Texte intégral
SONIA MABROUK
Bienvenue à vous ! Et bonjour Jean-Michel BLANQUER.
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bonjour.
SONIA MABROUK
Comment qualifiez-vous cette première semaine de rentrée scolaire ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Ecoutez, c'est plutôt une bonne semaine, même s'il y a évidemment toujours des problèmes à noter, mais quand on pense à tout ce qui se disait avant la rentrée scolaire, il y avait beaucoup de gens qui craignaient cette rentrée, moi, je pense qu'elle devait se faire, et aujourd'hui, on voit bien que plus de 12 millions d'élèves sont rentrés, les professeurs sont là, les élèves sont là, et malgré toutes les difficultés de préparation liées même au confinement et au déconfinement, et malgré parfois les peurs qui peuvent exister dans notre société, eh bien, tout le monde est rentré, et ça me réjouis beaucoup, parce que l'école, c'est fondamental dans la vie, et une société ne peut pas se permettre de vivre sans école
SONIA MABROUK
Une bonne semaine si on vous entend ce matin, malgré, vous l'avez rappelé, les inquiétudes, le climat anxiogène également, Jean-Michel BLANQUER, on peut quand même parler même de notion de bonheur, de retrouvailles c'est aussi ça, l'école ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bien sûr, n'ayons pas peur d'utiliser le mot bonheur dans la période actuelle, il y a eu un véritable bonheur mardi de se retrouver, de se réunir, de se retrouver, donc on connaît ce bonheur classique, et de se retrouver pour la rentrée, je pense que ce bonheur a été décuplé précisément parce qu'il a fallu dépasser des obstacles, aussi bien à l'échelle collective de notre nation qu'à l'échelle personnelle de chacun. Et cette sensation d'avoir dépassé un obstacle pour trouver un bonheur auquel on tient et qui a beaucoup de valeur, c'est important, et donc, oui, un bonheur de rentrer.
SONIA MABROUK
Bonheur et contraintes, défi, soyons concrets ce matin, comment ça se passe par exemple dans une petite classe, comment on apprend, Jean-Michel BLANQUER, aux plus petits avec un masque, comment on apprend des mots sans voir les lèvres, tout simplement ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Alors, d'abord l'apprentissage des gestes même, ce qui est important, c'est de dire à quel point cet épisode sanitaire a créé des réflexes dont certains sont positifs, c'est-à-dire qu'il y a du civisme, il y a aussi plus d'hygiène, et j'espère que ce sera un acquis post-Covid aussi que ces réflexes-là, et par ailleurs, les contraintes sur l'apprentissage, en général, liées au masque, en particulier, sont réelles, c'est moins bien de parler avec un masque que de parler…
SONIA MABROUK
Surtout pour les plus petits.
JEAN-MICHEL BLANQUER
Mais ce que l'on voit, alors, d'abord, c'est que, s'agissant donc des élèves du primaire, comme vous le savez, ils n'ont pas de masque, mais leurs professeurs en ont un, et ça peut être gênant, mais en même temps, dès les mois de mai, et juin surtout, on avait une sorte d'expérience de cela, et on a vu que c'était possible, et les professeurs se sont accoutumés à cela, je me souviens de visites que je faisais en mai, juin qui m'ont permis déjà de me faire une idée de la contrainte relative que cela représentait…
SONIA MABROUK
Et aujourd'hui, en septembre, les remontées que vous avez sont plutôt plus positives…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Sont plutôt bonnes…
SONIA MABROUK
Vous n'êtes pas en train d'enjoliver le tableau ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, non, non, je ne l'enjolive pas, d'ailleurs, ça se saurait, vous savez, c'est non-enjolivable, parce qu'il y a toujours des voix pour critiquer ou contester si je disais quelque chose d'erroné sur une telle chose, non, il y a de la part des professeurs, que je veux vraiment saluer, une capacité à agir et à professer malgré la contrainte.
SONIA MABROUK
Et à s'adapter malgré tout ici, et là, Jean-Michel BLANQUER. Des classes ferment à cause de cas de Covid à l'heure actuelle, combien de classes, et peut-être même d'établissements, ont été fermés en France ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Alors, il y a en métropole 12 établissements, enfin 12 structures, c'est-à-dire, écoles, collèges ou lycées qui sont fermés aujourd'hui, à rapporter aux 60.000, plus de 60.000 écoles, collèges et lycées qui existent en France, donc c'est un chiffre petit, à La Réunion, nous en avons environ 10 aussi, donc en tout ça fait 22. Et les protocoles à La Réunion fonctionnent, fonctionnent bien, s'agissant des classes, c'est autour d'une centaine de classes, ça varie évidemment chaque jour, et nous déclenchons à peu près 250 protocoles par jour, c'est-à-dire 250 suspicions de Covid, et ce qui est intéressant à noter, c'est que, évidemment, les suspicion de Covid qui peuvent exister, elles sont liées à des facteurs externes à l'école, des personnes qui souvent avaient pu être éventuellement contaminées avant la rentrée ou dans leur vie personnelle.
