Texte intégral
Q - L'aide humanitaire française stockée à Termez en Ouzbékistan depuis le mois de novembre a été acheminée vers l'Afghanistan aujourd'hui. Trente et une tonnes d'assistance ont passé le fleuve entre les deux pays.
R - Cela fait une bonne dizaine de jours que nous avions envoyé par avion du fret humanitaire à destination des ONG stationnées en Ouzbékistan, en attendant de traverser l'Amou Daria et de pouvoir distribuer 31 tonnes, notamment en direction de Mazar-i-Charif. Il y a des tentes, des couvertures, des médicaments, de la nourriture ; en particulier, je crois, du lait en boite évidemment très attendu par les populations qui sont en souffrance là-bas. Les ONG n'avaient même pas pu réceptionner véritablement ce fret que les autorités ouzbèques avaient stocké aux portes de Termez, situé juste en face de l'Afghanistan. Les ONG vont donc pouvoir réceptionner sur l'autre rive ce fret humanitaire et le distribuer.
Q - Un premier convoi a donc franchi le Pont de l'Amitié qui sépare l'Ouzbékistan de l'Afghanistan, un pont fermé depuis 1996.
R - Oui, et que les autorités ouzbèques retardaient d'ouvrir craignant d'une part que la situation sur l'autre rive ne soit pas encore suffisamment stabilisée et, d'autre part, les infiltrations dont elles ont d'ailleurs été victimes au cours des années passées, de la part des islamistes armés, qu'elles craignaient de voir repasser par le pont. C'est un de ces gros ouvrages que les Russes avaient réalisé pour pouvoir acheminer le matériel lourd, y compris les chars. Il y a au milieu du pont une voie de chemin de fer avec des wagons pour emporter, m'a-t-on dit, 60 tonnes.
C'est la voie normale qui, en plus, permet de désenclaver l'Ouzbékistan en direction de l'Afghanistan et, au-delà, du Pakistan. C'est donc un axe stratégique tout à fait important qui devrait non seulement servir pour l'aide humanitaire, mais demain servir au développement et de l'Ouzbékistan et de l'Afghanistan. Si l'ouverture a été faite, cela veut dire aussi que les Ouzbeks considèrent que la situation en Afghanistan et, en particulier en face de chez eux à Mazar-i-Charif, est en train de se stabiliser.
Q - Y a-t-il beaucoup d'aide alimentaire stockée en Ouzbékistan ?
R - Toutes les agences des Nations unies avaient un peu les mêmes difficultés. Je pense qu'il doit y avoir à cet endroit peut-être 10.000 tonnes stockées, qui vont pouvoir maintenant être acheminées à travers le pont.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 décembre 2001)
R - Cela fait une bonne dizaine de jours que nous avions envoyé par avion du fret humanitaire à destination des ONG stationnées en Ouzbékistan, en attendant de traverser l'Amou Daria et de pouvoir distribuer 31 tonnes, notamment en direction de Mazar-i-Charif. Il y a des tentes, des couvertures, des médicaments, de la nourriture ; en particulier, je crois, du lait en boite évidemment très attendu par les populations qui sont en souffrance là-bas. Les ONG n'avaient même pas pu réceptionner véritablement ce fret que les autorités ouzbèques avaient stocké aux portes de Termez, situé juste en face de l'Afghanistan. Les ONG vont donc pouvoir réceptionner sur l'autre rive ce fret humanitaire et le distribuer.
Q - Un premier convoi a donc franchi le Pont de l'Amitié qui sépare l'Ouzbékistan de l'Afghanistan, un pont fermé depuis 1996.
R - Oui, et que les autorités ouzbèques retardaient d'ouvrir craignant d'une part que la situation sur l'autre rive ne soit pas encore suffisamment stabilisée et, d'autre part, les infiltrations dont elles ont d'ailleurs été victimes au cours des années passées, de la part des islamistes armés, qu'elles craignaient de voir repasser par le pont. C'est un de ces gros ouvrages que les Russes avaient réalisé pour pouvoir acheminer le matériel lourd, y compris les chars. Il y a au milieu du pont une voie de chemin de fer avec des wagons pour emporter, m'a-t-on dit, 60 tonnes.
C'est la voie normale qui, en plus, permet de désenclaver l'Ouzbékistan en direction de l'Afghanistan et, au-delà, du Pakistan. C'est donc un axe stratégique tout à fait important qui devrait non seulement servir pour l'aide humanitaire, mais demain servir au développement et de l'Ouzbékistan et de l'Afghanistan. Si l'ouverture a été faite, cela veut dire aussi que les Ouzbeks considèrent que la situation en Afghanistan et, en particulier en face de chez eux à Mazar-i-Charif, est en train de se stabiliser.
Q - Y a-t-il beaucoup d'aide alimentaire stockée en Ouzbékistan ?
R - Toutes les agences des Nations unies avaient un peu les mêmes difficultés. Je pense qu'il doit y avoir à cet endroit peut-être 10.000 tonnes stockées, qui vont pouvoir maintenant être acheminées à travers le pont.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 décembre 2001)