Interview de M. Edmond Maire, secrétaire général de la CFDT, au "Nouvel Observateur" le 1er décembre 1980, sur la position de la CFDT dans l'élection présidentielle de 1981

Prononcé le 1er décembre 1980

Média : Actualité de Paris - FRA - Le Nouvel Observateur - PARIS

Résumé

Définition de la position de la CFDT face à l'élection présidentielle : bilan négatif du septennat de M. Giscard d'Estaing qui a abouti à une dégradation du tissu social du pays-analyse de la candidature de Coluche, signe d'un désenchantement face à la politique gouvernementale et aux divisions de la gauche-pas de position sur le programme socialiste tant qu'il n'est pas publié-appel au PS et au PCF pour faire front face à la politique du pouvoir M. Maire affirmant que l'enjeu du soutien présidentiel n'est pas le socialisme-volonté d'obtenir dans la campagne électorale des réponses à la crise ( au-niveau national, européen et sur l'aide au développement ) et le reconnaissance du débat public et de la négociation comme moyens de résoudre les problèmes de la France-critique des revendications "maximalistes" et purement hexagonales du PCF ainsi que de sa campagne sur l'immigration, qualifiée de "poujadisme de gauche".<br>- Distinction entre le rôle des partis, instruments de prise du pouvoir institutionnel, et celui du mouvement syndical dans la société.<br>- Hostilité à la dissuasion qui pose un problème de démocratie et instaure un régime de "monarchie nucléaire".<br>- Réponse aux propos de M. Séguy qualifiant M. Maire de "Luther du syndicalisme".<br>- A propos de la Pologne, insistance sur la gravité de la situation économique et annonce d'un appel à la CES pour que ses adhérents fassent pression sur leur gouvernement afin d'obtenir un moratoire de 2 ans sur les dettes de la Pologne.- 4 VUES