Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Avec le retour de la paix au Kosovo, vous avez raison de poser la question de la place que devraient occuper les entreprises françaises dans la reconstruction. L'essentiel aujourd'hui est encore de répondre aux besoins humanitaires, mais il est clair que, dans le même temps, nous devons aussi refonder les structures administratives, économiques et sociales.
Certaines évaluations du coût de la reconstruction sont en cours et vous avez eu mention, tout à l'heure, de celles du G8. L'Union européenne assumera légitimement l'essentiel du coût de cette reconstruction, soit par des financements issus du budget communautaire, soit par les contributions des Etats membres au budget des institutions financières, soit au travers de financements bilatéraux. A cet égard, une prochaine conférence des donateurs devrait se tenir rapidement. Naturellement, les entreprises françaises devront bénéficier pleinement de ces financements. Je dirais même qu'un de nos objectifs essentiels sera de les aider à se placer dans la meilleure position possible vis-à-vis de ces crédits.
C'est pourquoi le gouvernement français créera, dans les tout prochains jours, une structure de coordination qui permettra, en particulier, d'aider nos entreprises à bénéficier de ces crédits. Mais, je dois dire aussi que les procédures, qui régissent l'attribution de ces financements, sont parfaitement transparentes, notamment en ce qui concerne les règles d'appel d'offres et de passation de marchés au niveau communautaire. Nos entreprises, pour la plupart, les connaissent parfaitement et je sais que le MEDEF organisera tout prochainement, le 28 juin, une rencontre avec les principaux acteurs de l'aide internationale, notamment européenne, pour répondre aux interrogations des entreprises.
Donc, vous avez raison, Madame la Députée, il faut agir vite. Nous allons le faire. Le gouvernement va mettre en place le dispositif nécessaire. Mais, il faut respecter bien sûr les règles en vigueur en la matière, ce qui est également notre souci.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 juin 1999)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Avec le retour de la paix au Kosovo, vous avez raison de poser la question de la place que devraient occuper les entreprises françaises dans la reconstruction. L'essentiel aujourd'hui est encore de répondre aux besoins humanitaires, mais il est clair que, dans le même temps, nous devons aussi refonder les structures administratives, économiques et sociales.
Certaines évaluations du coût de la reconstruction sont en cours et vous avez eu mention, tout à l'heure, de celles du G8. L'Union européenne assumera légitimement l'essentiel du coût de cette reconstruction, soit par des financements issus du budget communautaire, soit par les contributions des Etats membres au budget des institutions financières, soit au travers de financements bilatéraux. A cet égard, une prochaine conférence des donateurs devrait se tenir rapidement. Naturellement, les entreprises françaises devront bénéficier pleinement de ces financements. Je dirais même qu'un de nos objectifs essentiels sera de les aider à se placer dans la meilleure position possible vis-à-vis de ces crédits.
C'est pourquoi le gouvernement français créera, dans les tout prochains jours, une structure de coordination qui permettra, en particulier, d'aider nos entreprises à bénéficier de ces crédits. Mais, je dois dire aussi que les procédures, qui régissent l'attribution de ces financements, sont parfaitement transparentes, notamment en ce qui concerne les règles d'appel d'offres et de passation de marchés au niveau communautaire. Nos entreprises, pour la plupart, les connaissent parfaitement et je sais que le MEDEF organisera tout prochainement, le 28 juin, une rencontre avec les principaux acteurs de l'aide internationale, notamment européenne, pour répondre aux interrogations des entreprises.
Donc, vous avez raison, Madame la Députée, il faut agir vite. Nous allons le faire. Le gouvernement va mettre en place le dispositif nécessaire. Mais, il faut respecter bien sûr les règles en vigueur en la matière, ce qui est également notre souci.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 juin 1999)