SONIA MABROUK
Bien sûr, et pour ceux qui nous écoutent, je pense aux parents, quelle est la procédure précise quand un élève est testé positif, qu'est-ce qui se passe ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Alors, il se passe, pour l'école, ce qui se passe dans le reste de la société ou dans d'autres structures, c'est-à-dire que, d'abord, la personne est immédiatement isolée, on lui demande de rester chez elle si elle est chez elle au moment où…
SONIA MABROUK
Elève ou enseignant…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Elève ou enseignant, quelle que soit la personne, et puis, ensuite, ce sont les autorités sanitaires qui ont la main pour déclencher le protocole, et c'est ce qui s'est passé ces derniers jours à chaque fois, c'est-à-dire, il y a immédiatement une investigation qui est faite pour savoir quels sont les cas contacts, les tests sont faits. Et ensuite, des mesures prises si nécessaire, s'il y a plus de 3 cas de Covid, ça déclenche, la plupart du temps, une fermeture de la structure.
SONIA MABROUK
C'est une règle, plus de 3 cas de Covid, fermeture d'une structure ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, même si les autorités sanitaires font preuve de discernement et de souplesse, puisque chaque cas est un cas particulier, mais généralement, c'est 3 cas de Covid qui déclenchent une fermeture.
SONIA MABROUK
Alors, on pense aussi aux parents qui ne sont pas forcément en télétravail et qui vont récupérer en journée les enfants, est-ce que pour ces parents, Jean-Michel BLANQUER, ils pourront être arrêtés pour garder leurs enfants en cas de fermeture de classe ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Ecoutez, quand il s'agit d'un enfant isolément, c'est ce qui s'applique, ce qui se passe de manière habituelle, de par la législation, pour avoir la possibilité de garder son enfant, mais surtout, s'il devait y avoir des phénomènes amples dans le futur, c'est-à-dire un nombre important de fermetures d'écoles, de collèges ou de lycées, on déclencherait un protocole permettant d'aider les familles, si ça devait s'installer dans la durée…
SONIA MABROUK
Concrètement, ça veut dire quoi des modes de garde alternatifs ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Des modes de garde en particulier. Moi, mon objectif, si vous voulez, c'est que tout au long de cette année 2020-21, les familles ne soient pas perturbées dans leur vie courante, notamment le travail, par une quelconque fermeture.
SONIA MABROUK
Si je vous entends bien ce matin, vous préférez qu'il y ait ces modes de garde alternatifs plutôt que des arrêts de travail et des congés ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, tout à fait, c'est exactement ça. Par ailleurs, si vous voulez, il y a plusieurs choses à dire sur une telle question, la première, c'est qu'on a un protocole de continuité pédagogique, c'est-à-dire que dès lors qu'il y a fermeture d'une classe ou d'une école, l'enfant n'est pas dans l'oisiveté, il y a immédiatement quelque chose qui se déclenche…
SONIA MABROUK
Ça, ça veut dire que vous avez appris des carences d'il y a quelques semaines, quelques mois…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, des carences, et des réalisations…
SONIA MABROUK
Mais il y en avait…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Bien sûr, des carences, vous savez, sur les carences de mai, juin, j'invite chacun à faire une comparaison européenne aujourd'hui, d'ailleurs, sur la rentrée, j'invite chacun aussi…
SONIA MABROUK
Quand on se compare, on se console aujourd'hui ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Eh bien, largement, si vous voulez, on a parlé de la rentrée tout à l'heure, regardez la rentrée scolaire dans les autres pays, dans certains, c'est un enjeu de crise de la société, donc, et ce que nous avons fait en mai et juin nous a bien préparés à faire la rentrée de septembre, c'est pourquoi il fallait faire ce qu'on a fait, même si c'était dur, et on peut parler de carences, bien sûr, et on apprend et de ses limites et de ses réalisations, il y a eu aussi justement des réalisations en mai juin qui nous permettent aujourd'hui de nous entraîner sur…
SONIA MABROUK
Une continuité
JEAN-MICHEL BLANQUER
Sur la continuité pédagogique. Donc concrètement, ça veut dire déclenchement de « ma classe à la maison », du CNED, et puis, nous avons enregistré des centaines d'heures de cours qui peuvent être utilisées le cas échéant.
