Texte intégral
Français d’abord - 1er au 15 novembre 1996
Communisme : à l’Ouest, rien de nouveau
Dimanche 27 octobre, place Kossuth, en plein cœur de Budapest, devant 100 000 Hongrois réunis dans une même ferveur, j’ai rappelé notre attachement à la liberté et à la fraternité des peuples européens. Beaucoup chez nous ont « oublié » la tragédie de 1956, tant il est vrai que la mémoire de nos pseudo-autorités morales est à géométrie variable…
Il y a quarante ans, la légitime révolte des patriotes hongrois était écrasée dans le sang par les chars soviétiques. L'espoir de tout un peuple était brisé. Comme à Berlin-Est quelques années plus tôt où les milices communistes avaient tiré sur les ouvriers, comme à Prague quelques années plus tard où d'autres chars écraseront le soulèvement, c'était l'amour de la patrie, l'appel de la liberté, qui poussaient les Hongrois à la révolte. Cette insurrection devait faire des milliers de morts, et condamner à l'exil plus de 200 000 personnes. Des centaines de patriotes hongrois furent fusillés, des dizaines de milliers furent emprisonnés. C'était ça le communisme, il faut s'en souvenir, comme il faut se souvenir que face à cette barbarie terrifiante, il n'y avait que les nationaux et les nationalistes pour se battre.
À Budapest, cette année, j'ai vécu un moment d'intense émotion. Que nos amis hongrois m'aient permis de m'adresser en direct à leur peuple lors de cette première commémoration officielle du soulèvement de 1956 en dit long sur l'intérêt qu'ils portent à notre Mouvement. Je mesure parfaitement le sens de ce privilège, et soyez bien certains, chers amis militants et sympathisants du Front national, que c'est en votre nom à tous que j'ai parlé, avec tout mon cœur et toute ma foi.
En cette fête-anniversaire, des bribes d'histoire me sont revenues à l'esprit. En Occident, en plein cœur de la guerre froide, il était du meilleur genre de s'afficher communiste ou cryptocommuniste. Refuser de l'être équivalait à passer, au mieux pour un homme de Cro-Magnon, au pire pour un « fasciste ». Les « intellectuels » avalaient toutes les couleuvres et s'aplatissaient comme des carpettes devant les ordres de Moscou. Il est vrai que souvent chez nous, intello rime avec collabo... Aussi, c'est à l'honneur des nationalistes français, toutes familles et toutes tendances réunies, d'avoir, en octobre 1956, donné l'assaut à l'immeuble du Parti communiste dit français, en gage de solidarité avec les patriotes hongrois. C'est dans l'adversité que l'on reconnaît ses vrais amis. Eux s'en sont souvenus. Mais en France, qui oserait seulement faire son autocritique ?
Le communisme à l'Est a été balayé par la puissance du sentiment national. En Occident, il opère une mue subtile dans la forme, mais reste le même sur le fond. Contrairement aux apparences, il n'existe pas de « communisme à visage humain ». Parce que dans son essence même, le communisme est une barbarie à toute logique, contraire à tout humanisme, contraire surtout à l'ordre naturel des choses.
Aussi, quand on voit, comme hier à Gardanne, tous les corrompus de la classe politicienne s'allier en un Front Républicain de l'Immigration et de la Corruption, face au seul candidat du Front national, il est clair désormais qu'entre eux et nous, il n'y a plus rien. Il s'agit là d'un choix fondamental, d'un choix de société : d'un côté les sectateurs du matérialisme et du mondialisme, de l'autre les défenseurs de la patrie, de l'identité, de la liberté. Puissamment aidé par la connivence de la fausse-droite se reconstitue sous nos yeux le front, hier « anti-fasciste », aujourd'hui « anti-raciste ». Les trotskystes y jouent un rôle essentiel, chargés qu'ils sont d'embrigader les jeunes immigrés et marginaux, d'agiter les banlieues, d'envenimer les conflits sociaux, d'agresser les réunions du FN. Qui l'eût cru ? Chirac-Krivine, même combat ! Eux, les marxistes, les socio-démocrates, les ultra-libéraux, ont fait depuis longtemps la preuve de leur incompétence et de leur criminel aveuglement. Ils représentent l’échec, nous incarnons l’espoir.
Le peuple français est aujourd'hui déboussolé. Il a besoin de repères, de valeurs, de certitudes. Un sondage BVA révélait récemment que le moral des Français était au plus bas depuis mars 1993. C'est dire si l'effet Chirac est passé aux oubliettes ! Mais simultanément, un autre sondage, toujours réalisé par BVA, montrait pour plus de 7 Français sur 10 qu'une autre politique était possible. Or, quand tout a échoué, il faut regarder ailleurs. L'Établissement politicien s'est discrédité. Désormais, le seul recours, c'est le Front national.
