Texte intégral
En 1993, François Perigot et Victor Scherrer ont su mobiliser les chefs d’entreprise autour d’un concept trop souvent considéré à l’époque comme secondaire et singulièrement remis au premier plan par ce premier cap sur l’avenir : l’insertion des jeunes par l’alternance. Ce fut un vrai succès.
Jean Gandois a relancé cette campagne en 1996-1997 autour de trois axes nouveaux :
– la proximité : un travail de terrain avec près de 300 rencontres dans les bassins d’emploi mobilisant toutes les énergies au service des jeunes,
– le partenariat : une expérimentation menée avec les partenaires sociaux, destinée à susciter la créativité des entreprises pour l’accueil des jeunes non-qualifiés,
– l’innovation : des actions de découverte de l’entreprise et d’orientation pour des étudiants s’engageant dans l’université, et la mise en place des UEP.
Ce numéro spécial rend compte de la mobilisation de l’ensemble des entrepreneurs et de leurs partenaires au cours de cette deuxième phase de Cap sur l’avenir.
En 1998 nous continuons sur la lancée, mais en passant à une vitesse supérieure et en intégrant une dimension supplémentaire : les compétences. Comment associer l’intérêt du salarié, pour qui elles sont le meilleur gage d’un parcours professionnel réussi, et celui de l’entreprise, en quête constante et légitime de performance ? C’est sur ce thème que nous nous retrouvons les 11 et 12 mai à Antibes. Les vingt-deux conventions régionales tenues en juin nous permettront de tirer, à Deauville les 7, 8 et 9 octobre, les conclusions de cette nouvelle approche.
L’entreprise, pour laquelle les jeunes sont un atout majeur, doit contribuer activement à l’acquisition de leurs compétences professionnelles. La performance des salariés conditionne le développement de l’entreprise, créatrice d’emplois. L’entrepreneur doit en prendre conscience. Cap sur l’Avenir en 1998, c’est aussi donner aux jeunes l’envie d’entreprendre et leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour se lancer. Accroître et développer les compétences en entreprise et y développer l’esprit d’entreprendre, voilà une nouvelle responsabilité pour nous tous. Nous l’assumons.