Déclaration de M. Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères, sur les relations franco-libanaises et le processus de paix au Proche Orient, Paris le 28 juillet 1995.

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Circonstance : Entretien de M. de Charette avec M. Hariri, Président du Conseil libanais à Paris le 28 juillet 1995

Texte intégral

Q. : Quel a été l'objet de votre rencontre avec M. Hariri ?

R. : Nous avons évoqué à la fois la situation au Proche-Orient, l'évolution du processus de paix, et puis nous avons continué de parler des questions bilatérales qui ont fait l'objet de nombreuses conversations, et notamment de la séance de travail d'hier autour du Premier ministre Alain Juppé.

Q. : Sur le volet du processus de paix, avez-vous senti que l'on avance ou que l'on recule ?

R. : Je crois que, comme vous le savez, toutes les parties concernées attachent une grande importance au succès du processus de paix. J'ai déjà eu l'occasion de le dire, mais je le répète volontiers : la France considère que l'aboutissement positif de ce processus est un élément essentiel, que le respect du calendrier qui avait été fixé et qui a pris du retard, il est vrai, est une préoccupation très forte pour nous et que nous sommes disposés, nous les Français, mais aussi l'ensemble des pays d'Europe, à apporter notre contribution à l'heureux aboutissement et au respect du calendrier. Tout cela étant essentiel pour que le Proche-Orient retrouve une période de sérénité, de paix et de prospérité.