SONIA MABROUK
Mais concrètement, s'il n'y a pas de solutions locales de garde, il pourrait y avoir des aides spécifiques aux parents, est-ce que vous y travaillez ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, tout à fait, c'est un…
SONIA MABROUK
Quelle piste ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Eh bien, la piste serait que les parents gardent… c'est des parents qui seraient obligés d'avoir l'enfant à la maison et qui, par ailleurs, travaillent pourraient être aidés pour les gardes d'enfants à la maison. Par ailleurs, nous continuons aussi à développer les dispositifs qui permettent d'avoir d'accueillir les enfants dans un autre cadre et dans un cadre qui soit éducatif.
SONIA MABROUK
Jean-Michel BLANQUER, sur un autre sujet éminemment important et régalien, celui de la sécurité, parler d'ensauvagement, c'est développer le sentiment d'insécurité a dit le Garde des sceaux à ce micro, c'est un sentiment pour vous, l'insécurité ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, l'insécurité, c'est d'abord une réalité, et puis, après, chacun éprouve des sentiments par rapport à cette réalité, mais c'est une réalité et un sentiment, donc ça ne peut pas être réduit seulement à l'un ou seulement à l'autre, donc le sujet sémantique n'est pas le sujet le plus important…
SONIA MABROUK
Mais vous, mais vous, vous n'avez pas de pudeur à parler d'ensauvagement, vous êtes connu pour dire les mots généralement, vous le dites ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, mais je pense que les mots, justement, doivent être pleinement bien choisis, donc ça ne sert à rien…
SONIA MABROUK
Il est mal choisi celui-ci ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Ecoutez, la réalité à laquelle on renvoie, c'est-à-dire la vérité de l'insécurité, que beaucoup de personnes ressentent pour de vrai…
SONIA MABROUK
Mais pas le sentiment donc si je vous entends bien…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Donc la réalité de l'insécurité est une chose tellement importante et tellement grave que ça ne mérite pas qu'on dépense de l'énergie sur des querelles sémantiques.
SONIA MABROUK
Mais ça mérite qu'on pose le bon diagnostic.
JEAN-MICHEL BLANQUER
Exactement, ça mérite qu'on pose le bon diagnostic, et donc, en effet, de dire les choses, et dire les choses, c'est que, notamment, on doit éviter l'impunité dans notre société, les règles doivent être posées, et quand on commet quelque chose de mal, eh bien, on doit évidemment être sanctionné…
SONIA MABROUK
Mais je vais de nouveau vous poser la question, vous n'avez pas de pudeur à utiliser ce mot d'ensauvagement ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Non, ce n'est vraiment pas mon mot préféré, parce que je le trouve flou, c'est-à-dire…
SONIA MABROUK
Je ne vous demande pas si c'est le préféré, est-ce que c'est la réalité ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Eh bien, écoutez, non, par optimisme je préfère ne pas l'utiliser, c'est-à-dire, je ne considère pas que notre société est fatalement ensauvagée, je considère qu'il y a des gens qui ont des comportements qui ne vont pas, et que dès le plus jeune âge, nous devons avoir une approche très éducative, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai développé un plan anti-violence à l'école, que le facteur éducatif est le premier des facteurs, à la fois par la responsabilité des familles…
SONIA MABROUK
Vous êtes également ministre de la Jeunesse…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Et par le travail de l'école…
SONIA MABROUK
Education et prévention, et puis, surtout répression également ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, bien sûr, c'est toujours un cocktail, vous savez, quand vous êtes parent, vous savez parfaitement faire cela, c'est-à-dire, à la fois être plein de bienveillance et plein d'exigence, eh bien, vis-à-vis de l'enfance et de l'adolescence, on doit avoir ça aussi dans la société, c'est-à-dire, ça doit être éducatif, mais on ne doit pas laisser des actes répréhensibles sans…
SONIA MABROUK
Mais vous ne prononcez pas le nom ce matin…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Oui, enfin, en tout cas, je n'ai pas de fétichisme sur ce mot tout simplement…
SONIA MABROUK
Et pas de tabou non plus ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Pas de tabou, non, plus, voilà, sans fétiche ni tabou.
