Texte intégral
Le ministre des relations extérieures a reçu aujourd'hui une délégation jordano-palestinienne composée de MM. Abdelwahab El Majali, vice-Premier ministre de Jordanie, Taher El Masri, ministre jordanien des affaires étrangères, Jawid Ghossein, membre du Comité exécutif de l'OLP et Khaled El Hassan, membre du Comité central du Fatah. M. Dumas a rappelé que, pour la France, le règlement du conflit israélo-arabe doit se faire sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, et qu'une paix durable n'est envisageable qu'en reconnaissant, d'une part, le droit d'Israël à l'existence et à la sécurité et, d'autre part, le droit du peuple palestinien à l'autodétermination avec tout ce que cela implique.
- Notre pays a considéré comme un pas important l'initiative prise par le Roi Hussein et Yasser Arafat lorsqu'ils ont signé, le 11 février, un accord "pour une plate-forme d'action commune". Cet accord fait référence à toutes les résolutions des Nations unies y compris celles du Conseil de sécurité et suggère une procédure de discussion entre les protagonistes. La France n'entend pas prendre position sur la procédure préconisée : c'est aux pays et aux parties concernées qu'il appartiendra de déterminer le contenu et la forme des discussions. Elle n'en considère pas moins que cette proposition de procédure est de nature à permettre l'ouverture d'un véritable dialogue, dans la mesure où elle n'est assortie d'aucune condition préalable. C'est dans cet esprit que nous avons reçu une délégation chargée de nous entretenir des possibilités de développement d'un processus dont nous approuvons l'esprit.
- L'entretien nous a permis de mieux nous informer sur les intentions des signataires de l'accord d'Amman et de reprendre l'exposé de nos positions. Il s'agit donc d'un échange de vues utile, non d'une négociation.
- Notre pays a considéré comme un pas important l'initiative prise par le Roi Hussein et Yasser Arafat lorsqu'ils ont signé, le 11 février, un accord "pour une plate-forme d'action commune". Cet accord fait référence à toutes les résolutions des Nations unies y compris celles du Conseil de sécurité et suggère une procédure de discussion entre les protagonistes. La France n'entend pas prendre position sur la procédure préconisée : c'est aux pays et aux parties concernées qu'il appartiendra de déterminer le contenu et la forme des discussions. Elle n'en considère pas moins que cette proposition de procédure est de nature à permettre l'ouverture d'un véritable dialogue, dans la mesure où elle n'est assortie d'aucune condition préalable. C'est dans cet esprit que nous avons reçu une délégation chargée de nous entretenir des possibilités de développement d'un processus dont nous approuvons l'esprit.
- L'entretien nous a permis de mieux nous informer sur les intentions des signataires de l'accord d'Amman et de reprendre l'exposé de nos positions. Il s'agit donc d'un échange de vues utile, non d'une négociation.