Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Nous sommes bouleversés, comme vous, par la tragédie algérienne et, comme il n’a cessé de le faire, le gouvernement français dénonce le terrorisme et la violence aveugle qui frappent l’Algérie. La population algérienne est meurtrie, elle est déchirée, elle aspire aujourd’hui plus que jamais à vivre en paix et elle a besoin de protection et de sécurité.
Vous avez prononcé des mots importants, fait des suggestions. Ce qui est clair aujourd’hui, c’est que la société française exprime son entière solidarité avec le peuple algérien, qu’elle l’a fait ces derniers jours sous des formes nouvelles, éventuellement associatives, et il ne s’agit pas là d’ingérence mais bel et bien, je le répète, de solidarité. C’est la solidarité qui doit guider, qui doit être le premier principe de nos rapports avec l’Algérie. À cet égard, sans retenir les propositions qui sont les vôtres, qui méritent davantage examen, et qui, pour ce qui concerne la sécurité du territoire, son évidemment prises en compte par le gouvernement, je veux insister sur un point qui est l’information. Nous ne savons pas bien ce qui se passe en Algérie. Nous avons besoin de davantage d’informations, de plus de transparence et cela passe, au premier chef, par la possibilité pour les médias étrangers de travailler davantage.
Non-ingérence, solidarité, transparence, sécurité, tels sont les principes qui guident et guideront notre action dans cette tragédie qui est la tragédie algérienne.