Dans cette lutte formidable qui s'engage, nous sortirons vainqueurs. Parce que le mur de l'Établissement se fissure de plus en plus, et qu'il tombera inéluctablement comme est tombé le mur de Berlin le 9 novembre 1989. L'avenir nous appartient car le siècle à venir sera celui du réveil des nations.
Français d’abord - 2e quinzaine de novembre 1996
NTM donne le ton, son complice se nomme Toubon
La polémique autour de la condamnation du groupe de rap Nique-Ta-Mère, pudiquement appelé par les médias NTM, est emblématique des nouveaux clivages qui se dessinent dans notre société.
Davantage que sur des questions de politique politicienne qui ne préoccupent somme toute que le microcosme parisien, c’est sur des problèmes de société que vont s’opérer les affrontements de demain.
En l’occurrence, de quoi s’agit-il ?
Un rassemblement hétéroclite de quelques énergumènes, que l’on devrait dénommer bruiteurs plutôt que musiciens, habilement cornaqués par des producteurs et distributeurs sans scrupules très justement dénoncés par le quotidien « Présent », a choisi de faire ses choux gras de la misère et de la détresse des jeunes des banlieues. Son thème de prédilection ? L’anti-France. On y trouve pêle-mêle la haine anti-flics, la haine anti-Français, la haine anti-Le Pen. Leurs rengaines constituent d’incessants appels au meurtre contre nous. Vous en jugerez vous-même en examinant quelques-unes de leurs paroles…
Un magistrat courageux s’est élevé contre cette dérive. Le ministre de la Justice l’a désavoué. Telle est la République de MM. Chirac et Juppé. D’un côté, quelques hauts fonctionnaires encore soucieux du service de l’État. De l’autre, une kyrielle d’histrions pompeusement baptisés « hommes politiques », autrement dit une ribambelle de prébendiers, faux-facturiers et corrompus de toutes sortes, dont le seul souci est de conserver leurs privilèges et de jouer en permanence les guignols de l’info.
En demandant au Parquet de faire appel, Jacques Toubon se comporte non seulement en irresponsable et en collabo du « politiquement correct », mais encore en pyromane du paysage social. Les militants et sympathisants du Front national savaient depuis belle lurette à quoi s’en tenir sur son civisme… Les policiers sont désormais avertis. Ils ont sans doute apprécié à sa juste valeur qu’un garde des Sceaux se montre davantage soucieux de défendre les voyous plutôt que les gardiens de la paix et les honnêtes gens. L’actualité, il est vrai, leur a tragiquement donné raison. En plein jour, dans le RER, une malheureuse policière a ainsi été tailladée à coups de cutter et violée par cinq loubards, d’origine maghrébine et africaine. C’est parce que les crapules ont trouvé sur elle sa carte de fonctionnaire que celle-ci a été victime de ce crime. Ce faisant, les agresseurs n’ont fait qu’appliquer sur le terrain les consignes que NTM dispense dans ses « chansons », disons plutôt ses incantations… avec la bénédiction des gros pontes du show-biz et autres caciques de l’Établissement. Oui, les voyous du RER sont coupables, mais ils n’ont pu commettre leur abject forfait que parce que Toubon, Douste-Blazy et consorts étaient leurs complices.
La vraie question qui se pose dans cette affaire ne relève pas du fait divers mais de la logique politicienne. Comment expliquer qu’un ministre de la Justice puisse avoir une telle attitude, sinon parce que les lobbies lui dictent leur loi, et que l’hallali résonne sous les murs de Matignon. Le RPR et l’UDF voient s’opérer une saignée à blanc de leurs électeurs. Les Français de souche, on l’a bien vu à Dreux, venus de « gauche » comme de « droite », se réfugient chaque jour davantage sous la bannière du Front national, qui, lui, n’a qu’une préoccupation et une seule : défendre la France et les Français d’abord. Entre le bloc PS/PC et le bloc RPR/UDF, s’est engagée une course pour capter le flot des électeurs « français » de fraîche date. Mitterrand avait lancé l’initiative à l’aube des années 80 avec ses « potes » de SOS Racisme. Le singeant maladroitement, le RPR drague aujourd’hui assidûment les beurs de banlieues. Il y voit sans doute son futur réservoir électoral… concocté par Jacques Chirac dès 1976 avec son décret autorisant le regroupement familial ! On voit ainsi les ancêtres de ceux qui refusèrent l’Algérie française faire le lit d’une bien périlleuse et hypothétique France algérienne.
Se rendent-ils compte qu’ils bradent ainsi leur pays pour de sordides intérêts électoraux à court terme ?
Se rendent-ils compte, ces apprentis sorciers, qu’ils préparent les mines à retardement qui exploseront demain ?
Se rendent-ils compte qu’ils transformeront, si nous n’y prenons pas garde, notre malheureux pays en autant de Liban ou de Bosnie ?
Ces indélicats personnages devraient se souvenir, à l’instar de Napoléon, que le mépris des lois et l’ébranlement de l’ordre social ne sont que la conséquence de l’indécision et de la faiblesse des gouvernants…