Déclaration de M. Franck Riester, ministre du commerce extérieur et de l'attractivité, en réponse à une question sur la situation au Haut-Karabakh, à l'Assemblée nationale le 29 septembre 2020.

Prononcé le

Intervenant(s) : 
  • Franck Riester - Ministre du commerce extérieur et de l'attractivité

Circonstance : Question au gouvernement à l'Assemblée nationale

Texte intégral

Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,


Madame la Députée, vous avez raison, la situation au Haut-Karabakh est terrible. Il y a des morts, des morts civils, plusieurs dizaines de morts, des centaines de blessés. Et la France est pleinement mobilisée avec ses partenaires, notamment du groupe de Minsk, pour trouver un cessez-le-feu immédiat et retrouver le chemin des négociations pour trouver une sortie de crise à cette région du Haut-Karabakh.

La France, avec les co-présidents russe et américain du groupe de Minsk, est très mobilisée, d'abord au sein de l'OSCE qui l'a mandatée en 1994 pour trouver une sortie de crise. Elle est mobilisée au sein du Conseil de sécurité, et vous avez eu raison de rappeler cette instance, puisque cet après-midi même les trois co-présidents feront un point au sein du Conseil de sécurité sur leur évaluation de la situation et des propositions de sortie de crise. En Europe, bien évidemment, puisque vous savez que, au-delà des trois co-présidents, un certain nombre de membres de ce groupe de Minsk sont européens, je pense à l'Allemagne ou à l'Italie.

Donc, vous voyez, la France mobilise toute son énergie. Le président de la République lui-même, comme je le rappelais tout à l'heure, a eu en ligne le Premier ministre arménien et le président d'Azerbaïdjan. Jean-Yves Le Drian, qui ne pouvait être aujourd'hui présent puisqu'il accompagne le président de la République dans les pays baltes, est mobilisé à son niveau pour essayer de trouver, au sein du groupe de Minsk, qui est la meilleure institution pour répondre à cette crise, toutes les voies de sortie : cessez-le-feu immédiat et ensuite négociations pour trouver une sortie de crise en s'appuyant sur le droit international.


Merci Madame la Députée.


source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er octobre 2020