai aussi l'effort réalisé actuellement par mes services pour rationaliser la documentation sur l'eau. C'est un objectif important de notre programme, une fonction de service qui permet d'informer aux niveaux technologique, scientifique, économique et réglementaire. En complément, il serait intéressant de mettre au point des services questions-réponses, qui apporteront souplesse et rapidité dans les relations avec les utilisateurs. La collection "Label France", matériel de promotion à l'étranger fait partie de ce système. Nous avons aujourd'hui posé une première pierre, sur l'eau urbaine et l'eau industrielle, un complément sera nécessaire sur l'eau agricole. Je peux annoncer que nous avons lancé un document sur les déchets, le suivant concernera la lutte contre les pollutions marines.
Je ne voudrais pas terminer sans vous rappeler une autre décision du Conseil des Ministres européens de l'environnement, le projet Solidarité-Eau. Si l'urbanisation dans les pays en développement s'accroît très rapidement entraînant la nécessité de construire des unités lourdes d'épuration et de production d'eau potable, il existe également un domaine extrêmement vaste où les besoins en hydraulique villageoise, en procédés d'irrigation, en puits, en unités légères d'assainissement pour les agglomérations les plus pauvres, etc... relèvent de la survie, de même que les problèmes de déforestation et de désertification. Comme le Président de la République l'a rappelé, l'eau est très injustement répartie et il est urgent d'entreprendre un projet pour lutter contre la pauvreté en eau dans les pays du Sud. C'est l'objet du programme Solidarité-Eau. A partir d'une contribution fondée sur la consommation des pays riches, il mettra en jeu une coopération directe et décentralisée avec le concours des collectivités locales, des régions, des organisations non gouvernementales. Une banque de micro-projets a été mise à l 'étude et assurera les liens entre la demande et la réponse. J'ai assisté au premier exercice de la maquette informatisée la semaine dernière au Centre de la Communication à la Défense. Là aussi, nous pouvons prévoir l'intervention de nos compétences en eau, mais dans l'esprit d'un véritable échange et d'un dialogue qui tiennent compte des données socio-culturelles des demandeurs.
Je vous ai exposé très brièvement les différentes donnes de l'éco-industrie française, dont vous pouvez situer le poids au niveau international. L'environnement doit aussi, nous en sommes persuadés, renouveler les relations internationales : la conscience s'en fait jour progressivement, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest; les détériorations subies par l'environnement contribuent au désordre mondial - C'est pourquoi je rappellerai aussi qu'il est indispensable que les exportateurs expédient des denrées, des produits, des équipements, des études convenables dans leurs effets sur l'environnement. Aussi, je crois que l'exigence d'exporter propre constitue un atout pour nos échanges à l'étranger. Voilà pourquoi je me réjouis d'une entreprise comme celle d'aujourd'hui, point de départ d'une série de documents et d'actions qui présentent notre capacité à répondre aux problèmes actuels.