SONIA MABROUK
En ce jour, des 150 ans de la République, Jean-Michel BLANQUER, Emmanuel MACRON va prononcer un discours au Panthéon, qu'est-ce qui mena selon vous le plus la République et ses valeurs aujourd'hui ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
Je pense que ce qui menace la République, c'est deux choses, c'est l'individualisme, donc l'absence de civisme, et puis, d'autre part, toute vision du monde qui veut s'imposer à la République, qui veut se mettre au-dessus de la République, donc on pense souvent aux religions évidemment, ça peut être d'autres choses, mais il est évident que l'islamisme fondamentaliste est une menace évidente dans notre monde, pas seulement en France, à l'échelle internationale aussi, il faut savoir nommer ce problème, et il faut surtout dire à quel point la République est le projet de société pertinent pour le 21ème siècle.
SONIA MABROUK
Il faut le dire alors que les défis importants, comment vous avez réagi au sondage IFOP pour Charlie Hebdo, indiquant que 26 % des Français musulmans, entre 15 et 24 ans, n'expriment pas de condamnation à l'égard des auteurs des attentats ?
JEAN-MICHEL BLANQUER
De deux façons, d'abord, en considérant que ce chiffre est grave, évidemment, et renvoie à ce que je disais juste avant, donc nous devons être conscients de ce problème, le regarder et le traiter, avoir un discours volontariste sur la République, la République n'est pas sur la défensive, elle est à l'offensive, autrement dit, elle affirme ses valeurs et elle les applique au quotidien. Par ailleurs, ce chiffre ne m'a pas tellement surpris, parce que d'autres enquêtes précédentes montraient qu'en gros, on avait ce chiffre de 26, 28 % de nos concitoyens musulmans qui sont tentés par les théories radicales, n'oublions pas que ça fait 72 % qui ne le sont pas, et c'est sur ce 72 % qu'on doit compter pour montrer que, eh bien, toute religion peut bien vivre dans la République dès lors que les règles de la République sont respectées…
SONIA MABROUK
Oui, mais comment, vous m'avez dit, il faut un discours volontariste, mais je suppose, Monsieur le Ministre de l'Education, que vous avez lu le livre intitulé « Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école », de l'ancien inspecteur général de l'Education nationale, Jean-Pierre OBIN, qui détaille tous les coups de canif à la laïcité et qui parle d'une passivité, peut-être même d'une complicité du système…
JEAN-MICHEL BLANQUER
Alors je connais bien ce qu'écrit Jean-Pierre OBIN, et il a fortement raison sur bien des points, simplement, ce qu'on voit tout à fait aussi dans ce qu'il écrit, c'est que, justement, depuis 3 ans, nous avons agi sur ces questions, et à l'école, nous avons fait beaucoup, nous avons établi des normes de référence, nous avons créé un conseil des sages de la laïcité, qui a établi ces normes, et ensuite, nous avons agi à partir de ces normes avec des équipes « Valeurs de la République », qui interviennent dans les établissements, j'ai aussi envoyé un message à tous, qui doit être toujours très clair, qui est qu'à chaque fois qu'une violation de la laïcité existe dans notre système scolaire, elle doit être signalée, et il y a une réponse concrète avec tout simplement ces équipes qui interviennent dans les établissements. Donc nous ne pouvons en aucun cas être accusés de mettre les problèmes sous le tapis, ni même de ne pas être clairs, nous regardons les problèmes, nous les recensons, nous les remontons et nous réagissions. Et par ailleurs, le discours est totalement clair sur les valeurs de la République, donc ce que dit Jean-Pierre OBIN est juste sur la durée, il a raison de dire qu'il y a eu du retard à l'allumage, si je puis dire, et une forme de passivité, parfois involontaire, et puis, l'institution a parfois été malhabile sur ces questions, elle a été questionnée, mais maintenant, ça n'est pas le cas, et nous agissons, je ne dis pas que la réalité est pure et parfaite, loin s'en faut, il y a une pente à remonter, mais nous la remontons.
SONIA MABROUK
Et les menaces sont grandes, les défis importants, on notera aussi que vous êtes ministre de la Jeunesse, donc l'importance aussi de la jeunesse dans le plan de relance, on l'aura l'occasion d'en reparler. Merci…
JEAN-MICHEL BLANQUER
C'est très important, parce que nous allons consacrer beaucoup de moyens au sujet de la jeunesse, de la formation professionnelle, en particulier, et puis, toute une série de projets pour l'Education qui sont importants, mais ce sera l'objet d'une autre émission.
SONIA MABROUK
Merci Jean-Michel BLANQUER. Merci d'avoir répondu à mes questions. Et je vous souhaite une belle journée ainsi qu'à nos auditeurs bien sûr.
JEAN-MICHEL BLANQUER
Merci.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 21 septembre 2020