Interviews de MM. Jean Poperen, ministre chargé des relations avec le Parlement et membre du PS, François Léotard, ancien président du PR, Charles Pasqua, président du groupe RPR au Sénat, Antoine Waechter, porte-parole des Verts, Georges Marchais, secrétaire général du PCF et Jean-Marie Le Pen, président du Front national, à TF1 le 11 janvier 1991, sur le conflit du Golfe.

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Média : Site web TF1 - Le Monde - Télévision - TF1

Résumé

Commentaires sur les risques de guerre et les possibilités de négociations avant l'ultimatum du 15 janvier. Rappel des positions sur le conflit de : M. Poperen (nécessité d'assurer la sécurité collective, l'affaiblissement de la coalition internationale étant une menace pour la paix-volonté de négociation mais position favorable à l'engagement de la France pour la libération du Koweit après l'ultimatum)- M. Léotard (nécessité de défendre le droit international, les alliés locaux, la sécurité d'Israël et de répondre à la prise d'otages et aux agressions de l'Irak-soutien à la position du gouvernement-critique du parallélisme entre la situation du Koweit et des territoires occupés), M. Pasqua (outre le droit international, nécessité de défendre les intérêts pétroliers-soutien à la position du gouvernement et appel à un voyage de M. Mitterrand en Irak pour une ultime négociation)- M. Waechter (opposition à la guerre-critique de l'ultimatum et nécessité d'attendre les effets de l'embargo), M. Marchais (opposition à la guerre, volonté de repousser l'ultimatum et de contraindre l'Irak à la négociation-mise en garde contre les conséquences de la guerre en matière de terrorisme et de relations avec les pays arabes) et de M. Le Pen (opposition dès le 2 août à l'engagement français-parallèlisme avec la violation du droit international par la Syrie, la Turquie et Israël).<br>- Commentaires sur la possibilité d'une conférence internationale, sur les interventions de l'ONU, sur le rôle du Conseil de sécurité et sur l'action des Etats-Unis. Annonce des positions de chaque parti sur le texte à voter au Parlement le 17 janvier.- 53 VUES